Saint-Juvat
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Saint-Juvat {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ʒyva]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
En 1988, la commune a obtenu le Label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.
Géographie
Modèle:… Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Juvat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Juvati en 1156, 1181 et en 1187, Saint Juvat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Juvat est le nom d’un prêtre martyr du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=infobretagne/>.
Histoire
Époque moderne
- Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une petite école était tenue par le curé dans une petite chapelle, ce qui était contraire aux opinions du seigneur local quant à l'intérêt d'instruire le peuple<ref name="Yvonne Henry 1638, p. 229-241">Yvonne Henry, « 1638, l'année tragique ou la peste à Saint-Juvat », dans Le Pays de Dinan, 2000, Modèle:P..</ref>.
- Après les épidémies de 1583-1585, 1607 et 1630, Saint-Juvat est touchée en 1638 par l'épidémie de peste qui affecte également Tréfumel et Plouasne, après avoir sévi à Taden en 1636. La première victime officielle succombe le Modèle:Date-, mais l'épidémie fait peu d'autres victimes en comparaison des 116 décès de l'année suivante, six fois environ le nombre moyen. La narration qu'en fait le recteur Vérité! nous apprend que les précautions et les secours publiques n'ayant pas eu le succès attendu, les paroissiens se réunissent à la Toussaint pour unir leur ferveur dans un vœu, sollicitant la miséricorde divine et se concrétisant par des offrandes et des dons pour des messes, des processions et autres manifestations pieuses. Deux jours avant Noël, le vœu paraît avoir été exaucé selon les paroissiens et leur reconnaissance s'exprime à nouveau par des dons et même par l'intention d'agrandir l'église, intention sans suite<ref name="Yvonne Henry 1638, p. 229-241"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Juvat porte les noms de 41 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont un décédé sur le front belge pendant la Course à la mer, Pierre Brinjonc<ref>Pierre Brinjonc, né le Modèle:Date à Saint-Juvat, soldat du [[2e régiment d'infanterie|Modèle:2e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Tamines (Belgique)</ref>, la plupart des autres étant décédés sur le sol français<ref>Memorialgenweb.org - Saint-Juvat : monument aux morts</ref>.
Louis Chevestrier, né en 1880 à Saint-Juvat, soldat au Modèle:8e d'infanterie coloniale, fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Verderonne (Oise) pour « abandon de poste »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Juvat porte les noms de deux soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Marcel Doucéré et Marcel Leroy<ref>Marcel Leroy, né le Modèle:Date à Saint-Juvat, soldat au 46e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Taizy (Ardennes)</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L'église Saint-Juvat date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; son porche est constitué de pierres de calcaire du Quiou et de granite de Languédias<ref>* Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, Modèle:P..</ref>.
- Du parvis de l'église jusqu'aux murs de l'école, de la mairie à la maladrerie, le village est particulièrement bien fleuri.
- Croix de Justice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, près de laquelle devaient se trouver les potences, ornée des armoiries du seigneur et de l'épée insigne de la justice. De section rectangulaire, la croix est chanfreinée et les chanfreins ornés de petites boules. Classée aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Croix de cimetière, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au pied de l'église, ou se situait l'ancien cimetière. Croix composée d'un fût carré avec chanfreins et écussons, portant sur un soubassement formé d'un dé surmonté d'une tablette dont les angles sont supportés par de petites colonnes. La croix proprement dite ne semble pas être celle d'origine mais aurait substitué la croix d'origine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Inscrite aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
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Église paroissiale Saint-Juvat.
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Croix de Justice.
Environnement
Le village a été récompensé par quatre fleurs en 1988 et la distinction Grand prix, régulièrement de 1989 à 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et Villages Fleuris</ref>. Un prix de l'entente florale européenne a également été décerné à la commune en 1991.
Personnalités liées à la commune
Galerie
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Croix de cimetière.
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Croix de cimetière.
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Croix de cimetière.
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Croix de cimetière.
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Croix de cimetière.
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Croix de cimetière.