Liste des monarques de France
La liste des monarques de France réunit les rois et les empereurs qui ont régné sur la France, au travers des différentes constructions politiques, territoriales et dynastiques qui se succédèrent (Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens (Capétiens directs, Valois, Bourbons, Orléans) et Bonaparte). Parmi les différents moments de cette monarchie française, on distingue l'époque des royaumes francs au haut Moyen Âge, la Francie occidentale issue du partage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'Empire carolingien, le royaume de France en tant que tel jusqu'à la Révolution française, puis le Premier Empire, la Restauration, la monarchie de Juillet et enfin le Second Empire. Le dernier monarque ayant régné en France est l'empereur Modèle:Souverain2, déchu officiellement le Modèle:Date, après la défaite de Sedan. Jusqu'alors, la France avait toujours été un royaume ou un empire, hormis durant deux périodes : la Première République, du Modèle:Date au Modèle:Date, et la Deuxième République, du Modèle:Date au Modèle:Date (voir la liste des présidents de la République française).
La date de commencement de la France en tant que royaume et entité politique constituée est sujette à controverse. La date la plus reculée admise est celle de l'avènement de Clovis en 481, qui correspond globalement à l'émergence et la consolidation du Regnum Francorum. Sa conversion au christianisme lui a permis de réunir au royaume des Francs le royaume des Wisigoths, le royaume des Burgondes, le royaume de Soissons et les restes du pouvoir impérial exercés par les évêques dans les différentes cités gallo-romaines. Le territoire continue sur plusieurs siècles à s'appeler la Gaule, mais on possède depuis cette date des actes de la chancellerie de France qui attestent l'existence et la continuité d'un État franc, puis français.
Historiographie
Histoire des listes de souverains
Sous la royauté
Sous la royauté, diverses listes de souverains français ont existé et toutes n'étaient pas cohérentes ; ainsi la liste des rois représentés dans la Grand-Salle du Palais de la Cité ne coïncide pas avec celle du Registre de Guérin réalisé par le clerc Étienne de Gallardon sur ordre de l'évêque de Senlis<ref name="r3X9PTI">Archives nationales, JJ 26 = Registre E, cf. Recueil des actes de Philippe Auguste, roi de France, éd. H.-F. Delaborde, Paris, 1926, t. 1, p. XXXIII-XXXXIV.</ref>,<ref name="rDHNXAP">Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>. Ces diverses listes avaient pour particularité d'intégrer les prédécesseurs païens de [[Clovis Ier|Clovis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], à commencer par Faramond<ref group=Note>Modèle:Souverain- ne fut pas le premier roi du peuple des Francs car il descendait lui-même d'une lignée de rois Francs païens jusqu'à son père Modèle:Souverain2, lesquels ont régné sur les Francs en Germanie sur les territoires dont ce peuple était originaire, puis dans les différents royaumes Francs qui se sont constitués en Gaule après leur invasion de ce territoire qui faisait alors partie de l'Empire romain d'Occident. Les Francs saliens, les Francs rhénans et les Burgondes, un autre peuple germanique installé sur le territoire qui allait devenir la Bourgogne, avaient chacun leurs propres rois avant que ces différents royaumes fussent unifiés, même si par la suite le royaume franc fut à nouveau divisé entre Neustrie, Austrasie, Burgondie et Aquitaine.</ref>, et de suivre la suite des rois de Neustrie en excluant ceux d'Austrasie<ref name="rVBJ2FW">Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>. Les différences portaient sur la prise en compte ou non de Charles Martel, représenté comme roi à la basilique Saint-Denis ou sur le reliquaire de Saint Louis à la Sainte-Chapelle<ref>Inventaire de 1536, édité par Alexandre Vidier, Le trésor de la Sainte-Chappelle. Inventaire et documents, Paris, 1911, Modèle:P..</ref>, de Charles de Basse-Lotharingie, intégré dans le Registre de Guérin<ref name="r3X9PTI" />, ou de roi associé mais n'ayant pas régné, comme Philippe, frère aîné de Modèle:Souverain2 représenté à la Grand-Salle<ref>Camille Couderc, Le manuel d'histoire de Modèle:Souverain- de Valois, Paris, 1896, extrait des Études d'histoire du Moyen Âge dédiées à Gabriel Monod.</ref>,<ref name="rVBJ2FW" />. Du haut Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, la légende de l'origine troyenne des Francs et des Gaulois permit également aux Francs puis aux Français de faire de leurs souverains les héritiers des rois de Troie et des Gaules ; ainsi, Jean Lemaire de Belges raconta l'histoire des rois des Gaules ancêtres des rois de Troie et de France<ref>En 1530, un clerc de la cathédrale de Beauvais passa commande d'une tapisserie directement inspirée de l'ouvrage alors très célèbre Illustrations de Gaule et singularités de Troie. Les personnages, identifiés par des poèmes placés en bas des scènes, sont des personnages mythiques : Galathès, onzième roi des Gaules, Lugdus, fondateur de Lyon et treizième roi des Gaules, Rémus, fondateur de Reims et vingt-troisième roi des Gaules…</ref>. Les listes produites par les serviteurs directs de la monarchie française s'en tenaient cependant aux seuls rois des Francs et de France. La liste de lAlmanach royal, paraissant sous l'Ancien Régime et la Restauration, ne donnait que les rois et les reines depuis Hugues Capet<ref name="rDHNXAP" />.
Par les historiens
Depuis, plusieurs listes ont été établies par les historiens et pour une chronologie précise, notamment des règnes du haut Moyen Âge, on peut consulter :
- Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P. ;
- Christian Settipani et Patrick Van Kerrebrouck, La préhistoire des Capétiens, 481-987, Modèle:1re Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens [« Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France », Modèle:Rom-maj, 1], 1993, Modèle:P. ;
- Erich Zöllner, Geschichte der Franken bis zur Mitte des sechsten Jahrhundert, Munich, 1970, Modèle:P. ;
- Margarete Weidmann, « Zur Chronologie der Merowinger im 7. und 8. Jahrhhundert », Francia, 1998, Modèle:T. Mittelalter-Moyen Âge, Sigmaringen, 1999, Modèle:P..
Le baron Hervé Pinoteau donne par exemple quatre-vingt-cinq souverains de [[Clovis Ier|Clovis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] à Modèle:Souverain2 en incluant les rois d’Austrasie, les empereurs Lothaire<ref group=Note>Ce dernier régna sur la Francie médiane, un domaine allant de la mer du Nord jusqu'au centre de l'Italie, dont une partie sera plus tard annexée par la Francie occidentale, futur Royaume de France.</ref> et Modèle:Souverain3, ainsi que les rois associés sous les premiers Capétiens directs<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>.
Titulature
Titres officiels
Le titre officiel des souverains français est le même depuis le tout premier roi franc jusqu'à la Révolution. En latin, on emploie le terme de rex Francorum, qui peut se traduire, selon les époques, soit par « roi des Francs », soit par « roi des Français », terme qui est par la suite décliné en rex Franciæ. Aucune source en français ne permet de savoir comment les rois s'intitulaient en langue romane avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dans la Chanson de Roland, la titulature hésite entre « roi de France », « roi des Français » et « roi des Francs »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après 1789, le titre change en fonction des régimes, entre « roi de France », « roi des Français » et « empereur des Français ». Ces titres ont pu être complétés de titres complémentaires correspondants aux souverainetés étrangères acquises par le monarque.
- On peut cependant noter une évolution dans l'emploi des titulatures, en particulier après le règne de Philippe Auguste :
- sous les Mérovingiens, malgré les partages du royaume de Modèle:Souverain-, les descendants de ce dernier régnant sur différentes portions du territoire franc (Austrasie et Neustrie) porteront simultanément le titre de roi des Francs, manifestant par là la conscience de l'unité et de l'identité particulière du royaume des Francs<ref>Gabriel Fournier, Les Mérovingiens, Presses universitaires de France, Modèle:Coll., juin 1987, Modèle:P..</ref> ;
- sous les Carolingiens, cet usage se poursuit avec deux modifications ; l'ajout par Charlemagne des titres correspondant à ses nouvelles souverainetés : « empereur gouvernant l’Empire romain, roi des Francs et des Lombards » ; puis l'abandon après 814 par les rois de toute référence à un peuple ou une nation jusqu'au rétablissement par Modèle:Souverain3 du titre de roi des Francs<ref group=Note>C'est sous son petit-cousin Modèle:Souverain2 que le mot Francia devenu France désignera pour la première fois dans un diplôme la totalité du royaume des Francs de l'Ouest.</ref> ; il s'agissait pour Modèle:Souverain-, devenu le seul Carolingien et l'héritier des terres d'origine du royaume franc, de montrer qu'il était le continuateur légitime de la tradition franque<ref name="Symbolique royale" />,<ref group=Note>Le titre de roi des Francs sera occasionnellement repris par les souverains saxons, héritiers du royaume des Francs orientaux, mais cet usage épisodique sous Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2, sera définitivement abandonné par Modèle:Souverain2 (1056-1105).</ref> ; ce titre sera repris par ses successeurs Robertiens et Carolingiens jusqu'à Modèle:Souverain2.
- c'est sous les premiers Capétiens que commencent à apparaître des textes en langue vernaculaire, dans lesquels le titre de roi de France devient rapidement dominant. En latin, le titre officiel demeure rex Francorum, mais sous le règne de Philippe Auguste apparaît, à partir de 1190, celui de rex Franciæ, roi de France<ref>Jean-Paul Meyer, Les Fils de L'Modèle:Nobr Essai, 1998, Modèle:P.61.</ref> qui sera dès lors en concurrence avec le titre de rex Francorum jusqu'à la Révolution ; les littérateurs non officiels inventeront par ailleurs le titre de rex Galliæ pendant la Renaissance<ref name="Symbolique royale">Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècle, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>.
- Le titre officiel de roi de France, en usage jusque sous Modèle:Souverain2 puis sous la Restauration, est éventuellement complété d'autres titres acquis par les souverains français<ref group=Note>Les médailles françaises porteront encore au Modèle:S mini- siècle le rex francorum.</ref> ; ainsi :
- 1285 – 1328 : roi de France et de Navarre, par le mariage de Philippe le Bel avec Modèle:Souverain2, reine de Navarre ;
- 1494 – 1504 : roi de France, de Sicile et de Jérusalem sous Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2 ;
- 1499 – 1525 : roi de France et duc de Milan sous Modèle:Souverain2 et Modèle:François Ier ;
- 1574 – 1589 : roi de France et de Pologne sous Modèle:Souverain2<ref group="Note">Le duc d’Angoulême, futur Modèle:Souverain2, est élu roi de Pologne le Modèle:Date par la Diète de la république des Deux Nations, puis couronné le Modèle:Date au château du Wawel. Son frère, Modèle:Souverain2, meurt au château de Vincennes, près de Paris, le Modèle:Date. Le duc d’Angoulême quitte Cracovie en secret le Modèle:Date pour regagner la France par l'Autriche, Venise et la Savoie. Sacré à Reims le Modèle:Date, il prend le nom d’Modèle:Souverain- et le titre de roi de France et de Pologne. Il conservera ce titre jusqu’à sa mort.</ref>,<ref name="François">Modèle:Lien web (consulté le Modèle:Date-).</ref>,<ref name=rGTFYQU>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref> ;
- 1589 – 1789 puis 1814 – 1830 : roi de France et de Navarre, titre donné au roi de Navarre Henri de Bourbon quand il devint roi de France sous le nom de Modèle:Souverain-.
- Le titre officiel du souverain est roi des Français sous la Révolution française et la monarchie de Juillet :
- 1789 – 1792 : Modèle:Souverain2 est titré roi des Français le Modèle:Date, après les événements liés à la Révolution. Le titre sera officialisé sur le sceau royal en 1790 et dans la Constitution de 1791.
- 1830 – 1848 : le duc Louis-Philippe d'Orléans, lieutenant général du royaume, est proclamé Modèle:Souverain2, roi des Français le Modèle:Date.
- Le titre officiel du souverain est empereur des Français sous les deux empires français :
- 1804 – 1814 et 1815 : Napoléon Bonaparte, Premier consul, est proclamé [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], empereur des Français le Modèle:Date ; il complétera ce titre par ceux de roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de la Confédération suisse ;
- 1852 – 1870 : le prince Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, devient Modèle:Souverain2, empereur des Français le Modèle:Date. C'est le dernier monarque à avoir régné sur la France.
Titres officieux
Au-delà du titre officiel, les rois de France bénéficiaient de deux qualifications accordées par les papes :
- Modèle:Citation<ref>Modèle:Académie (Modèle:Nobr, 1, fig.) [consulté le Modèle:Date-].</ref>,<ref>Modèle:CNRTL [consulté le Modèle:Date-].</ref>, parce que les rois de France étaient les successeurs directs de Modèle:Souverain2, premier roi d'Occident baptisé et converti au christianisme nicéen<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P. et 127.</ref>,<ref>Joseph Leclerc, « Le roi de France, « fils aîné de l'Église ». Essai historique » dans Études, Paris, 1933, Modèle:T., Modèle:P..</ref>,<ref>Cardinal Paul Poupard, « La France fille aînée de l'Église » dans Revue des deux mondes, Paris, juillet 1986, Modèle:P. et août 1986, Modèle:P..</ref>. Le titre de « fils aîné de l'Église » n'était pas officiel mais il s'imposa progressivement comme désignant sans équivoque le roi de France. Pour être tout à fait exact, on aurait dû préciser « Fils aîné de l'Église d'Occident » ;
- Modèle:Citation<ref>Modèle:Académie (Modèle:Nobr, hist.) [consulté le Modèle:Date-].</ref>,<ref>Modèle:CNRTL [consulté le Modèle:Date-].</ref>,<ref>Entrée Modèle:Lien web (expression) des Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des Éditions Larousse [consulté le Modèle:Date-].</ref>,<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>, ce titre désigne à partir de Modèle:Souverain2 le seul roi de France. Le titre de « Très chrétien » n'était pas officiel mais en revanche le prédicat « sa majesté très chrétienne » était officiellement utilisé dans les traités.
Numérotation
Règles de numérotation
Dès la fin du Moyen Âge, on commença à numéroter les rois depuis les Mérovingiens, à partir des ancêtres mythiques de la « Première race de France »<ref>Expression utilisée par le père Dominique de Jésus-Marie pour qualifier la dynastie des Mérovingiens (Modèle:Ouvrage).</ref>. Cette numérotation débute avec le mythique Faramond, premier roi franc païen, et omet plusieurs rois, car elle ne retient que le seul souverain de Paris ou de la Neustrie durant les périodes de partages successoraux du royaume des Francs. Ainsi, dans la grand-salle du palais de la Cité, la numérotation des rois Thierry et Dagobert ne tenait pas compte des rois des Francs d'Austrasie. Sous l'Ancien Régime, les rois de France tiennent les seuls rois de Neustrie pour leurs prédécesseurs et Modèle:Souverain- est donné comme étant le « Modèle:57e de France », suivant la numérotation émise par Jean du Tillet<ref>Jean du Tillet, Recueil des rois de France.</ref>. On trouve ainsi les mentions de « Modèle:Souverain-, Modèle:68e de France » du vivant du roi<ref>Berey, l'Histoire de la monarchie françoise, Modèle:Nobr romains.</ref>, et Modèle:Souverain2 était connu comme le « Modèle:70e roi de France »<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Compte tenu du fait que les rois d'Austrasie se considéraient et se titraient « rois des Francs », ils sont désormais donnés et numérotés dans les listes de souverains francs et français. Ainsi, Hervé Pinoteau donne Modèle:Souverain2 Modèle:82e ou Modèle:83e de France<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">En fonction de la prise en compte ou non de Modèle:Souverain3 et en comptant les rois à partir de Modèle:Souverain-.</ref>. Après le partage de 843, les rois des Francs de l'Ouest, à partir de 911 et le règne de Modèle:Souverain3, sont les seuls à se titrer « rois des Francs ». Ils sont comptés dans la liste des rois français, les autres royaumes issus du partage ayant perdu conscience de leur lien avec le royaume des Francs originel, essentiellement basé en Gaule.
À noter:
- la liste des rois de France comprend deux Charles Modèle:III : Modèle:Souverain3, fils de Louis le Germanique, qui a réuni pour un temps sous sa couronne l'empire de Charlemagne avant d'être déposé par les grands du royaume, est compté « en doublon » avec Modèle:Souverain3<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Charles le Gros aurait été considéré comme un « régent » au temps de la minorité de Charles le Simple, ou bien il aurait été oublié de la numérotation à l'époque de Modèle:Souverain3, premier roi numéroté de son vivant<ref>Michel-André Lévy, dans Modèle:Article.</ref>. Entre ces deux Carolingiens, la couronne a pourtant été portée près de dix ans par Eudes, le premier roi des Francs robertien.
- Modèle:Souverain3 n'est pas comptabilisé, bien qu'il eût été couronné roi de France à Notre-Dame de Paris en vertu du traité de Troyes, car Modèle:Souverain2, qui lui contestait la couronne dans le cadre de la guerre de Cent Ans, finit par l'emporter grâce à Jeanne d'Arc d'une part et à la guerre des Deux-Roses (guerre de succession d'Angleterre) d'autre part.
Origine de la numérotation
La numérotation des grands personnages homonymes ne débute qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Le Goff (2013)">Modèle:Ouvrage.</ref>. En France, celle des rois apparaît sous le règne Modèle:Souverain2, roi de Modèle:Date à Modèle:Date<ref name="Le Goff (2013)" />. À la suite notamment de l’Histoire et culture historique dans l’Occident médiéval de Bernard Guenée<ref name="Le Goff (2013)" />,<ref name="Beaune (1996)">Modèle:Chapitre, Modèle:P., Modèle:N° Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="Lamarrigue (1999)">Modèle:Chapitre, Modèle:§ (« La distinction des rois homonymes »), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>, les historiens s’accordent pour considérer le dominicain et encyclopédiste Vincent de Beauvais comme le premier chroniqueur connu à numéroter les rois de France<ref name="Le Goff (2013)" />,<ref name="Beaune (1996)" /> ; Primat de Saint-Denis la systématise<ref name="Le Goff (2013)" />,<ref name="Beaune (1996)" />,<ref name="Lamarrigue (1999)" />.
Il est admis<ref name="Pastoureau (2015)">Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref> que Modèle:Souverain2, roi de France de Modèle:Date à Modèle:Date, est le premier à se donner un numéro d’ordre<ref name="Bonnet (2016)">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Ghislain Brunel, « Les cisterciens et Modèle:Souverain2. Un portrait du roi idéal dressé par les moines de Royaumont et de Chaalis », Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, 2007, Modèle:P..</ref>. Modèle:Souverain2, roi de France de Modèle:Date à Modèle:Date, est le premier des « Louis » à prendre un numéro d’ordre<ref name="Bonnet (2016)" /> ; son successeur, Modèle:Souverain2, roi de France de Modèle:Date- à Modèle:Date, le premier à graver son numéro d’ordre sur la matrice de son sceau<ref name="Bonnet (2016)" /> ; et son successeur, Modèle:Souverain2, roi de France de Modèle:Date- à Modèle:Date, le premier à graver son nom associé à son numéro d’ordre sur les monnaies royales<ref name="Bonnet (2016)" />. Le numéro d’ordre de Modèle:François Ier, roi de France de Modèle:Date- à Modèle:Date, ne lui a été attribué qu’après sa mort, par rétronymie, afin de prévenir la confusion avec son petit-fils, Modèle:Souverain2, roi de France de Modèle:Date à Modèle:Date<ref name="Bonnet (2016)" />.
Liste des monarques de France
Mérovingiens (481-751)
La plupart des Mérovingiens ne règnent que sur une partie du royaume des Francs, au gré des partages. Néanmoins, ils portent tous le titre de « roi des Francs » Modèle:Langue, et non celui de « roi de Reims » ou de « roi d'Austrasie », ce qui témoigne d'une conscience de l'unité du Modèle:Langue<ref>Gabriel Fournier, Les Mérovingiens, Presses Universitaires de France, collection Que sais-je ?, juin 1987, Modèle:P..</ref>,<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>.
Vue d'artiste<ref group="Note" name="Portraits">Pour les monarques antérieurs aux Valois, les images sont de pure convention, datant pour la plupart de plusieurs siècles après leur règne.</ref> | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes |
---|---|---|---|---|
Fichier:Jean de Tillet - Clovis Ier roy crestien - Recueil des rois de France.jpg | Modèle:Souverain2 (vers 466 – Modèle:Date-) |
481 | 511 | Fils de Modèle:Souverain2, il conquiert la majeure partie de la Gaule et se convertit au christianisme. Son royaume est partagé entre ses quatre fils à sa mort. |
Clodomir | [[Clodomir|Clodomir {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (vers 495 – Modèle:Date-) |
511 | 524 | Aîné des fils survivants de Modèle:Souverain2 et Clotilde, il hérite du royaume d'Orléans. Tué à la bataille de Vézeronce. Ses deux premiers fils sont exécutés sur l'ordre de ses frères Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2, mais le troisième, Clodoald, en réchappe et entre dans les ordres. |
Thibaut | Modèle:Souverain2 (vers 485/490 – 534) |
511 | 534 | Également appelé « Théodoric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} ». Fils aîné de Modèle:Souverain2 (mais pas de Clotilde), il hérite du royaume de Reims. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 504 – 548) |
534 | 548 | Également appelé « Modèle:Souverain- ». Fils et successeur de Modèle:Souverain2 à Reims. |
Thibaut | [[Thibaut (roi des Francs)|Thibaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (vers 535 – 555) |
548 | 555 | Également appelé « Théodebald ». Fils et successeur de Modèle:Souverain2 à Reims. Il meurt sans descendance et son royaume revient à son grand-oncle Modèle:Souverain2. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 497 – Modèle:Date-) |
511 | 558 | Cadet des fils survivants de Modèle:Souverain2 et Clotilde, il hérite du royaume de Paris. Il meurt sans fils en 558 et son royaume revient à son frère Modèle:Souverain2. |
Fichier:ClotaireIer Jean de Tillet-Recueil des rois de France.jpg | Modèle:Souverain2
« le Vieux » |
511 | 561 | Benjamin des fils survivants de Modèle:Souverain2 et Clotilde, il hérite du royaume de Soissons. Il réunifie le royaume franc à la mort de son frère Modèle:Souverain2 en 558. Son royaume est partagé entre ses quatre fils à sa mort. |
Caribert | Modèle:Souverain2 (vers 521 – 567) |
561 | 567 | Aîné des fils survivants de Modèle:Souverain2, il hérite du royaume de Paris. Mort sans descendance mâle. Son royaume est partagé entre ses frères à sa mort. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 535 – 575) |
561 | 575 | Également appelé « Modèle:Souverain- ». Benjamin des fils survivants de Modèle:Souverain2, il hérite du royaume de Reims. Il est assassiné à l'instigation de Frédégonde, la femme de son frère Modèle:Souverain2. Son fils Modèle:Souverain2 lui succède. |
Fichier:Portrait Roi de france Chilpéric roy de France.jpg | Modèle:Souverain2 (vers 525 – Modèle:Date-) |
561 | 584 | Deuxième des fils survivants de Modèle:Souverain2, il hérite du royaume de Soissons. Mort assassiné. Son fils Modèle:Souverain2 lui succède. |
Gontran | [[Gontran (roi)|Gontran {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (vers 533 – Modèle:Date-) |
561 | 592 | Troisième des fils survivants de Modèle:Souverain2, il hérite du royaume d'Orléans. Mort sans descendance mâle, il lègue son royaume à son neveu Modèle:Souverain2. Reconnu comme saint. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
575 | 596 | Fils de Modèle:Souverain2 et Brunehaut. Roi d'Austrasie, puis également de Bourgogne et de Paris à partir de 592. Son royaume est partagé entre ses fils Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (585 – 612) |
596 | 612 | Également appelé « Modèle:Souverain- ». Fils de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie. Trahi par son frère Modèle:Souverain2, il est vaincu à Tolbiac en 612, puis assassiné. Son royaume revient à son frère. |
Thibaut | Modèle:Souverain2 (587 – 613) |
596 | 613 | Également appelé « Modèle:Souverain- ». Fils de Modèle:Souverain2. Roi de Bourgogne, puis également d'Austrasie à partir de 612. Son fils Modèle:Souverain2 lui succède. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 601 – Modèle:Date-) |
613 | 613 | Également appelé « Modèle:Souverain- ». Fils de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie et de Bourgogne. Il est exécuté par le roi de Neustrie Modèle:Souverain2, qui s'empare ainsi de son royaume. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2
« le Jeune » |
584 | 629 | Fils de Modèle:Souverain2 et de Frédégonde. Roi de Neustrie, il réunifie le royaume franc en 613. Son royaume est partagé entre ses deux fils à sa mort. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 602/605 – Modèle:Date-) |
623 | 639 | Fils aîné de Modèle:Souverain2. Roi associé d'Austrasie jusqu'à la mort de son père, puis roi des Francs excepté l'Aquitaine, et enfin seul roi des Francs à la mort de son frère cadet Modèle:Souverain2 en 632. Son royaume est partagé entre ses deux fils à sa mort. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 606/610 – Modèle:Date-) |
629 | 632 | Fils cadet de Modèle:Souverain2. Roi d'Aquitaine. Son royaume revient à son frère Modèle:Souverain2 à sa mort. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (631 – Modèle:Date-) |
639 | 656 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « le Fainéant » (633 – Modèle:Date-) |
639 | 657 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi de Neustrie et de Bourgogne. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « l'Adopté » (vers 650 - 662) |
656 | 662 | Fils hypothétique de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 652 – 673) |
657 | 673 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi de Neustrie et de Bourgogne. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 655 – 675) |
662 | 675 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie, puis de tout le royaume franc à partir de 673. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 657 – 691) |
675 | 691 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi de Neustrie en 673, puis de 675 à 679, et du royaume franc tout entier à partir de 679. |
Thibaut | Modèle:Souverain2 (vers 670 – 676) |
675 | 676 | Fils prétendu de Modèle:Souverain2, placé sur le trône d'Austrasie par le maire du palais Ébroïn. |
Thibaut | Modèle:Souverain2 (vers 652 – Modèle:Date-) |
676 | 679 | Fils de Modèle:Souverain2. Roi d'Austrasie. Canonisé le 10 septembre 872. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 677 – 694) |
691 | 694 | Fils ainé de Modèle:Souverain2. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 683 – 711) |
694 | 711 | Fils de Modèle:Souverain2. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 699 – 715) |
711 | 715 | Fils de Modèle:Souverain2. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 671 – 721) |
715 | 721 | Fils probable de Modèle:Souverain2. Élu roi de Neustrie en 715, sous l'égide du maire du palais Rainfroi. Il devient roi de tous les Francs après la mort de son concurrent Modèle:Souverain2, en 719. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 685 – 719) |
717 | 719 | Fils probable de Modèle:Souverain2, placé sur le trône d'Austrasie par le maire du palais Charles Martel, en lutte contre les Neustriens Modèle:Souverain2 et Rainfroi. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 713 - 737) |
721 | 737 | Fils de Modèle:Souverain2. Il est placé sur le trône par Charles Martel après la mort de Modèle:Souverain2. |
Interrègne (737 – 743). | ||||
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2
« le Fainéant » |
743 | 751 | D'ascendance incertaine. Placé sur le trône par le maire du palais Pépin le Bref, il est déposé par ce même Pépin en Modèle:Date- et finit cloîtré dans un monastère. |
Carolingiens (751-987)
Modèle:Article détaillé Modèle:N.B. : en bleu, les rois ne faisant pas partie de la lignée des Carolingiens. Ces derniers, issus des Robertiens (famille de la noblesse franque), furent élus en attendant qu'un Carolingien en capacité puisse reprendre le trône.
Vue d'artiste | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes |
---|---|---|---|---|
Pépin III « le Bref » (vers 715 – Modèle:Date-) |
novembre 751 |
Modèle:Date- 768 |
Devient maire du palais de Neustrie à la mort de son père Charles Martel, en 741, puis d'Austrasie après le retrait de son frère Carloman. Il dépose Modèle:Souverain2 et est élu roi des Francs en Modèle:Date-. Sacré en novembre 751 à Soissons par les évêques, puis à nouveau en 754 par le pape Modèle:Souverain2 à Saint-Denis. | |
Fichier:Carloman I.jpg | Modèle:Souverain2 (vers 751 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 768 |
Modèle:Date- 771 |
Fils cadet de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon. Sacré avec son père et son frère aîné Charles en 754. Le royaume franc est partagé entre les deux frères à la mort de Pépin, Carloman obtenant l'Austrasie, l'Alémanie, la Thuringe, et les pays tributaires. Sa mort prématurée permet à Charles de réunifier le royaume. |
Charlemagne | Charlemagne (Modèle:Souverain- « le Grand ») (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 768 |
Modèle:Date- 814 |
Fils aîné de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon. Sacré avec son père et son frère cadet Carloman en 754. Il obtient la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine à la mort de son père, puis le reste du royaume franc à la mort de son frère. Il est sacré empereur d'Occident par le pape Modèle:Souverain2 le Modèle:Date- à Rome. Il meurt d'une pneumonie le Modèle:Date-. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « le Pieux » ou « le Débonnaire » (778 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 814 |
Modèle:Date- 840 |
Fils de Charlemagne et d'Hildegarde de Vintzgau. Couronné empereur d'Occident associé par son père le Modèle:Date-, sacré par le pape Modèle:Souverain2 à Reims le Modèle:Date-. Déposé le Modèle:Date- par son fils Lothaire, restauré le Modèle:Date-. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « le Chauve » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 843 |
Modèle:Date- 877 |
Benjamin des fils de Louis le Pieux, le seul par sa deuxième femme Judith de Bavière. En 843, il reçoit la Francie occidentale par le traité de Verdun qui divise l'Empire franc. Sacré à Orléans le Modèle:Date-. Après la mort de son neveu Modèle:Souverain3, il est sacré empereur d'Occident par le pape Modèle:Souverain2 à Rome le Modèle:Date-. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « le Bègue » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 877 |
Modèle:Date- 879 |
Fils aîné de Modèle:Souverain2 et d'Ermentrude d'Orléans. Sacré à Compiègne le Modèle:Date-. |
Modèle:Souverain- et Carloman | Modèle:Souverain2 (vers 864 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 879 |
Modèle:Date- 882 |
Fils de Modèle:Souverain2 et d'Ansgarde de Bourgogne, ils sont élus pour succéder conjointement à leur père. Sacrés à Ferrières en Modèle:Date-. Modèle:Souverain- meurt sans descendance, et Modèle:Souverain- devient seul roi jusqu'à sa propre mort, également sans descendance. |
Modèle:Souverain2 (vers 867 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 879 |
Modèle:Date- 884 | ||
Modèle:Souverain- le Gros | Modèle:Souverain2 « le Gros » (839 – Modèle:Date-) |
juin 885 |
novembre 887 |
Troisième fils de Louis le Germanique, lui-même fils cadet de Louis le Pieux. Il est élu par les grands du royaume à la place du jeune Charles le Simple, dernier fils de Modèle:Souverain2. Incapable de faire face aux Normands, il est déposé en Modèle:Date-. |
Fichier:Eudes, fils de "Robert Ier le Fort" et comte de Paris, fut couronné roi de France en 888 à Saint-Corneille de Compiègne par Gauthier, archevêque de Sens.png | [[Eudes (roi des Francs)|Modèle:Souverain-]] (852 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 888 |
3 janvier 898 |
De la dynastie des Robertiens, il est titré comte de Paris au moment de son élection, en 888, à la mort de Charles le Gros. Sacré à Compiègne le Modèle:Date-, puis à Reims plus tard la même l'année. |
Modèle:Souverain- le Simple | Modèle:Souverain2 « le Simple » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
3 janvier 898 |
Modèle:Date- 922 |
Troisième fils de Modèle:Souverain2, le seul par sa deuxième femme Adélaïde de Frioul. Il est écarté de la succession de son frère Modèle:Souverain2 en 884 en raison de son jeune âge. Sacré à Reims le Modèle:Date- (alors qu'Eudes règne encore), il ne devient réellement roi qu'à la mort de celui-ci en 898. Les grands du royaume le déposent en 922 et élisent le duc Robert pour le remplacer. Il est capturé après la bataille de Soissons en 923 et meurt en captivité. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 (vers 860 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 922 |
Modèle:Date- 923 |
De la dynastie des Robertiens, frère d'Eudes. Sacré à Reims le Modèle:Date-. Tué à la bataille de Soissons l'année suivante. |
Raoul | [[Raoul (roi des Francs)|Raoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (vers 890 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 923 |
Modèle:Date- 936 |
De la dynastie des Bivinides, époux d'Emma, fille de Modèle:Souverain-. Il est élu roi à la mort de celui-ci par les grands du royaume, qui refusent de rendre la couronne à Modèle:Souverain3. Sacré à Soissons le Modèle:Date-. Mort de pédiculose corporelle sans laisser d'enfant mâle. |
Modèle:Souverain- | Modèle:Souverain2 « d'Outremer » (vers 920 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 936 |
Modèle:Date- 954 |
Seul fils de Modèle:Souverain3 et d'Edwige de Wessex, il ne devient roi qu'à la mort de Raoul. Sacré à Laon le Modèle:Date-. Mort des suites d'une chute de cheval. |
Lothaire | [[Lothaire (roi des Francs)|Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (941 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 954 |
Modèle:Date- 986 |
Fils de Modèle:Souverain2 et de Gerberge de Saxe, il succède à son père sous la régence de son oncle Brunon de Cologne jusqu'en 961. Sacré à Reims le Modèle:Date-. |
Modèle:Souverain2 « le Fainéant » (vers 967 – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 986 |
Modèle:Date- 987 |
Fils de Lothaire et d'Emma d'Italie. Sacré à Compiègne le Modèle:Date- comme roi associé. Mort sans descendance des suites d'une chute de cheval. |
Capétiens
Capétiens directs (987-1328)
Modèle:Article détaillé Modèle:N.B. : en rouge, les rois associés à leur père mais n'ayant pas régné. En effet, jusqu'à [[Philippe II Auguste|Philippe Modèle:II]], les héritiers du trône étaient sacrés du vivant de leur père afin de garantir le maintien de la dynastie et d'éviter d'éventuels conflits de succession.
Valois (1328-1589)
Bourbons (1589-1792)
Bonaparte (1804-1814)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1804 |
Modèle:Date- 1814 |
Premier consul de la République depuis 1799, puis Consul à vie à partir de 1802, il devient empereur des Français par la Constitution du 28 floréal de l'an XII (18 mai 1804), approuvée par plébiscite le Modèle:Date-. Il est sacré le Modèle:Date- en la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Déchu par le Sénat le Modèle:Date-, il abdique le lendemain en faveur de son fils, puis le 6 sans conditions. |
Bourbons (1814-1815)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Souverain2 « le Désiré » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1814 |
Modèle:Date- 1815 |
Frère cadet de Modèle:Souverain2, il se proclame roi le jour de la mort de son neveu Modèle:Souverain2, le Modèle:Date-. Il ne le devient effectivement que le Modèle:Date-, après l'abdication de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. À l'annonce du retour de ce dernier, il s'enfuit de Paris dans la nuit du Modèle:Date-. |
Fichier:Coat of Arms of the Bourbon Restoration (1815-30) (1).svg |
Bonaparte (1815)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1815 |
Modèle:Date- 1815 |
Rentre à Paris le Modèle:Date-. Il abdique pour la deuxième fois le Modèle:Date-, quatre jours après la défaite de Waterloo, en faveur de son fils Modèle:Napoléon II, mais ce dernier n'est jamais proclamé ni reconnu. | ||
Modèle:Souverain2 (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1815 |
Modèle:Date- 1815 |
Durant l'intervalle qui sépare l'abdication de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] du retour de Modèle:Souverain2, la France est dirigée par une commission de gouvernement, appelée commission Napoléon II, présidée par Joseph Fouché. |
Bourbons (1815-1830)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Souverain2 « le Désiré » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1815 |
Modèle:Date- 1824 |
Rentre à Paris le Modèle:Date-, le lendemain de la dissolution de la commission de gouvernement. Jamais sacré et mort sans descendance, il est le dernier monarque de France mort au pouvoir. |
||
Modèle:Souverain2 (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1824 |
Modèle:Date- 1830 |
Frère cadet de Modèle:Souverain2, il est sacré à Reims le Modèle:Date-. Il est le plus vieux roi de France à son avènement (66 ans) comme à son décès (79 ans). Confronté aux Trois Glorieuses, il abdique en faveur de son petit-fils « [[Henri d'Artois|Henri Modèle:V]] », mais ce dernier n'a jamais été proclamé. |
Orléans (1830-1848)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
[[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] « le Roi-Citoyen » (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1830 |
Modèle:Date- 1848 |
Descendant de Modèle:Souverain2, cousin éloigné de Modèle:Souverain2, il est proclamé roi des Français après les Trois Glorieuses. Confronté à la révolution de 1848, il abdique en faveur de son petit-fils « [[Philippe d'Orléans (1838-1894)|Louis-Philippe Modèle:II]] », mais l'Assemblée refuse de le reconnaître et proclame la Deuxième République. |
Bonaparte (1852-1870)
Portrait | Nom | Début du règne | Fin du règne | Notes | Armoiries |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Napoléon III (Modèle:Date- – Modèle:Date-) |
Modèle:Date- 1852 |
Modèle:Date- 1870 |
Neveu de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Élu président de la République en 1848, il mène le coup d'État du 2 décembre 1851 mettant en place une présidence décennale autoritaire. L'année suivante, il rétablit la dignité impériale après un plébiscite conduisant à la proclamation du Second Empire le Modèle:Date-, devenant empereur des Français. La République est proclamée deux jours après sa capture à la bataille de Sedan mais il n'est déchu officiellement que le Modèle:1er Modèle:Date-. |
Notes et références
Notes
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