Lamarche-sur-Saône

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lamarche-sur-Saône est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Topographie

Lamarche est une commune située à Modèle:Unité d'altitude moyenne, sur le fossé tectonique bressan de la plaine de Saône.

Hydrographie

La Bèze se jette dans la Saône à la limite du faubourg de la Marchotte et du bois de la Vervotte. Lamarche compte aussi cinq étangs (Neuf, du Milieu, du Fourneau, Basset et Jobaut), et de nombreux biefs et ruisseaux.

Géologie

Les sols de Lamarche sont sablo-argileux.

Climat

Lamarche jouit d'un climat océanique avec étés tempérés.

Transport

Modèle:...

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Lamarche-sur-Saône est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), terres arables (9,5 %), prairies (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le toponyme Lamarche, jadis orthographié La Marche, provient de son ancienne situation géographique.
En effet, dans le système féodal, une marche, ancêtre carolingien du marquisat, désigne un fief frontalier, ayant pour charge la défense du territoire duquel il dépend contre ses voisins étrangers. Or, Lamarche, située aux confins de la Bourgogne, sous influence française, et de la Franche-Comté, sous influence germanique puis espagnole, occupe ce rôle défensif jusqu'au rattachement définitif de cette dernière à la France, en 1678.
Lamarche est par ailleurs, à la même époque, la dernière paroisse du diocèse de Châlon-sur-Saône, et contiguë à celui de Langres.
Dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont ajoutés les compléments sur Soone, devenus sur Saône, afin d'éviter les confusion avec d'autres Lamarche, notamment celui situé en Bresse, aujourd'hui hameau de Villegaudin, en Saône-et-Loire.

Histoire

Origines

Les origines de Lamarche sont méconnues. Néanmoins, la découverte de haches en pierre polie et de couteaux en silex, par le vicomte Raoul Legouz de Saint-Seine, en 1887, laisse supposer une occupation du secteur dès le Néolithique, même s'il semble que ces outils, retrouvés au confluent de la Bèze et de la Saône, aient été transportés jusqu'ici par les crues de ces rivières<ref>Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, tome XI, Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, Dijon, 1834. p.LVII</ref>.
Des fouilles archéologiques antérieures, mettant au jour médailles, tuiles et voie romaine (no 36, Saint-Jean-de-Losne-Mirebeau-sur-Bèze), attestent avec plus de certitude l'occupation de cet espace, à l'époque romaine<ref>Simonnet J., Foisset P., Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune, commission des Antiquités du département de la Côte d'Or, Lamarche, Dijon, 1872. pp. XLII et 122.</ref>.

Seigneurie de Lamarche

Composition

Née d'un défrichage opéré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Lamarche fait partie de la terre de Pontailler, de laquelle elle s'en détache en 1226, pour former une seigneurie distincte, s'étendant sur le village éponyme, celui de Montarlot, sur le faubourg de La Marchotte, ainsi que sur les hameaux de Mercey, des Verrières, et de Champfort, pour lequel on trouve cependant un seigneur et un château particuliers v. 1610<ref name=courtepee>Courtépée C., Description générale et particulière du duché de Bourgogne, volume 2, Causse, Dijon, 1777. Modèle:P..</ref>.
La première mention connue du village de Lamarche (Marchia) figure dans un document émanant de l'abbaye d'Auberive, daté de 1197<ref name=Roserot234>Roserot A., Dictionnaire topographique de la côte d’Or, imprimerie nationale, Paris, 1924. Modèle:P..</ref>.
Les premières occurrences connues aux anciennes dépendances de Lamarche sont plus tardives. En effet, celle à Montarlot (Montallot) figure dans un titre de l'abbaye de Bouilland, daté de 1233<ref name="ra">Roserot A., Dictionnaire topographique de la côte d’Or, imprimerie nationale, Paris, 1924. Modèle:P..</ref>, celle à Mercey (Marceium) dans un document de l'abbaye de Tart de 1251<ref>Op. cit., Modèle:P..</ref>, celle à Champfort (Chanfort) dans une archive icaunaise de 1252<ref name=Roserot81>Roserot, 1924. Modèle:P..</ref>, celle à La Marchotte (La Marchote), dans un document de la Chambre des comptes de Dijon de 1376<ref name="Roserot234"/>, et celles aux Verrières (Vielle Verrière et Jeunne Verrerie), dans un document du clergé séculier local de 1556, ainsi que sur une carte de Cassini de 1783<ref>Op. cit., Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Concernant les affaires laïques, la seigneurie est gérée par un maire et quatre échevins, assistant le seigneur et le prévôt dans leur administration, depuis l'affranchissement de ses habitants, par Simon de La Marche, en 1286<ref name="courtepee"/>. À plus haut niveau, elle est du ressort de la prévôté et du bailliage d'Auxonne, ainsi que du présidial de Dijon, excepté Champfort qui dépend de la prévôté de Pontailler<ref name="Roserot81"/>.

Concernant les affaires religieuses, Lamarche et ses hameaux dépendent du doyenné d'Oscheret et du diocèse de Châlon-sur-Saône, excepté le faubourg de Marchotte qui dépend de la paroisse Saint-Jean de Pontailler, et du diocèse de Langres jusqu'en 1731, puis de celui de Dijon<ref name="Roserot234"/> et de Montarlot qui devient, avec son église daint pierre aux liensModèle:Quoi une paroisse indépendante à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ra" />.

Économie

Riche en bois, en sable, en fer et en eau (étangs, Bèze, Saône), l'économie de la seigneurie s'axe autour de la production de charbon de bois, de verre, de fonte, exportés depuis un petit port établi en bord de Saône, et la pêche<ref name="courtepee"/>.

Dates notables

Dates notables relatives à la commune.
1202 Est fondé la Maison de Saint-Antoine, léproserie, unie à la commanderie de Besançon jusqu'en 1743, puis à celle de Chalon-sur-Saône<ref name="courtepee"/>.
1226 Lamarche prend son indépendance de la seigneurie de Pontailler<ref name="sitemairie">Site officiel de la commune de Lamarche-sur-Saône</ref>.
v.1270 Le duc Robert II de Bourgogne confirme une concession pour construire un pont sur la Saône.
1286 Simon de la Marche, affranchit les habitants.
1395 Le duc Philippe II de Bourgogne autorise les habitants à rétablir et fortifier le pont.
1431 Un document mentionne le château seigneurial.
1494 Le chœur de l'église Saint-Barthélemy est édifié en 1494, la nef et le clocher en 1707<ref name="courtepee"/>.
1479 Le pont est détruit par la guerre puis rétablit en 1499<ref name="sitemairie"/>.
1505 est édifiée la chapelle seigneuriale renfermant le mausolée en marbre d'Hélion de grantson, sire de Lamarche.
' Édification de la chapelle Saint-Jean de La Marchotte.
1574 Trois foires annuelles sont établies à Lamarche (supprimées puis rétablies en 1772) et un marché hebdomadaire le mercredi<ref name="courtepee"/>.
1636 Matthias Gallas brûle le village et massacre la population<ref name="courtepee"/>.
1662 Les glaces emportent le pont qui est reconstruit les années suivantes<ref name="sitemairie"/>.
1663 En 1663, le pont est rétabli, avant d'être endommagé par un bateau en 1670<ref name="sitemairie"/>.
1727 Les vieilles verrières sont détruites<ref name="courtepee"/>.
1755 Le roi ordonne de couper le pont pour contrer les attaques des troupes de Mandri, fragilisé il est emporté par les glaces de l'année suivante<ref name="sitemairie"/>.
1764 Un pont neuf de bois est construit<ref name="courtepee"/>.
1837-1853 Les hameaux de Chamfort et de Mercey disparaissent<ref>Roserot, Modèle:P. et 247</ref>.
1842 Est construite l'école de garçons, puis, l'année suivante, la maison commune.
1852-1853 Est édifiée la nouvelle église.
1969 Détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, le pont est reconstruit.
2007 Le pont est rénové<ref name="sitemairie"/>.
2019 Le pont est rénové encore une nouvelle fois.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Guillaume de Pontailler, sire de Lamarche en 1250.
  • Famille de Pontailler, sires de Lamarche, dont Simon, qui affranchit les habitants en 1286.
  • Famille de Grantson, sires de Lamarche succédant aux précédents jusqu'en 1514.
  • Famille de Vienne et de Baume-Montrevel, sires de Lamarche, succédant aux précédents.
  • Famille de Saulx-Tavannes, sires de Lamarche de 1570 à 1747.
  • Famille de Durfort, sires de Lamarche jusqu'à la Révolution.
  • Maurice Marcy, cycliste, né à Lamarche en 1932.

NB : une erreur souvent commise fait naître le dignitaire, diplomate, officier et poète et chroniqueur Olivier de La Marche à Lamarche-sur-Saône. Il est en réalité natif du hameau de la Marche (auj. Villegaudin), en Bresse.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Articles connexes

Liens externes

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