Saint-Léger-Triey

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Léger-Triey est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Le village de Saint-Léger-Triey se trouve à 30 km de Dijon. Il fait partie du canton de Pontailler-sur-Saône. C'est en 1861 que les deux communes de Saint-Léger et Triey ont fusionné. Le village est arrosé par la Bèze et l'Albane.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Saint-Léger-Triey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,8 %), forêts (32 %), prairies (15 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Vers 780, sous le règne de Charlemagne, une abbaye fut créée à Saint Léger-de-Champeaux<ref>Sur l'abbaye de Saint-Léger de Champeaux, voir la fiche « Saint-Léger-Triey, abbatiale Saint-Léger-de-Champeaux », sur care.huma-num.fr.</ref>, d'abord de nonnes, puis, à partir de 820, de moines bénédictins. Cette abbaye possédait des biens dans les paroisses voisines ainsi qu'à Maxilly-sur-Saône et Heuilley-sur-Saône. L'évêque de Langres était le suzerain de cette région et l'abbaye dépendait de lui.

Vers l'an 1000, Gersende, seconde épouse du duc de Bourgogne Eudes-Henri, demanda à Heldric abbé de Saint-Germain d'Auxerre, d'assurer la réforme de l'abbaye de Saint-Léger-Champeaux<ref name="53Lebeuf1743vol2">Modèle:Ouvrage.</ref> et d'y maintenir la présence d'au moins huit religieux, ce qu'il fit. Les moines de Saint-Léger créèrent alors ou restaurèrent l'église de Maxilly, qui fut consacrée à saint Martin. Cette église fut également placée sous le patronage de l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Léger faisait déjà partie du duché de Bourgogne alors que Pontailler, Mirebeau, LaMarche, appartenaient encore au comte de Bourgogne. C'est à cette époque que Raoul Glaber, futur chroniqueur de l'an mil (en langue vulgaire), fut novice à l'abbaye de Saint-Léger (vers 1020). C'est probablement à cette époque que les moines de Saint-Léger firent construire à Heuilley-sur-Saône une église dépendant de leur abbaye. Elle fut dédiée à l'Assomption de la Vierge et était considérée comme une annexe de celle de Maxilly<ref>Jean-Pierre Bonnin, Histoire d'Heuilley-sur-Saône de l'an 100 avant J.C. à l'an 2000, 2007.</ref>

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}}, les paroisses d'Heuilley et Maxilly restaient encore rattachées au prieuré de Saint-Léger qui touchait deux-tiers des dîmes prélevées dans ces villages (le tiers restant allant au prieuré de Saint-Sauveur). Le prieuré de Saint-Léger renonça à ce paiement par charte datée du Modèle:Date-.

Lors de la guerre de Trente Ans<ref>Françoise Masson, Saint Léger Triey et ses environs à travers les âges, 2003.</ref> à la mi-Modèle:Date-, les troupes impériales commandées par Matthias Gallas détruisirent le prieuré de Saint-Léger, dispersèrent les moines et massacrèrent la plupart des habitants. Vaincues devant Saint-Jean-de-Losne, elles repassèrent dans la région comprise entre Saint-Léger et Arc-sur-Tille en Modèle:Date-, laissant beaucoup de morts et abandonnant de nombreux canons<ref>Cl. Girault, Désastres causés par l'armée de Gallas dans le duché de Bourgogne en 1636, an X (1820).</ref>.

Sous la Terreur (1793/94), Claude Mariote âgé de 38 ans, et son frère Jean âgé de 32 ans, natifs de Saint-Léger, furent guillotinés comme contre-révolutionnaires, l'aîné le 15 nivôse de l'an II, le cadet le 26 frimaire de l'an II.

Pendant 45 ans le village de Saint-Léger eut pour maire le général baron Paulin (1782-1876) ancien aide de camp du Grand Maréchal du palais de l'empereur Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. En 1851 il prit une part active dans le soutien au coup d'État du Modèle:Date- de Louis Napoléon Bonaparte et demanda le Modèle:Date- aux maires du canton de Pontailler de signer une adresse de remerciements et félicitations au nouvel empereur Napoléon III, ce que la plupart acceptèrent de faire<ref>Anne-Lise Pleux, Le canton de Pontailler-sur-Saône sous le Second Empire, 1973.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Activité économique

L'activité économique a été et reste essentiellement agricole (pâturages, vaches laitières, élevage, céréales ...).

Démographie

Modèle:Population de France/section

Les habitants s'appellent les Léodégardiens.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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