Robert II de Bourgogne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Modèle:Noble- (né en 1248 — mort le Modèle:Date) fut duc de Bourgogne (1272-1306) et roi titulaire de Thessalonique (1284-1306).

Biographie

Origines et ascendance

Robert de Bourgogne, né en 1245/1248<ref name="MdlndsRobert2">Modèle:Harvsp.</ref>, appartient à la première maison capétienne de Bourgogne.

Il est le troisième fils du duc de Bourgogne et roi titulaire de Thessalonique Modèle:Noble (1213-1272)<ref name="1770clemencet670">Modèle:Harvsp.</ref> et de Yolande de Dreux (1212-1248) et frère d'Eudes de Bourgogne (1231-1266) et de Jean de Bourgogne (1231-1268).

Les débuts troublés du duc

Ses frères aînés Eudes, comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre, et Jean, sire de Bourbon et comte de Charollais étant morts du vivant de leur père, Robert est institué duc de Bourgogne par son père mourant le duc Modèle:Noble, en 1272<ref name="1738nantigny25"/>. Il prend alors Modèle:Noble- pour nom de règne.

En dépit de cette précaution paternelle avisée, le nouveau duc se voit contester ses droits sur le duché de Bourgogne par Robert de Dampierre, sire de Béthune puis comte de Flandre, et Robert, comte de Clermont. Ces derniers y prétendent au nom des nièces du duc, leurs épouses respectives, à savoir Yolande, comtesse de Nevers, fille aînée d'Eudes, et Béatrice, dame de Bourbon et de Charollais, fille unique de Jean<ref name="1738nantigny25"/>.

En 1277, l'affaire est portée devant le roi de France Modèle:Noble, qui tranche en faveur du duc Modèle:Noble-<ref name="1726dumont">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="1738nantigny25"/>.

À la mort de son père, Robert de Bourgogne hérite, outre le titre de duc, celui de roi de Thessalonique, les droits (purement théoriques) sur le royaume de Thessalonique ayant été donnés en 1266 au duc Modèle:Noble par l'empereur de Constantinople Modèle:Noble, qui en était le suzerain. Ces droits sont cependant aussi revendiqués par le marquis de Montferrat, Modèle:Noble, dont la famille régnait originellement sur le royaume.

L'affirmation du pouvoir ducal

La consolidation et l'extension des droits ducaux dans les deux Bourgognes

Retrouvant l'intégralité de sa légitimité en 1277, Modèle:Noble- entend consolider ses droits et le duché. Tout d'abord, le duc récupère, par un accord signé en 1285, les quelques droits de sa nièce Marguerite, comtesse de Tonnerre, fille puînée d'Eudes<ref name="1726dumont"/>.

Il acquiert, la même année, les mouvances de Treffort, Marloux et le pays du Revermont<ref name="1726dumont"/>, puis, en 1288, celle de Pontarlier, du comte Modèle:Noble, renforçant ainsi la présence ducale en Comté et la protection du duché<ref name="1738nantigny25"/>.

Cette dernière année, Modèle:Noble- hérite, en outre, des possessions de son demi-frère puîné Hugues, sire de Montréal et vicomte d'Avallon<ref name="1738nantigny25"/>.

Par ailleurs, il reçoit, en 1294, l'hommage de Philippe de Vienne (1240-1303), sire de Pagny et de Pymont, pour des terres d'Outre-Saône, qui avaient jusqu'alors le statut de francs-alleux, consolidant ainsi la garde des frontières du duché<ref name="1726dumont"/>.

Enfin, en 1296, le roi Modèle:Noble octroie des titres au duc concernant les droits de celui-ci sur le comté de Bourgogne<ref name="1726dumont"/>.

Régence et investiture du Dauphiné

En 1272, au décès de son père, il assure le rôle de protecteur du fils aîné et encore mineur de Béatrice de Faucigny, le dauphin Modèle:Noble, à la suite de l'accord conclu avec Modèle:Noble, père de Jean. Toujours en vertu de cet accord, en 1273, à la suite du remariage de Béatrice avec Modèle:Noble, il devient régent du Dauphiné. La même année, il autorise Anne, fille de Modèle:Noble- et de Béatrice, et sœur de Jean, à épouser Humbert de La Tour-du-Pin contre la reprise en fief de terres situées dans la Manche de Coligny ; Treffort et Marboz<ref name=Kersuzan_23>Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

À la mort de Modèle:Noble, en 1282, dernier dauphin de Viennois de la première maison capétienne de Bourgogne, c'est sa sœur, Anne, qui hérite du Dauphiné et transmet le titre à son époux, Humbert de La Tour-du-Pin, qui devient ainsi dauphin<ref name=Kersuzan_23/>.

Cette succession est contestée par Modèle:Noble-, qui appuie ses prétentions sur cette terre par son appartenance à la même maison que feu Modèle:Noble- de Viennois. Il porte l'affaire devant l'empereur Modèle:Noble, qui tranche en faveur du duc de Bourgogne en 1284. Mais cela n'empêchera pas un conflit d'éclater. Le dauphin reçoit l'aide des sires de Thoire-Villars, des comtes de Genève et du comte de Châlon; le duc reçoit l'appui du comte Philippe de Savoie<ref group="n">Le comte de Savoie se trouvant menacé par la réunion du Dauphiné aux baronnies de La Tour (La Tour-du-Pin) et de Coligny et compromettant ses communications entre Savoie et Bresse.</ref>. Un traité d'alliance est signé à l'occasion entre Bourgogne et Savoie qui comprend une clause instituant une rente viagère de Modèle:Unité payées par le duc à Louis de Savoie. En 1283<ref name=Kersuzan_23/>, il s’empare du Revermont et prend Treffort et se rend à Bourg ou le prince Amédée l'attend.

En 1285, un accord est cependant signé avec Humbert, qui recouvre ses droits sur le Dauphiné<ref name="1726dumont"/>. Le dauphin de Viennois, reconnaît la suzeraineté du duc sur le Revermont ; le duc, lui, renonce à toutes prétention au Dauphiné et lui laisse la partie sud de la Manche des Coligny<ref group="n">Soit la plaine de l'Ain et la montagne entre Belley et le Rhône, au sud de Saint-Rambert-en-Bugey et jusqu'à Groslée qui est possession de la maison de Savoie.</ref>.

La dévotion à la couronne de France

L'appui militaire

Modèle:Noble- guerroie, en 1282, aux côtés de Modèle:Noble, roi de Sicile et oncle de la duchesse, lors des soulèvements de Palerme et de Corleone contre la domination française (Vêpres siciliennes), ainsi qu'en 1302, à la bataille de Courtrai auprès du roi de France Philippe le Bel, contre les milices flamandes<ref name="1738nantigny25">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les offices

Modèle:Noble- reçoit, dès 1277, du roi Modèle:Noble, qui lui offre son soutien lors de la contestation de ses droits sur le duché de Bourgogne, la charge de Grand chambrier de France, l'un des grands offices de la couronne de France<ref name="1738nantigny25"/>.

En cette qualité, Modèle:Noble- devient le chef de la Chambre du roi, cogère le Trésor royal avec le Grand bouteiller, signe les chartes importantes et juge avec les pairs de France.

Le duc reçoit en outre du roi Philippe le Bel, en 1294, la dignité de lieutenant du roi, en marque de sa confiance<ref name="1738nantigny25"/>.

Diplomatie

Le roi de France le charge aussi de plusieurs missions diplomatiques.

En mars et Modèle:Date-, le duc accompagne le roi Philippe le Bel dans le sud-ouest du royaume au cours d'un voyage destiné à négocier une réconciliation avec le roi Modèle:Noble. Les deux monarques ne se rencontrent pas; alors que Philippe ne dépasse pas Dax et que Sanche séjourne à San Sebastian, les discussions ont lieu par l'intermédiaire des plénipotentiaires, le duc de Bourgogne du côté français, l'archevêque de Tolède du côté castillan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En Modèle:Date-, il fait ainsi partie d'une ambassade française envoyée par le roi à la cour pontificale dont le but est de sceller la réconciliation entre le roi Philippe le Bel et le pape Modèle:Noble, à la suite de la promulgation de la bulle Clericis laicos l'année précédente<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au début de l'année 1298, il participe à Rome aux négociations de paix franco-anglaises menées sous l'égide du pape, à titre de représentant du roi Philippe le Bel, de concert avec l'archevêque de Narbonne Gilles Aycelin, le comte de Saint-Pol Modèle:Noble, l'archidiacre de Rouen Jean de Chevry, le chantre de Reims Jean de Montreuil et le garde du sceau royal Pierre Flotte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces négociations jettent les bases du futur traité de paix franco-anglais de Montreuil, signé le Modèle:Date-.

Fin Modèle:Date-, il dirige, de concert avec le duc Modèle:Noble, l'ambassade chargée de mener en Angleterre la princesse Marguerite, demi-sœur du roi Philippe, pour y épouser le roi Modèle:Noble, conformément au traité de Montreuil. Le mariage est célébré dans la cathédrale de Canterbury le Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La succession

Dès 1297, Modèle:Noble- fait rédiger son testament. Il lègue le duché à son deuxième fils, Hugues, héritier depuis la mort de son aîné Jean, en 1283, et constitue des rentes à ses enfants<ref name="1738nantigny25"/>.

Il meurt en 1306 et est inhumé en la chapelle Saint-Georges, dite « des Ducs », de l'abbaye de Cîteaux, détruite en 1636 par les troupes du général impérial Matthias Gallas (1584-1647)<ref name="1738nantigny25"/>.

Son fils Hugues lui succède sous le nom de règne Modèle:Noble-, en Bourgogne, jusqu'à sa mort en 1315 ; il cède en 1313 ses droits sur le royaume de Thessalonique à son frère cadet Louis.

Union et postérité

En 1273, Modèle:Noble- épouse Agnès de France (1260-1325), la fille du roi de France Modèle:Noble et de Marguerite de Provence. De cette union naissent<ref name="1738nantigny25"/> :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Fin dynastie

Modèle:Portail