Saint-Alban-d'Ay
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Alban-d'Ay est une commune française du département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Unité. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
La commune de Saint-Alban-d'Ay occupe une assez vaste superficie de Modèle:Unité « entre montagne et vallée », selon le slogan qu'elle s'est choisi : depuis les Modèle:Unité de la rivière d'Ay aux Modèle:Unité du suc de Vent. Côté montagne, les plis du relief abritent plus de trente hameaux, encore tous habités. Au-delà, c'est la forêt, qui occupe un tiers de la superficie communale.
Communes limitrophes
Saint-Alban-d'Ay est limitrophe de cinq communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Rose des vents | Roiffieux | Rose des vents | ||
Vocance | Modèle:Abréviation discrète | Quintenas | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Alban-d'Ay Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Satillieu | Saint-Romain-d'Ay{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
Le territoire communal est bordé par l'Ay, un affluent direct du Rhône.
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Saint-Alban-d'Ay est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), prairies (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), terres arables (3,4 %), zones urbanisées (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
L'habitat s'est installé il y a sans doute très longtemps aux abords du plateau. On trouve par exemple des pierres à cupules sur la colline de Peyre-Bœuf qui domine le village actuel. Ce dernier était sans doute situé sur une ancienne voie d'Annonay au Velay.
Une agglomération s'est formée autour du château actuel des Rieux, qui existe depuis 1280. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village s'est réorganisé à sa place actuelle, sous l'église, où l'on trouve de belles façades traditionnelles. Une de ces maisons a abrité la famille du compositeur ardéchois Vincent d'Indy. Saint-Alban-d'Ay a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1851, et son activité agricole a favorisé l'installation de grandes propriétés, avec encore quatre châteaux sur son territoire. Mais la commune a connu ensuite un déclin, avec seulement Modèle:Nobr en 1968.
Depuis, la construction de maisons individuelles a ramené la population à son niveau maximum d'autrefois. L'activité agricole s'est assez bien maintenue, avec encore une dizaine d'agriculteurs à plein temps. Des commerces et des services essentiels se réinstallent progressivement. L'activité associative est importante avec une vingtaine d'associations :
- Fnaca, jeunes AAJSA, Ogec Saint-Roch, Apel Saint-Roch, Amicale laïque, Le Sou des Écoles, cantine Les petits croque-tout, aînés Rencontres Albanaises.
- ACCA, Amicale Boule, AAJSA Section foot.
- Batterie fanfare L'Avenir, chorale Chant'Ay.
- Comité des fêtes, Syndicat agricole.
- Bibliothèque, Les Amis de la Truffole (1995), La Truffole fonds historique, Aidons le Burkina Faso.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin<ref>Modèle:Lien web</ref>
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Saint-Alban-d'Ay dépend de l'académie de Grenoble. Elle gère une école primaire publique nommée « du Petit Prince », Modèle:Référence souhaitée et Modèle:Nobr scolarisés en 2015-2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il existe aussi une école élémentaire privée Saint-Roch<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Référence souhaitée.
Manifestations culturelles et festivités
Le Comité des Fêtes de Saint-Alban-d'Ay a été créé en 1995. Il s'agit d'une association autonome, et qui parvient à rassembler les bénévoles des autres associations dans les grandes circonstances. Actuellement, il organise quatre grandes animations dans l'année : un vide greniers en mai, le passage de l'Ardéchoise en juin, un grand marché semi-nocturne et festif début août et la Fête des Illuminations le Modèle:Nobr. Le Comité a acquis du matériel de fête qu'il prête aux associations et aux particuliers.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay - Nord Ardèche.
Économie
Commerces et services
Le village compte plusieurs commerces, ainsi que le restaurant La Truffolie.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église et le village
L'église actuelle du village, bâtie sur l'emplacement de l'église primitive, date de 1882, avec son style néo-gothique qui était à la mode à cette époque. Ses vitraux sont cependant remarquables par leur qualité, réalisés par le maître-verrier lyonnais Dufrêne. Elle est dédiée à saint Alban et à saint Roch et elle fait partie de la paroisse catholique Saint-François Régis (Ay-Daronne)<ref name="paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)">site de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)</ref>. Modèle:Article détaillé Près de l'entrée de l'église, on pourra remarquer une belle croix de peste à personnages réalisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée monument historique en 1933. Modèle:Article détaillé Les dernières équipes municipales se sont attachées à mettre en valeur les éléments les plus estimables du centre village : la source communale et le lavoir (contre le bâtiment de la mairie) et la source St-Roch (plus à l'écart au nord). Les maisons les plus anciennes se situent sous l'église. La plus remarquable a appartenu à une branche de la famille du musicien cévenol Vincent d'Indy.
Quatre châteaux
Le château des Rieux est le plus ancien, construit aux alentours de 1280. Ses réaménagements ultérieurs lui ont conservé une allure remarquable de château défensif. Ses parties les plus anciennes sont probablement la partie nord située autour du grand donjon carré. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site appartenait à un seigneur, André Fabry, dont le nom a évolué ensuite en Faure, puis Faure des Rieux et enfin Du Faure. Par le jeu des mariages, le nom des propriétaires a changé plusieurs fois après 1650. Fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, par exemple, les Vachon de Lestra, dont un des membres a été maire de Satillieu et conseiller général. La famille Gaspard, actuelle propriétaire, fait toujours partie de cette même lignée.
Le château de Pierre Grosse est proche de celui des Rieux, séparé seulement par le début du ruisseau d'Embrun. Son nom vient certainement du gros rocher qui a été ensuite inclus dans une partie plus récente. Les deux tours rondes des angles Est sont les plus anciennes. Les deux tours carrées de l'ouest, plus résidentielles, datent de périodes moins troublées. En 1415, le château appartenait à un Gonon de Pierregrosse. Il a abrité plus tard des Romanet de Lestrange puis vers 1850 Auguste de la Fayolle de Mars. En 1866, Louis de la Fayolle de Mars épousait Hélène Vachon de Lestra, de la famille voisine des Rieux. Leur fils Louis a été maire de St-Alban entre 1927 et 1929. La propriété a été vendue par deux fois, en 1990 et en 1998.
Le château de la Faurie est un grand bâtiment résidentiel construit en 1611 et plusieurs fois remanié, notamment à la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il continue d'appartenir à la famille de Romanet, qui a étendu son nom à celui des de Lestrange à l’occasion d’un mariage en 1743. Jean-Louis-Baptiste, marquis de Lestrange, a été maire de Saint-Alban d’Ay de 1802 à 1830 et conseiller général du canton de 1833 à 1851. Les descendants actuels portent le nom de Colas des Francs. La grand-mère d'Antoine de Saint-Exupéry, née de Lestrange, y a donné naissance en 1875 à la mère de l'écrivain. Ce dernier y est venu au moins une fois en vacances, en 1907.
Le château du Plantier a été construit sur le versant exposé au sud de la vallée de l'Ay, sur la paroisse de Saint-Romain. Son origine remonte sans doute au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec un réaménagement important vers 1780 par Bernard de Chaves de la Chavas. Le château est resté depuis dans la même famille. Celle-ci a été aussi propriétaire du château de Notre Dame d'Ay. En 1831, Modèle:Mme de Larochette, qui résidait au Plantier, s'est occupée d'agrandir la chapelle du sanctuaire. La propriété du Plantier continue d'être entretenue par les du Peloux, descendants de la même lignée.
Ces quatre châteaux appartiennent à des propriétaires privés, qui s'appliquent à maintenir à leurs sites leurs caractères remarquables.
Le berceau de la Truffole
La culture de la pomme de terre a été popularisée en France par le pharmacien agronome Antoine Parmentier à partir de 1771. Mais ce tubercule originaire d'Amérique du Sud avait été importé en Europe à partir de 1534. Saint-Alban d'Ay s'en réclame comme un berceau précoce, car un texte certifie qu'elle y a été introduite vers 1540<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle avait été apportée d'Espagne par le moine franciscain Pierre Sornas, qui était venu se retirer dans son hameau natal de Bécuse après une grande partie de sa vie passée en Espagne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La pomme de terre s'est rapidement répandue, au moins dans la région d'Annonay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On appelait alors ce tubercule en patois (occitan) « la(s) trifolà(s) ». Le nom générique pour désigner la pomme de terre a été francisé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en « truffole », qui désigne toujours aujourd'hui encore la plante (la trifola).
À partir de 1995, l'association Les Amis de la Truffole a cherché à remettre en avant ce patrimoine culturel et agricole local. Des agriculteurs en produisent actuellement en marque déposée. Le mot « truffole » est protégé auprès de l'INPI dans les secteurs de la production agricole, de la restauration et dans le domaine culturel<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La forêt naturelle du Grandbeau
Cette forêt communale, située au sud du village au bord du ruisseau d'Embrun, avait subide nombreux dommages lors de la tempête de 1999. Son aménagement a été entrepris à partir de 2009. Ses sept hectares se répartissent entre prairie naturelle avec vieux fruitiers, zone autonome avec châtaigneraie et zone forestière. Deux sentiers ont été aménagés, l'un de Modèle:Unité, de l'entrée jusqu'au sommet, et une boucle de Modèle:Unité, accessible aux personnes à mobilité réduite à partir du parking supérieur. Des panneaux présentent les arbres et la vie de la forêt. À l'autre extrémité de la commune, la Roche des Vents est un site plus sauvage, mais moins facilement abordable.
Les cupules de Peyreboeuf
Le Nord Ardèche ne manque pas de sites rocheux où il semble que d'anciennes religions païennes aient pu célébrer un culte. On trouve souvent sur ces sites des « rochers à cupules » : des trous dans le rocher, peut-être naturels au départ, mais qui semblent avoir été agrandis volontairement. Certains sont très réguliers, d'autres pourraient être naturels. Pour les cupules du rocher de Peyre-Bœuf, on peut hésiter. Une autre cupule est peut-être plus convaincante sur un autre rocher au sommet de la colline. Le site de Peyre-Bœuf, qui domine la vallée, a pu être un lieu particulier, et on y imagine sans peine des sacrifices ou des incantations aux forces de la nature. Peut-être… Pour accéder au site, on peut encore retrouver un ancien chemin qui part du haut du pré du col qui mène à la Chomotte, et qui contourne la colline à l'horizontale jusqu'aux amas rocheux. On retrouve aussi dans ce secteur des traces d'anciennes terrasses.
Personnalités liées à la commune
- Village natal de Marie de Fonscolombe (9 avril 1875), mère d'Antoine de Saint-Exupéry.
- Vincent d'Indy (1851-1931), compositeur : deux branches de sa famille ont habité Saint-Alban-d'Ay, dans le village ancien et au hameau de Romanieux.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
- Guide officiel de l'Union Touristique Ardèche Verte (1991).
- bulletins municipaux et archives municipales.
- Articles du Dauphiné libéré, notamment du Modèle:Nobr de François Bassaget.
- Modèle:Article