Saint-Dizier-la-Tour

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Dizier-la-Tour est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Fichier:Saint-Dizier-la-Tour étang long D990.jpg
Étang alimenté par la Goze à Saint-Dizier-la-Tour, le long de la route départementale 990.

Dans le quart nord-est du département de la Creuse, la commune de Saint-Dizier-la-Tour s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée par la Goze, affluent de la Voueize et par le Verraux, affluent de la Petite Creuse.

L'altitude minimale avec Modèle:Unité se trouve localisée au nord en deux endroits différents, au nord du lieu-dit Ponty, là où le Verraux quitte la commune, et au nord du lieu-dit les Lusseix, là où la Goze quitte la commune, les deux cours d'eau entrant sur le territoire communal de Gouzon. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située au sud-ouest, en limite de la commune de Saint-Pardoux-les-Cards, au sud-est du château de la Faye.

À l'écart des routes principales, le bourg de la Tour, où est implantée la mairie, est situé, en distances orthodromiques, Modèle:Unité au nord d'Aubusson, la sous-préfecture, et Modèle:Unité à l'est de Guéret, la préfecture. Le bourg de Saint-Dizier se trouve un kilomètre et demi au sud-sud-est de celui de la Tour.

Le territoire communal est desservi par les routes départementales 7, 50, 65 et 990. L'ouest de la commune est traversé par la ligne ferroviaire de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière dont les gares les plus proches par la route sont celles de Parsac – Gouzon, à sept kilomètres au nord de la mairie, et de Busseau-sur-Creuse, à douze kilomètres à l'ouest-sud-ouest.

Communes limitrophes

Saint-Dizier-la-Tour est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Dizier-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), prairies (45 %), forêts (9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Dizier-la-Tour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:23187-Saint-Dizier-la-Tour-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Dizier-la-Tour.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Dizier-la-Tour est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Modèle:Section à sourcer Saint-Dizier-la-Tour est une commune essentiellement rurale, constituée de deux anciennes communes, la Tour-Saint-Austrille et Saint-Dizier, réunies en 1848<ref name=Cassini/>.

Son territoire est traversé par deux gros ruisseaux, la Goze et le Verraux, et deux voies gallo-romaines reliant Ahun à Gouzon. Sur les rives de la Goze, on trouve les restes de nombreuses implantations romaines, villas munies d’étangs.

La-Tour-Saint-Austrille est citée en 957 et 958 dans deux actes du cartulaire de Saint-Étienne de Limoges, concernant la fondation du prieuré de la Tour-Saint-Austrille, dont les biens englobaient le bourg de la Tour, et les villages de Châtelus et Champagnole. De 957 à 1095, ce prieuré appartenait à l’évêque de Limoges, qui le céda à l’abbaye du Bourgdieu à Déols en 1095. Avant 1212, les moines avaient créé des églises au bourg de la Tour et à celui de Saint-Dizier, en plus de la chapelle Saint-Austrille du prieuré. En effet une bulle du pape Innocent III, datée de 1212, confirme à l’abbaye de Déols la possession du prieuré et de ces églises. Celle de la Tour-Saint-Austrille était dédiée à Saint-Michel. Le prieuré n’avait probablement plus de moines dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais un prieur qui percevait les droits, et la dîme jusqu’à la Révolution.

Par ailleurs la seigneurie de la Tour-Saint-Austrille, qui appartenait à la famille de Brosse en 957, s’est transmise, de 1200 à 1609 à divers membres de la famille de Déols, branche de Preuilly. En 1609, Claude du Puy, veuve de Loys Chasteignier, Seigneur d'Abain, Chantemille, la Tour-Saint-Austrille, l'a vendue à François Mérigot, seigneur de Sainte-Feyre pour Modèle:Nombre. Le prieuré et la seigneurie exerçaient leurs pouvoirs sur de nombreux villages des paroisses voisines. La plus proche était celle de Saint-Dizier, qui encerclait celle de la Tour. Saint-Dizier était un fief, lieu de rapport, aussi bien pour le prieuré que pour la seigneurie de la Tour. Mais jusqu’à la Révolution, les seigneurs de Villemonteix, Orgnat, Vidignat, Malleret, Haute-Faye, les religieux des Ternes, ceux de Bonlieu, la vicairie de Sainte-Catherine d’Etansannes, pour les principaux, percevaient des droits sur les deux paroisses.

La paroisse de Saint-Dizier était constituée du bourg de Saint-Dizier et des villages de Montbrenon, Busserolles, les Chaises, Vige, Ponty et Orgnat, et quelques villages aujourd’hui disparus : les Olliers, Gravayoux.

La seigneurie de la Tour-Saint-Austrille appartenait à la puissante et lointaine famille de Déols, mais sur place existaient de petites seigneuries dotées d’un château : le Mas de la Tour, ainsi qu’Orgnat, et la Faye à Saint-Dizier.

Ces domaines seigneuriaux s’étaient établis à l’emplacement des villas romaines, alors que les paysans se partageaient des terrains éparpillés, ainsi que l’usage des communaux, dont certains étaient immenses.

À la Révolution, les domaines appartenant à des abbayes ont été vendus comme biens nationaux. Il faudra tout le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour changer la physionomie de la commune. Dans certains villages, les ventes de communaux ont chassé les plus pauvres. Dans d’autres, leur partage par amodiation a transformé d’immenses chaumes en une mosaïque de minuscules terrains.

Beaucoup d’hommes partaient comme maçons, et l’arrivée du train, en 1869, rendra cet exil définitif, en permettant aux familles de les rejoindre. Le train permettra aux paysans d'exporter leurs productions vers les grandes agglomérations, et de sortir de la pauvreté. C'est alors que les maisons à deux ouvertures seront remplacées par ces belles « maisons de maçons » qui forment l'essentiel des villages.

Politique et administration

Fichier:Saint-Dizier-la-Tour mairie.jpg
La mairie en 2022.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

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}}, inscrit partiellement en 1995 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 3 août 2022.</ref>.

  • Étangs de Viges et de la Tour.

Patrimoine religieux

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}}, inscrit au titre des monuments historiques en 1977<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 20 août 2022.</ref>, une sculpture du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en bois polychrome également inscrite en 1977, représentant la Vierge de Pitié<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 20 août 2022.</ref>, et un bras-reliquaire en bois doré du {{#switch: -

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}} inscrit en 2008<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 20 août 2022.</ref>.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail