Saint-Amant-de-Montmoreau
Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Saint-Amant-de-Montmoreau, anciennement Saint-Amand, est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
Depuis le Modèle:Date-, elle est devenue une commune déléguée de la commune nouvelle de Montmoreau<ref name="COG">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Saint-Amant-de-Montmoreau est une commune du Sud Charente située Modèle:Unité à l'est de Montmoreau et Modèle:Unité au sud d'Angoulême.
Le bourg de Saint-Amant-de-Montmoreau est aussi à Modèle:Unité au nord de Chalais, Modèle:Unité à l'ouest de Verteillac, Modèle:Unité au nord-ouest de Ribérac et Modèle:Unité à l'est de Barbezieux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La commune est la plus étendue et l'une des plus peuplées du canton de Montmoreau.
La D 674, route d'Angoulême à Chalais et Libourne, passe à l'ouest de la commune, à Montmoreau. La commune est traversée d'est en ouest par la D 24, route de Montmoreau à Verteillac, qui dessert le bourg. La D 709, route de Montmoreau à Ribérac, traverse le sud-ouest de la commune<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
La ligne de chemin de fer Paris-Angoulême-Bordeaux longe la partie occidentale de la commune, parcourant la vallée de la Tude. La gare de Montmoreau est desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
En 2012, la commune compte 43 hameaux<ref name=cl_2012/> : chez Pascaud, à l'ouest du bourg; Saint-Hilaire, au nord près de la ligne du chemin de fer les Jaufrenies, sur la route de Montmoreau à Gurat (D.143) la Vallade, au sud-ouest, chez Grelaud, chez Bertaud au sud, le Bruchier, le Maine Perrier et Coutaulie, dans l'est de la commune, la Seguinerie qui descend le long de la D 24 jusqu'à la gare et touche Montmoreau, etc.<ref name=ign/>
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur.
On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. Les crêtes au centre et à l'est de la commune sont recouvertes de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers.
La vallée de la Tude, à l'ouest, est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
C'est une contrée très accidentée, où les collines atteignent et même dépassent l'altitude de Modèle:Unité. Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé sur la limite orientale qui est une ligne de crête entre les vallées de la Tude et de la Lizonne. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé en limite sud-ouest le long de la Tude à la Vallade.
Le bourg est construit dans une situation des plus pittoresques au sommet d'une haute colline, à Modèle:Unité d'altitude. De ce point élevé, on jouit d'un admirable coup d'œil sur Montmoreau et la vallée<ref name="ign"/>.
Hydrographie
La Tude, affluent de la Dronne donc affluent indirect de la Dordogne, limite la commune à l'ouest et reçoit trois petits affluents sur sa rive gauche, du nord au sud, la Gace, la Velonde et le Toulzot qui passe au pied du bourg<ref name="ign"/>.
La Tude fait partie du réseau Natura 2000.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Végétation
Des bois importants sont disséminés sur toute l'étendue de la commune et couvrent près du quart de sa superficie.
Toponymie
Les formes anciennes sont Sanctum Amandum prope Montemmaurelli en 1293, Sancti Amandi prope Montem Maurelli, Amancium prope Montemmaurelli en 1301. Dans le Livre des fiefs, concernant Saint-Amant-de-Montmoreau, le terme Amandus apparaît plus d'une dizaine de fois, et Amancius deux fois<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Amand-Libre<ref>Modèle:Ref-Charente-Toponymie-Révolution</ref>.
Créée Saint-Amant en 1793, la commune s'est appelée Saint-Amand en 1801, puis elle est redevenue Saint-Amant<ref name="Cassini"/>. La carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et la carte d'État-Major (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) écrivent Saint-Amand<ref name=ign/>.
Son nom officiel reste avec un t, mais le panneau communal a indiqué Saint-Amand au tout début des années 2010, car la municipalité estimait qu'elle tirait son nom de saint Amand, évêque de Bordeaux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La municipalité a alors demandé à la commission de toponymie en 2012 un renommage en Saint-Amant-de-Montmoreau ; ce nom est officiel depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref name=cl_2012>Article Modèle:Article</ref>.
En Charente, les Saint-Amant se répartissent entre deux origines : Amandius était évêque de Bordeaux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Amantius était aussi un saint, mais du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, né à Bordeaux puis ermite, célébré dans le diocèse d'Angoulême. Saint-Amant-de-Montmoreau fait partie de la première catégorie<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref group=Note>La terminaison actuelle de Amant en t n'est pas significative. En effet, d'après A.Dauzat, dériveraient de Amandius, évêque de Bordeaux : Saint-Amant-de-Montmoreau, Saint-Amant-de-Graves, Saint-Amant-de-Nouère. Dériveraient de saint Amant de Boixe : Saint-Amant-de-Boixe, Saint-Amant-de-Bonnieure.</ref>.
Limite dialectale
La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
Quelques vestiges antiques ont été trouvés sur la commune : un bracelet en bronze du Premier âge du fer, aux Sauvages. Près de ce même lieu, des fragments de tegulae indiquent une probable villa gallo-romaine<ref>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.
À l'est de la commune, dans une contrée boisée, s'élevait autrefois le prieuré de Notre-Dame de Puyfoucaud, fondé dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par l'abbaye de La Couronne. Ce prieuré devait avoir une certaine importance, car ses possessions s'étendaient jusque sur le territoire des paroisses de Saint-Laurent, de Charmant, de Gardes et de Gurat<ref name=mb/>.
Au Moyen Âge, principalement aux {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
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}}, Saint-Amant se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac, Puypéroux, Montmoreau-Saint-Cybard et Aubeterre<ref>Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>.
Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1690<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Pyramide des âges
Enseignement
L'école est un RPI entre Montmoreau et Saint-Amant, qui accueillent chacune une école élémentaire. L'école de Saint-Amant, située au bourg, possède deux classes. Le secteur du collège est Montmoreau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »<ref>Modèle:Lien web</ref> et de l'AOP Noix du Périgord<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale dédiée à saint Amant était une ancienne vicairie perpétuelle du diocèse de Périgueux, elle a dépendu de l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée. L'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui avait beaucoup souffert, a été restaurée de 1860 à 1883. Antérieurement, elle avait reçu deux chapelles latérales. Elle comprend une nef, couverte en briques un faux-carré sous le clocher, qui a été remonté avec un toit bas à quatre pans et un chœur à chevet plat, dont les murs, surhaussés, sont percés de baies au linteau horizontal<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>.
- L'église Saint-Amant
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Le clocher.
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Vue du sud.
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L'église et la place.
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L'intérieur.
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La chaire.
- L'ancienne mairie est un manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une tour carrée (pigeonnier) et un porche orné d'une rosace.
Personnalités liées à la commune
- Marc-René, marquis de Montalembert, né à Angoulême le Modèle:Date et mort à Paris le Modèle:Date, est un officier militaire, homme de lettres et ingénieur français, spécialisé dans les fortifications défensives et fondateur de la fonderie de Ruelle. Il a été seigneur de Saint-Amant.