Saint-Girons-en-Béarn
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Girons-en-Béarn (en béarnais Sent-Guironç ou Sén-Guiroûs) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Son ancienne dénomination est Saint-Girons. Elle prend son nom actuel en juillet 2006 (décret 2006-808 du 7 juillet 2006). Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Girons-en-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Orthez<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Tilh (Modèle:Unité), Saint-Boès (Modèle:Unité), Arsague (Modèle:Unité), Ossages (Modèle:Unité), Baigts-de-Béarn (Modèle:Unité), Mouscardès (Modèle:Unité), Bonnut (Modèle:Unité), Bérenx (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Girons-en-Béarn fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
La commune est drainée par le Lataillade, le Grand Arrigan, le ruisseau Peyre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le Lataillade, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Boès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Puyoô, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Grand Arrigan, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Boès et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Mimbaste, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bellocq-Puyoo », sur la commune de Bellocq, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues<ref group=Note>La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.</ref> encore vivace<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Girons-en-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,4 %), forêts (41,5 %), terres arables (9,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Girons-en-Béarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le toponyme Saint-Girons-en-Béarn apparaît<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> sous les formes Sanctus-Gerontius (1101, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar">Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>),Sanctus Gerontius de Lefosse (vers 1170, cartulaire de Dax<ref>Cartulaire de la cathédrale de Dax, Liber rubeus ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}); CEHAG ; 2004 ; Acte n° 174</ref>), Sent-Girons (1322, cartulaire d'Orthez<ref name="Cartulaire d'Orthez">Cartulaire d'Orthez, dit Martinet, manuscrit du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives de la mairie d'Orthez</ref>), Sent-Gerontz (1404, titres de Herrère<ref name="Herrère">Titre de la commune de Herrère - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sanctz-Guyrontz et Saint-Guirons (respectivement 1546 et 1675, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>), Saint-Girons (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).Saint Girons est un saint martyr à Hagetmau au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref> où l'on peut voir sa crypte.La localité porte le nom du saint évangélisateur de la Chalosse (Saint Géronce), transcrit en français standard sous la forme de Saint-Girons.Son nom béarnais est Sent-Guironç.
Son nom béarnais est Sent-Guirons<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Sén-Guiroûs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Le nom gascon est Guirons selon des textes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Saint Girons est un saint martyr à Hagetmau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où l'on peut voir sa crypte. La localité porte le nom du saint évangélisateur de la Chalosse (Saint Géronce), transcrit en français standard sous la forme de Saint-Girons. L'église portait la dédicace de saint Girons jusqu'en 1830. Actuellement elle est dédiée à saint Matthieu, dont la fête se célèbre le 21 septembre. C’est pourquoi le deuxième week-end de septembre, les Saint-Gironais rassemblent autour d’eux les voisins de près et de loin pour ces festivités.
L'histoire de ce petit village est celui d'un village regardant à la fois le Béarn et la Chalosse. Il est déjà mentionné par Marca en 1101. Son intérêt était surtout d'être une étape des itinéraires de crête, dont la route de Dax par Tilh. Un lieu-dit Castérou, (casteron signifiant châtelet) près de ce chemin est le seul témoin d’une petite fortification aujourd'hui totalement disparue. La carte Cassini du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle localise des moulins le long du ruisseau Lataillade. Une tuilerie y est mentionnée, liée très certainement à la présence d’un lit d’argile bien visible aujourd’hui, du bois comme énergie thermique et de l’eau comme force motrice.
Aucun fait dramatique n'a marqué l'histoire du village, sinon qu’il fut aux premières loges de la bataille d’Orthez, le 27 février 1814. Les troupes françaises du Maréchal Soult positionnées sur la ligne de crête d’Orthez à Saint-Boès ne peuvent stopper les armées anglo-espagnoles de Wellington malgré leur résistance héroïque autour de l’église de Saint-Boès. L’arrière garde anglaise traverse le gave à Peyrehorade, arrive à la fin de la bataille par Ossages, en traversant Saint-Girons d’où ils poursuivent les troupes napoléoniennes vers Bonnut et Sallespises.
En 1822, l’église alors accolée au cimetière en contrebas du coteau, est démontée et remontée au sommet du coteau où elle est érigée aujourd’hui. Le mur du cimetière a gardé la forme arrondie de l’ancien chœur. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des sources sulfureuses ferrugineuses aux couleurs rouilles sont mises en exploitation. Elles ont la faveur des curistes jusque dans les années 1960. Leur spécialité est la guérison des ecchymoses, « las tumadas » en béarnais. Les téméraires écarteurs landais savaient y trouver soulagement. Ces bains, où l’on venait aussi boire un coup, jouer aux cartes et partager un moment, sont aujourd'hui une propriété privée.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de trois structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
- le syndicat eau et assainissement des Trois Cantons ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'activité est tournée essentiellement vers l'agriculture (élevage, polyculture).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine linguistique et culturel : parler local (en voie de disparition) appartenant au groupe du gascon (langue d'oc), sous-groupe béarnais, en zone de transition des parlers landais ("lou nouste patuès").
Fête annuelle en l'honneur de saint Matthieu (le 21 septembre).
Patrimoine civil
Architecture traditionnelle : majorité de maisons fermières de style Basse-Chalosse (grand toit à double pente, grande porte cochère ouvrant sur le « sol » -espèce de grange-, porte façade avant et façade arrière, grenier). Peu de maisons de style béarnais (aspect massif, toit à forme trapézoïdale en tuile « picoune », sur rez-de-chaussée et étage ; espace habitation distinct de l'espace agricole).
Patrimoine religieux
Église paroissiale Saint-Marcel<ref>Base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Marcel</ref> : (clocher et quatre clochetons), située actuellement sur la place et qui se trouvait autrefois (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans l'enclos du cimetière, entourée des tombes des habitants. Le mur de clôture de ce cimetière (prendre le petit chemin à la hauteur du monument aux morts et qui mène à un bas-fond), présente un arrondi qui correspondait au chœur de l'ancienne église, reconstruite à l'identique sur son emplacement actuel. L'intérieur est spacieux et clair. On doit une des rénovations du bâtiment au dernier titulaire de la paroisse Saint-Boës et Saint-Girons, l'abbé Canton, qui collabora généreusement de ses deniers aux travaux de rénovation des églises de sa double paroisse. L'église actuelle Saint-Matthieu a été construite en 1822.
Équipements
La salle polyvalente, inaugurée en 2006, a pris le nom d'un ancien maire, instituteur, Georges Pétriat. Elle a été construite avec une forte participation bénévole du conseil municipal.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes