Saint-Laurent-de-Lévézou
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Laurent-de-Lévézou est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Géographie
Généralités
Modèle:Encadré texte Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou, largement située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur Modèle:Unité. L'activité dominante y a toujours été l'agriculture, traditionnellement le seigle et l'élevage.
L'altitude minimale, Modèle:Unité, se trouve localisée à l'extrême sud-est, en amont du gué de Salsac, là où la Muze quitte la commune et entre sur celle de Saint-Beauzély. L'altitude maximale se situe au mont Seigne avec 1 121<ref>Modèle:Géoportail.</ref> ou Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref group=Note name=altitudes>Deux altitudes contradictoires sur les cartes du Géoportail : Modèle:Unité sur la carte au 1/8000 et Modèle:Unité sur la carte au 1/34000.</ref>.
Desservi par la route départementale (RD) 158, le bourg de Saint-Laurent-de-Lévézou est situé, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au nord-ouest de Millau.
La commune est également desservie par les RD 170, 171, 654 et 911.
Communes limitrophes
Saint-Laurent-de-Lévézou est limitrophe de quatre autres communes.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par la Muze, la Muzette, le ruisseau de Brinhac, un bras du ruisseau des Pradines, le Régalou, Les Douzes, le ruisseau de Coste Cave, le ruisseau des Caves, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
La Muze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde le territoire communal au sud-est sur deux kilomètres et demi, et son affluent la Muzette Modèle:Incise en fait de même au nord-est sur environ six kilomètres.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre Modèle:Unité, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)<ref name="SAGE-Viaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SAGEViaur-Etatlieux">Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur<ref name="EPAGEViaur">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="EPAGEViaur-actions">Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « Tourbières du Lévézou », d'une superficie de Modèle:Unité sur Modèle:Unité du département, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les Grands Causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les Grands Causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le Pays ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Laurent-de-Lévézou comprend trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « Tourbières et zones humides du ruisseau des Douzes de Mauriac » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la « Zone humide du Régala et mont Seigne » (Modèle:Unité sur la seule commune de Saint-Laurent-de-Lévézou)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « Vallée du Viaur et ses affluents » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-de-Lévézou est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), terres arables (26,5 %), forêts (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>
La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
L'histoire de Saint-Laurent est d'abord connue par la remarquable Monographie de la commune de Saint-Léons d'Albert Carrière<ref>Albert Carrière, « Monographie de la commune de Saint-Léons », Mémoires de la société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, Modèle:T., 1940, Modèle:P..</ref>. Elle a été renouvelée et augmentée par Marc Vaissière, enfant du pays<ref>Marc Vaissière, de cada part del pueg, Saint-Laurent et Mauriac de Lévézou, 1995.</ref>.
L'histoire de Saint-Laurent se confond largement avec celle de Saint-Léons jusqu'à leur séparation en 1869. Du Moyen Âge à la Révolution Française, le territoire de Saint-Laurent faisait partie de la seigneurie et de la communauté de Saint-Léons. La terre de Saint-Léons est issue d'une donation des comtes de Rodez et vicomtes de Millau à l'Église, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un monastère bénédictin avait été fondé à Saint-Léons, et son prieur exerçait le pouvoir seigneurial sur le territoire et ses habitants. Au cours du Moyen Âge, une paroisse fut fondée autour de Saint-Laurent au profit d'un des moines du monastère, le camérier. Il touchait la dîme et payait un curé. Les limites de cette paroisse étaient légèrement différentes de la commune actuelle : le village de Castries dépendait de Saint-Léons, le hameau de Gaverlac (seigneurie de Saint-Beauzély et commune actuelle) était de la paroisse de Saint-Laurent. Le village de Mauriac a une histoire particulière : il fut érigé en paroisse indépendante sous le patronage des Saints-Abdon-et-Sennen ou Sainte-Marie-Madeleine. Village-étape d'altitude sur l'ancienne voie romaine, situé de l'autre côté de la crête du Lévézou, il présentait un certain particularisme.
La commune a été érigée en 1869 par démembrement de celle de Saint-Léons. Le territoire de la nouvelle commune est en gros celui de la paroisse, plus le village de Mauriac.
De tous temps, l'agriculture, et surtout l'élevage, ont été les principales activités de la commune. Saint-Laurent était un village de paysans. Les artisans y étaient rares, généralement également cultivateurs, et les familles de notables aussi. De « gros paysans », laboureurs, ménagers, tenaient de grands domaines où ils employaient leurs voisins plus modestes comme fermiers, valets, domestiques, servantes. La Révolution française a sécularisé les biens de l'Église, et permis aux gros paysans d'accroître encore leurs domaines. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune a atteint son maximum démographique. L'exode rural s'est accentué. Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est encore largement agricole.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Laurent-de-Lévézou est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
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Saint-Laurent-de-Lévézou dans l'intercommunalité en 2020.
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Saint-Laurent-de-Lévézou dans le canton de Raspes et Lévezou en 2020.
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Saint-Laurent-de-Lévézou dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Saint-Laurent-de-Lévézou, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 79,88 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Patrick Contastin, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Les habitants de Saint-Laurent-de-Lévézou sont appelés les Saint-Laurentais.
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 40 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 72, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 72 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 70,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
13 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Laurent-de-Lévézou au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Saint-Laurent-de-Lévézou), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (50 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village de Saint-Laurent a été largement remanié au cours des siècles mais conserve encore une église ancienne et des maisons traditionnelles. Il en est de même à Mauriac. La plupart des hameaux de la commune présentent aussi des architectures vernaculaires remarquables.
- Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-Lévézou<ref>Église Saint-Laurent, Clochers de France, consulté le 20 juillet 2019.</ref>.
- Église Saints-Abdon-et-Sennen de Mauriac<ref>Église Saints-Abdon-et-Sennen (Mauriac), Clochers de France, consulté le 20 juillet 2019.</ref>.
- Le mont Seigne et sa table d'orientation, desquels on peut voir l'Aubrac, les causses, le Lévézou et la vallée du Tarn.
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L'église Saint-Laurent.
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L'église de Mauriac.
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Son chœur.
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La fontaine principale du bourg.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Laurent-de-Lévézou sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Insee - Chiffres clés : Saint-Laurent-de-Lévézou.
- L'église Saint-Laurent sur le site patrimoine Lévézou.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes