Saint-Aubin (Aube)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Saint-Aubin est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Saint-Aubin est à Modèle:Unité à vol d'oiseau au nord-ouest de Troyes, sur la D42 menant à Nogent-sur-Seine la commune voisine au nord-ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville est dans la vallée de l'Ardusson, affluent de rive gauche (au sud) de la Seine<ref name="geoprtl">Modèle:Géoportail</ref>.
Communes limitrophes
Description
Le village chevauche les deux rives de l'Ardusson au fond d'un vallon dominé par des hauteurs dont les points culminants sont au nord-est la colline du Parc-De-Pont (Modèle:Unité) et La Gloriette (Modèle:Unité). Au sud-ouest, le relief est moins accentué ; la hauteur principale est la colline des Vignes dont l'altitude est à peu près la même que celle de la Gloriette<ref name="geoprtl"/>.
Le finage affecte la forme d'un triangle irrégulier avec une pointe très avancée entre le territoire de Marnay et celui de Nogent. Il a un périmètre de Modèle:Unité environ et une superficie de Modèle:Unité.
Urbanisme
Typologie
Saint-Aubin est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (2,4 %), prairies (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le nom de Saint-Aubin vient de celui de l'église Sanctus Albinus, existant déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="folk">Modèle:Article.</ref>.
Le bourg dépendait de l'abbaye du Paraclet (ne pas confondre avec l'abbaye Notre-Dame du Paraclet dans la Somme) fondée par Abélard en 1122 ou 1123 puis Héloise en 1129, à Modèle:Unité au sud-est du bourg<ref name="geoprtl"/> ; la cure de Saint-Aubin était à la présentation de l'abbesse du Paraclet dont il subsiste le bâtiment conventuel, l'ancienne cuisine voûtée, des granges, le pigeonnier.
Un acte de partage de 1271 mentionne une maison forte à Saint-Aubin : « seigneurie avec donjon, fossez et arrière-fossez ». En 1603 un arpentage situe la motte et ses dépendances sur une surface de « deux arpents et demy 10 perches » entre le cimetière, la rue du Cormont, la Grande rue et le "pré et aulnoy" où est la rivière Ardusson<ref name="folk"/>.
Le château de La Chapelle-Godefroy, à Modèle:Unité au nord-ouest du bourg<ref name="geoprtl"/>, est acquis en 1697 par Jean Orry (1652-1719) qui le fait presque entièrement reconstruire en 1706, pour une somme considérable, par l'architecte Jacques de La Joue<ref name="jschweitzer">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le lieu-dit actuel Tourne-Bride, sur le côté nord de la D442<ref name="geoprtl"/>, correspond à une ancienne dépendance du château située en bord de route, où descendent à l'époque les domestiques et les chevaux des visiteursModèle:Sfn.
Son fils Philibert Orry, maître des requêtes en 1715Modèle:Sfn, hérite du château en 1719. En 1731 il est nommé conseiller d'ÉtatModèle:Sfn et la même année commande à Charles-Joseph Natoire un célèbre ensemble de 21 toiles réalisées entre 1731 et 1740. Il possède également deux toiles de Watteau (L'Enchanteur et L'Aventurière). A terme les collections du château incluent aussi un Robert (Ruines d'un pont romain) ; un Boucher (Les Génies des Beaux-Arts)<ref name="2011ruelle77"/> ; et des œuvres d'artistes moins connus comme Claude François Desportes<ref name="2011ruelle77">Modèle:Ouvrage.</ref> (1695-1774, fils d'Alexandre-François Desportes, 1661-1743) qui offre la seule vue connue du parc du château, Gaetano Cusati<ref>Modèle:Lien web</ref>, Michelangelo Cerquozzi, Antoine CoypelModèle:Sfn…
Louis XV couche au château le 12 novembre 1744 à son retour de MetzModèle:Sfn.
Après la mort de Philibert Orry en 1747, le château passe à son frère Jean Henri Louis Orry de Fulvy (1703-1751), puis au fils de celui-ci, Philibert Louis Orry de Fulvy, qui le vend en 1760 à Bouret de Valroche (frère du fermier général Bouret). Celui-ci le cède l'année suivante à Jean de Boullongne<ref>Modèle:Article.</ref> (†1769), qui le lègue à son fils, Jean-Nicolas de Boullongne (†1787). Le fils de ce dernier, Paul Esprit Charles de Boullongne, voit le château saisi en 1792. Le citoyen Lassertey, administrateur du département de l'Aube, est chargé durant l'hiver 1792, de sélectionner des œuvres destinées au futur musée de Troyes<ref name="jschweitzer"/> qui possède ainsi une collection unique de toiles de Natoire.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corquelin<ref name=Cassini2>Modèle:Cassini-Ehess.</ref>. Une chapelle de ce nom est signalée à l'ouest du village sur la carte de Cassini<ref name="geoprtl_cass">Modèle:Géoportail</ref>.
Le château est pillé et incendié en 1814 lors de la bataille dite de Nogent-sur-Seine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il en reste quelques vestiges : pavillon, porte d'entrée, fausses ruines dans l'ancien parc.
D'après les archives de l'Aube, dans les actes de décès de 1825 à 1862 (Modèle:P.), le château de La Chapelle-Godefroy est habité par madame Gabrielle Legras de Vaubercey qui y décède le Modèle:Date-, et par son époux Adolphe Henri du Hamel.
En 1968, un fragment de météorite de Modèle:Unité est découvert par des agriculteurs. Le Modèle:Date-, un autre fragment est découvert. Celui-ci ne pèse pas moins de Modèle:Unité et devient donc la plus grosse météorite jamais trouvée en France. De plus, avec au total 7 tonnes de roches d'origine extraterrestre exhumées par les chercheurs, il s’agit du plus grand ensemble d'objets célestes de ce type mise à jour dans l'Hexagone. Ces météorites dormaient à un mètre sous terre depuis 55 000 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
La commune de La Chapelle-Godefroy fut réunie à celle de Saint-Aubin en 1832.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Monuments historiques
- Menhir de la Grande-Pierre inscrit au titre des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- L'ancienne abbaye du Paraclet, également située sur la commune de Ferreux-Quincey, inscrite au titre des Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
- L'église Saint-Aubin
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L'école et la mairie vers 1900.
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L'église Saint-Aubin.
Autres monuments
- Il existait au lieu-dit « la Pierre des Autels », un cromlech dont il ne reste aujourd'hui qu'une seule pierre<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Philibert Orry (1689-1747), contrôleur général des finances et directeur général des bâtiments du Roi sous Louis XV.
- Pierre Abélard
- Héloïse d’Argenteuil
- Charles Alfred Le Moine (1872-1918) : peintre français, y est né.
