Saint-Rambert-en-Bugey

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Rambert-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Saint-Rambert-en-Bugey est situé dans le Jura méridional, dans les montagnes du Bugey, au débouché de la vallée de l'Albarine, à Modèle:Unité d'altitude. Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Une station météorologique est ouverte le Modèle:Date- à Modèle:Unité d'altitude Modèle:Coord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Saint-Rambert-en-Bugey possède un climat de type semi-continental.
La vallée est située dans une zone climatique de transition : en automne, alors que la plaine de l'Ain, située à quelques kilomètres, se trouve en pleine zone de brouillard, la vallée de l'Albarine reste ensoleillée jusqu'à Torcieu ; la brise de montagne, canalisée par la cluse des Hôpitaux, chasse la brume<ref name="clim">Modèle:Ouvrage.</ref>

Relief et géologie

Fichier:St Rambert 01.jpg
Saint-Rambert-en-Bugey vue de des montagnes environnantes.

La partie de la cluse sinueuse où est bâtie la ville est dirigée du nord-est au sud-ouest.

Hydrographie

Fichier:Le Brevon à Saint-Rambert-en-Bugey.jpg
Modèle:Centrer

La ville est traversée dans sa longueur par la rivière Albarine<ref name="sandre">Modèle:Sandre</ref> très fréquentée par les pêcheurs à la mouche pour son peuplement en truites fario et en ombres communs.

Trois affluents rejoignent l'Albarine à Saint-Rambert-en-Bugey :

  • la Mandorne, au niveau du lieu-dit le Moulin à Papier ;
  • le Brevon, au niveau de l'église ;
  • la Câline, à Serrières.

Urbanisme

Typologie

Saint-Rambert-en-Bugey est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Saint-Rambert-en-Bugey est constituée schématiquement de deux parties distinctes: la "vieille ville", anciennement enceinte dans les murs de la ville, qui étire une double rangée d'habitations anciennes en amont de l'église, et, en aval, des bâtiments (usines, cités ouvrières, maisons de contremaîtres et "châteaux" des propriétaires) de la filature de la Schappe

Saint-Rambert a vu sa richesse architecturale se perdre au fur et à mesure de son histoire.

Dès 1602, son château est détruit. Les remparts sont détruits par des crues, les portes de la ville démontées pour faciliter la circulation, l'abbaye détruite à la suite de la Révolution de 1789.

La révolution industrielle a marqué profondément la physionomie de la cité. On remarque les restes d'un très rare ensemble de cités ouvrières, de villas de contremaitres, de châteaux de directeurs et d'usines textiles datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Schappe).

Autrefois surnommé la « Venise du Bugey<ref>Modèle:Lien web.</ref> » à cause de son canal qui traversait le bourg et de ses fontaines monumentales, Saint-Rambert a vu son canal couvert et ses fontaines détruites lors des opérations de bétonnage des années 1960.

Image panoramique très large et peu haute
La ville de Saint-Rambert-en-Bugey vue du château de Cornillon.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (22,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Route nationale

La ville est traversée par la route départementale D 1504, ancienne « route nationale 504 ».

Autres routes

Modèle:Liste horizontale

Voie ferrée

Fichier:Gare Saint Rambert en Bugey.jpg
La gare de Saint-Rambert-en-Bugey.

Modèle:Article détaillé La gare de Saint-Rambert-en-Bugey est située sur la Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière). Elle est desservie<ref name="SNCFTERGare">Modèle:Lien web.</ref> par des trains TER Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre la gare de Lyon-Perrache et celles de :

Saint-Gervais ; Évian ; Chambéry-Challes-les-Eaux ; Genève.

La station de Saint-Rambert a été mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève.

Rues de Saint-Rambert-en-Bugey

Les autres voies de Saint-Rambert-en-Bugey sont : Modèle:Colonnes

Les hameaux de la commune

Modèle:Colonnes

Toponymie

Au cours des siècles, Saint-Rambert-en-Bugey s'est appelé

Hydronyme d'origine gauloise, reposant soit sur une forme gauloise °BEBRŌNNO, soit sur une forme gallo-romane °BEBRŌNE. Le radical BEBR- est celui du gaulois °BEBROS ou °BEBRUS « castor », adapté en bas-latin sous la forme BEBER. Le second élément de l'hydronyme est soit le gaulois ONNO « cours d’eau » (cas le plus probable), soit un suffixe de présence gallo-roman -ŌNE, d'où le sens global de « rivière aux castors », ou éventuellement « endroit où il y a des castors ».

Fichier:Castor (2).jpg
Un castor dans l'Albarine, le 13 décembre 2017.

avec le latin locellus, diminutif de locus, « lieu »

de Ragnebert qui y fut assassiné en 680.

  • Sanctus Ranegbertus en 1137<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Sancto Raniberto en 1206<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Sanctum Rainebertum en 1213<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Sanctus Rainegbertus Jurensis et Sanctus Rambertus en 1275<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Sanctus Renebertus en 1280<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Sanclus Regribertus Jurenfis en 1538<ref name="diderot">Modèle:Ouvrage.</ref>
  • Sainct Rambert et Sainct Raingbert en 1563<ref name="Noms de Lieux"/>
  • Saint Rambert-de-Joux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

de par la proximité des Monts Jura ou Mont Joux.

La commune a aussi été surnommée :

  • « la Venise du Bugey », au temps de son canal et de ses fontaines monumentales
  • « la petite Sibérie », par les troupes allemandes, pendant la guerre de 1939-1945<ref name="dicarlo"/>

Les habitants emploient couramment l'abréviation « Saint-Ran »..

Histoire

Fichier:Domitien.png
Saint Domitien.
Fichier:Ragnebert.png
Saint Rambert.

Antiquité

Charles Athanase Walckenaer donne le district de Saint-Rambert comme étant le territoire des Ambarres<ref name="ambarre">Modèle:Ouvrage.</ref>

Origines légendaires de la ville

Selon la légende, les origines de la ville de Saint-Rambert remontent à saint Domitien, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Domitien aurait fondé un monastère et un hospice sur les bords du Brevon, vers 440. Ce « désert », où se cachait précédemment des « faux-monnayeurs », se nommait Bébronne. Modèle:Article détaillé

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Ragnebert, un noble et pieux chevalier franc (un "leude") est victime d'obscures intrigues de pouvoir sous le règne du « roi fainéant » Thierry III. Exilé dans le Bugey par Ebroïn, le maire du palais, il est assassiné sur ses ordres le Modèle:Date, sur le chemin de l'abbaye. Une croix de pierre, placée à quelques pas du pont du Brevon, indique l'endroit où il aurait été mis à mort par deux « sicaires ».

D'après la légende, les prodiges se multiplièrent sur le tombeau de Ragnebert et le lieu devint rapidement un important lieu de pèlerinage. En peu de temps, il se forma sous la protection de l'abbaye un bourg qui prit le nom du martyr. Cette dévotion connaît au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une diffusion régionale en atteignant, par l’intermédiaire du monastère de l’Île Barbe (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, Lyon), les comtés de Forez (Saint-Rambert-sur-Loire, Loire) et d’Albon (Saint-Rambert-d'Albon, Drôme). Modèle:Article détaillé

Les reliques de Rambert et Domitien sont toujours conservées dans l'église paroissiale Saint-Antoine.

Moyen Âge

L’Abbaye de Saint-Rambert se trouve au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'apogée de sa puissance. Indépendante de toute suprématie temporelle, elle ne relève que du pape pour la question canonique. Elle possède des domaines jusqu'en Savoie, et se trouve un des petits états les plus riches du Bugey<ref name="hippo">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1191, une bulle du pape Célestin III, où l'on énumère les bénéfices de l'Abbaye<ref name="guichenon">Modèle:Ouvrage.</ref>, montre que son étendue était plus considérable que celle du canton actuel.

La construction du château de Cornillon, sur un éperon rocheux au-dessus de la ville, permet à l'Abbaye d'assurer seule son indépendance et sa sécurité.

En 1196, l'abbé Régnier cède à Thomas, comte de Savoie, le château de Cornillon en échange de sa protection.

Modèle:Article détaillé

La guerre contre le Dauphiné

Vers 1282, le conflit entre la maison de Savoie et celle du Dauphiné gagne le Bugey. Situé à la « frontière », Saint-Rambert reçoit en 1288 du comte de Savoie Amédée V des franchises et des privilèges semblables à ceux de la ville de Bourg. Le château de Cornillon, dernier bastion savoyard sur la route qui mène à Pont d’Ain, est une place importante dans cette guerre d'escarmouches, de sièges et d'expéditions punitives. Des chevauchées partent de Saint-Rambert pour aller ravager la plaine de l'Ain<ref name="kersu">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette position stratégique va accroitre l'importance du bourg de Saint-Rambert qui s’entoure de remparts et devient une ville de garnison et de stockage du matériel militaire. Le Modèle:Date, le traité de Paris met fin au conflit.

Saint-Rambert en Savoie

Le bourg obtient rapidement franchises et privilèges. Il devient notamment la résidence obligée des juge-mages du Bugey et se développe considérablement.

Saint-Rambert reste savoyard jusqu'en 1601 et la signature du traité de Lyon.

Ancien Régime

Fichier:Chateau de Cornillon 05.JPG
Ruines du château de Cornillon.

En 1601, le traité de Lyon rattache Saint-Rambert à la France. Le château de Cornillon est détruit en 1602 par le maréchal de Biron.

En 1607, le duc de Nemours Henri de Savoie obtient du roi Henri IV la réunion des justices s’exerçant sur ses marquisats de Saint-Sorlin et Saint-Rambert et ses baronnies de Chazey, Poncin et Cerdon ; la centralisation se fait à Saint-Rambert, ainsi sauvé de la désertification et de la ruine qui la menaçaient<ref name="perrot">Modèle:Ouvrage.</ref> : en effet, la ville doit faire face à la concurrence de la route Lyon-Bellegarde passant par Nantua, plus courte que la route Lyon-Bellegarde passant par Saint-Rambert et Belley (de Bellegarde, on rejoint Genève). En 1607 également, un collège est fondé à Saint-Rambert par Claude Guichard.

L'industrie textile est la plus importante des industries de la ville, reconnue pour l'excellente qualité de sa production de toile de chanvre (nappe, serviette, etc.). Un bureau de visite et de marquage des toiles, créé en 1738, lutte contre les nombreuses malfaçons et contrefaçons.

Les habitants sont pour la plupart pauvres et la ville insalubre. Des épidémies déciment de temps à autre la population. Des tanneurs travaillent en ville (en 1767, il y a cinq tanneries à Saint-Rambert-en-Bugey), malgré les interdictions. Ces commerces locaux empuantissent les alentours. En 1697, la muraille "au devant de l'église" est emportée par une crue.

En 1748, la « porte d'en haut » est détruite pour agrandir le chemin royal de Lyon à Chambéry.

Le don gratuit, la mauvaise gestion des syndics et un mauvais procès contre les Chartreux de Portes, qui réclament que la justice de leur seigneurie de Saint-Sorlin soit rendue à Lagnieu, ruine la ville : en 1771, le parlement de Dijon ordonne que la justice du marquisat de Saint-Sorlin soit exercée à Lagnieu. Les magistrats de Saint-Rambert sont déboutés de leur recours en 1773 et la communauté condamnée à payer les frais du procès. Elle doit piocher dans les économies de l'hôpital pour faire face à cette dépense. Le siège de la justice à Saint-Rambert est disloqué.

Révolution française

Sous la Terreur, la déchristianisation imposant le changement des noms de lieux à consonance chrétienne, Saint-Rambert est rebaptisé Montferme.

Un bataillon de volontaires du district de Saint-Rambert se forme lors de la levée en masse décrétée le Modèle:Date. Le bataillon de Montferme combat dans l'Armée des Alpes sous les ordres de Kellerman, puis de Dumas<ref name="Montferme">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Balmettes2.png
"La défense héroïque des Balmettes".

Alphonse de Lamartine nous a laissé cette description de Saint-Rambert au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

Modèle:Citation

En mars 1814, lors de la campagne de France qui voit [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] tenter d'arrêter l'invasion de la France, des paysans et des gardes nationaux de Tenay et de Saint-Rambert se joignent aux hommes du [[23e régiment d'infanterie (France)|Modèle:23e d'infanterie]] de ligne et tiennent tête à un détachement de 600 Autrichiens au lieu-dit les Balmettes, vers Torcieu

Modèle:Article détaillé

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Tournier portraitw.jpg
Joseph Tournier.

La révolution industrielle a profondément marqué la physionomie de la ville. L'histoire de Saint-Rambert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est totalement liée à celle de la filature de la Schappe.
En 1905, l'abbé Tournier, l'un des cofondateurs de la revue Le Bugey, crée à Saint-Rambert la première association de parents d'élèves<ref name="AFCSR">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1908, monsieur Bois, propriétaire, loue pour dix années sa papeterie de Caline pour 12 000 F. l'an (avec faculté de rachat de Modèle:Unité) à la société Henri Thouvard et Delafon, d'Entre-deux-Guiers (Isère). Le matériel neuf acheté aux établissements Bouvier et Paul, de Grenoble, permet de pousser la production de Modèle:Nobr par mois à Modèle:Nobr par mois. monsieur Bois décède en Modèle:Date-. Le mois suivant, l'usine est fermée pour cause de guerre puis liquidée. André Navarre, célèbre industriel papetier (et ancien patron d'Henri Thouvard) achète le matériel de l'usine moyennant Modèle:Unité Il cède les lieux en 1923 à Voisin & Pascal, sans la machine à papier.

Seconde Guerre mondiale<ref name="dicarlo">Modèle:Ouvrage.</ref>

Fichier:Reculafol-6-juillet-1944.jpg
Un train couché dans l'Albarine au pont de Reculafol à la suite d'un sabotage effectué par la Résistance le 9 juin 1944. Cette photo a été prise par un officier allemand le 6 juillet 1944, quelques minutes avant une attaque du maquis au cours de laquelle cet officier a été tué. Son appareil photo est récupéré par les maquisards et la pellicule développée.

Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey abrite plusieurs groupes de résistants, mais également un noyau organisé de miliciens.
Saint-Rambert fait partie des villes où se fera un dépôt de gerbes clandestins, simultanément au défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.

À partir de 1944, l'axe ferroviaire stratégique Ambérieu-Culoz est régulièrement saboté par les maquisards, notamment au pont de Reculafol.
Le Modèle:Date, au cours de l'attaque d'un train blindé, 6 soldats allemands sont tués. Simultanément, une patrouille allemande est attaquée dans la ville.

Le Modèle:Date-, la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investissent la ville en guise de représailles. Après une brève tentative de résistance, les maquisards doivent décrocher et se cacher où ils le peuvent.
Des barrages sont établis aux entrées de la ville où de nombreuses personnes sont arrêtées. Plus de 250 ouvriers de la filature de la Schappe sont parqués dans la cour de l'usine, de 14 h 30 à 22 h, et 30 otages, pris au quartier du four-à-chaux, à l'abbaye et à la mairie, sont parqués sous la Grenette (l'ancien marché couvert de Saint-Rambert, mairie actuelle).

Dix-huit otages sont libérés, mais 12 d'entre eux sont mitraillés à 21 h 45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages).

Fichier:Otage-Saint-Rambert.JPG
Plaque commémorative des otages exécutés le 7 juillet 1944 à Saint-Rambert-en-Bugey.

Meurent sur le coup :

  • Louis Multin, 20 ans, originaire de Druillat et horticulteur à Bourg.
  • Le docteur Michel Temporal, 58 ans, maire de la ville ;
  • Pierre Chatton, 36 ans, chef du ravitaillement ;
  • Louis Golzio, 53 ans, secrétaire de mairie ;
  • Dominique Molinero, 43 ans, mécanicien ;
  • Joseph Arena, 58 ans, ouvrier ;
  • Joanny Pollet, 46 ans, camionneur de Villeurbanne ;

Trois otages, grièvement blessés, seront emmenés à l'hôpital de Nantua. Reconnus lors d'une descente des nazis dans l’hôpital, ils seront fusillés une seconde fois dans la carrière de la Croix-Chalon, certains sur leurs civières. Il s'agit de :

  • André Burtschell, 36 ans, juge de paix à Saint-Rambert ;
  • Pierre Gayat, 46 ans, secrétaire de mairie ;
  • Adrien-Joseph Marguin, 50 ans, garde champêtre.

Deux otages, blessés plus légèrement, s'en sortiront en vie :

  • Louis Lannezval, 43 ans, hôtelier et maquisard ;
  • Victor de Féo, 41 ans.

Le chauffeur de taxi André Rigaud, arrêté dans la journée à un barrage, passé à tabac et interné à la Schappe, est abattu à 22 heures, lors de la libération des ouvriers. Lors de son arrestation, il était en mission commandée<ref>Modèle:Lien web</ref> pour le maquis Chico (réseau DITCHER Tiburce-Buckmaster) sous les ordres du capitaine Jean-Paul Archambault.

Centre important de la Résistance, Saint-Rambert-en-Bugey sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze<ref name="CdG">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Politique et administration

Tendances politiques

Modèle:Article détaillé

Administration municipale

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/débutModèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Boîte déroulante/fin

Politique environnementale

  • Depuis 2002, le Syndicat intercommunal d'aménagement du bassin versant de l'Albarine rassemble 27 communes du bassin versant de l'Albarine, dont la commune de Saint-Rambert-en-Bugey, pour agir en faveur de l'eau et des milieux aquatiques.

Jumelage

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Rambertois<ref name="Nom habitants">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/introduction

Enseignement

La ville possède :

  • une école primaire : le groupe scolaire Claude-Guichard<ref name="ens">Modèle:Lien web.</ref>
  • un collège public : le collège de l'Albarine<ref name="ens"/>
  • Il existait, jusqu'en 2010, une école primaire privée, l'école Sainte-Marie (appelée "l'école d'en haut", par opposition à l'école publique appelée "l'école d'en bas")<ref name="ens"/>

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Lumignons.jpg
Modèle:Centrer
  • Rambert, le saint patron de la ville est célébré le 13 juin. C'est vers cette date que se déroule la Vogue, qui consiste actuellement essentiellement en une fête foraine. On y trouve des manèges pour enfants, des stands de tir et de vendeurs de barbe à papa, des auto-tamponnantes et autres manèges à sensations. Les traditions liées aux conscrits (bals, distributions de brioches aux anciens...) ont disparu au cours des années 1980.
  • Chaque soir du 8 décembre, de la même manière qu'à Lyon, les « Illuminations » sont une manifestation populaire où il est de tradition d'illuminer la ville avec des « lumignons », bougies allumées placées dans des verres et déposées sur les rebords de fenêtres.

Santé

On trouve à Saint Rambert :

  • L'hôpital Centre Cornillon, un établissement public d'hébergement pour personnes âgées dépendantes/maison de retraite (EHPAD) d'une capacité de 77 lits d'hébergement permanent et de 4 lits d'hébergement temporaire<ref name="EHPAD">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le foyer-logement "Les Blés d'Or" pour personnes âgées de plus de 60 ans<ref name="blés">[1],Les Blés d'Or sur le site saint-rambert-en-bugey.fr.</ref>.

Sports

Fichier:Stade de rugby de la Craz.JPG
Le stade Jean-Burtin, à la Craz.

Médias

L'actualité du canton de Saint-Rambert-en-Bugey est couverte par :

Presse écrite

Radio

Télévision

Cultes

 Les curés de Saint-Rambert 

Cl. DUPUY
F. DARNAND
L. GAMET
A. VIVET
J. TOURNIER
Ad. GAMET
J. REUTHER
Cl. ARBAN
J. DELORME
J. ROBIN

 Début 

1803
1837
1863
1889
1900
1908
1934
1937
1958
1968

 Fin 

1837
1863
1889
1900
1908
1934
1937
1958
1968
1971

Culte catholique

Suivant la tradition, le culte catholique est présent à Saint-Rambert-en-Bugey depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La crypte de Saint-Domitien, réputée pour son architecture romane, daterait du {{#switch: ou

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}}<ref name="Progrès">Modèle:Lien web.</ref>.

Le culte est aujourd'hui pratiqué à l'église Saint-Antoine.

Saint-Rambert-en-Bugey fait partie avec les villages d'Arandas, Argis, Conand, Nivollet-Montgriffon, Tenay, Torcieu, Blanaz, Oncieu, Evosges, Chaley et Cleyzieu du Groupement paroissial de Saint-Rambert-en-Bugey, du secteur pastoral Ambérieu-Ambronay-Saint-Rambert et du diocèse de Belley-Ars<ref name="GP">Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

<ref name="revinsee">Modèle:Lien web.</ref>

Fichier:Blason ville fr Saint-Rambert-en-Bugey (Ain).svg
Saint-Rambert-en-Bugey Ain
Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009 16 089 Modèle:Euro 25 083 Modèle:Euro
Foyers fiscaux imposables en % de l'ensemble des foyers fiscaux en 2009 40,7  % 57,3  %
Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation en 2010 15 855 Modèle:Euro 19 903 Modèle:Euro

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments civils

Pour mémoire

Monuments religieux

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}}

}}<ref name="Progrès"/>, restes de l'abbaye, classées au titre des monuments historiques.

  • Église Saint-Antoine.

Patrimoine naturel

La ville est traversée par la rivière Albarine, essentiellement peuplée à cet endroit de truites fario, d'ombres communs et de vairons. La rivière abrite également à Saint-Rambert une colonie de canards colvert

Fichier:Fromagerie Saint-Rambert.JPG

Gastronomie

  • Une spécialité très locale, le ramequin, est un fromage de vache sec qui se déguste fondu. C'est un symbole des traditions d'hospitalité bugiste.
  • Les bugnes sont une sorte de beignet associés à la période du Mardi-Gras.
  • Les bugistes sont souvent des champignonneurs avertis. Les trompettes de la mort, chanterelles et autres bolets font partie intégrante de la gastronomie privée.
  • Les truites de l'Albarine.
  • Les tartes au sucre ou à la crème.

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Fichier:Antoine Garin.jpg
Antoine Garin.

Personnalités

Modèle:Catégorie détaillée

Natifs de Saint-Rambert-en-Bugey

Modèle:Catégorie détaillée

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Catégorie principale

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail