Saint-Michel-de-Chavaignes

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Michel-de-Chavaignes est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).

Géographie

Modèle:Communes limitrophes

Lieux-dits et écarts

Les Baumeries, les Bois, le Chat qui Fume, la Grande Bardière.

Urbanisme

Typologie

Saint-Michel-de-Chavaignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), prairies (20,8 %), forêts (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciens noms : Savinaria (incertain) ; seu de Campo Vineo ; Sti-Michaeli de ChavaigneoModèle:Référence nécessaire.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Chavaigne-sur-Nogue<ref name=Cassini/>.

Le gentilé est Chavaignais.

Histoire

Modèle:Section à sourcer Dans l'Antiquité, les habitants étaient appelés « Sorciers ».

En 1779, une épidémie de dysenterie décima la population de Saint-Michel en moins de deux mois. Les habitants, effrayés, décidèrent la fermeture du cimetière qui entourait l’église. Ils firent l’acquisition d'un terrain où fut ouvert le cimetière actuel qui reçut les nombreuses victimes de l'épidémie, dont le curé de l’époque Martin.

Il ne reste de l'ancien cimetière, dont le sol, converti en une petite place, s'élevait au-dessus de celui du bourg, qu'une espèce de talus qui sert de base à l'église.

En juin ou Modèle:Date-, un Messerschmitt 109 est tombé non loin du village, mais personne ne sait qui le pilotait ni à quelle unité il appartenait et pourquoi il s'est écrasé làModèle:Référence nécessaire. Le même jour un autre avion est Modèle:Pas clair sur la commune de Lavaré, tuant son pilote.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

  • De 1803 à 1812 : 89 mariages, 347 naissances, 290 décès.
  • De 1813 à 1822 : 122 mariages, 356 naissances, 248 décès.
  • De 1823 à 1832 : 96 mariages, 376 naissances, 215 décès.
  • De 1975 à 1982 : 38 naissances, 60 décès.
  • De 1982 à 1990 : 47 naissances, 70 décès.
  • De 1990 à 1999 : 75 naissances, 69 décès.

Économie

L’histoire de la commune, mais aussi son économie, est liée à celle de son château et des seigneurs qui, par leur présence, assurèrent travail et revenu. La châtellerie moderne de Lassay naquit de la fusion de trois fiefs, dont celui de Saint-Michel qui est le plus ancien puisqu’il est attesté dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul subsiste le nouveau domaine de Lassay. Lassay avait un château fortifié, avec haute justice et prison, droits de banalités pour le moulin et même droit de poids et mesures. En 1776, un inventaire évalue la terre de Lassay à Modèle:Unité pour un total d’environ 600 hectares de terres labourables. Le manoir de Lassay possédait également de nombreux étangs qui remplissaient une fonction économique non négligeable : outre l’élevage de carpes, barbeaux, brochets, truites, tanches, anguilles et perches, on y attirait le gibier d’eau (hérons, bécasses, canards, oies, sarcelles) alors très recherché<ref>Grandière Roger, Les manoirs ruraux et leurs seigneurs, fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’exemple du Haut-Maine.</ref>. Les terres de Lassay sont vendues pendant la Révolution comme biens nationaux<ref>Pesche, Dictionnaire topographique.</ref>. Dans le Cahier de doléances de Saint-Michel-de-Chavaignes (présenté à l’Assemblée du tiers-état du maillage principal du Maine le Modèle:Date-) l'un des fléaux dénoncés est « le nombre prodigieux de pigeons » détenus par les « seigneurs ».

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Michel-de-Chavaignes vit de l’agriculture (céréales, chanvre, vignes, élevage) et de l’artisanat (tissage de chanvre, fabrication de toiles), favorisé par le train Mamers-Saint-Calais ouvert en 1873. Il était alors fabriqué Modèle:Nombre à Modèle:Unité de toiles dites « canevas » de Modèle:Unité de long (Modèle:Unité) sur Modèle:Unité de large (Modèle:Unité)<ref>Dictionnaire historique et statistique, Archives départementales de la Sarthe.</ref>. À cette époque, le village compte trente à quarante fabricants de toiles et plus de trois cents ouvriers tisseurs dont la production est vendue dans les villes. Cependant, l’arrêt en 1977 de la ligne de chemin de fer entraîna la fin de cette activité.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c’est au château de Saint-Paul à Saint-Michel-de-Chavaignes que vécut une figure de la louveterie dans la province du Maine : le vicomte Pierre Désiré Beauvais de Saint-Paul. Louvetier de 1850 à 1883, il a laissé un ouvrage très intéressant et rare, Souvenirs d’un vieux louvetier - chasses, chasseurs, sport du Maine et de Normandie, paru en 1892 et dont la médiathèque Louis-Aragon du Mans possède un exemplaire.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on cultive à Saint-Michel surtout la pomme de terre et on y élève des porcs, des veaux et des chevaux percherons. Quelques vignes situées sur les coteaux donnent un excellent vin très apprécié dans le pays (Annuaire général 1910-1911 du Mans & de la Sarthe). De nombreux métiers y sont présents (sabotier, cerclier, tisserand, bourrelier, maréchal ferrant, forgeron, charron, etc.) sans parler des nombreux commerces.

C’est en 1947 qu’apparaît la première coopérative agricole, devenue CUMA, encore active aujourd’hui (achat de matériels agricoles).

En 1951, grâce au registre retrouvé dans les archives municipales, ce ne sont pas moins de 137 exploitations agricoles qui étaient recensées, allant de plus de 61 hectares pour la plus importante à 2 hectares pour la plus petite. Tous ces petits bordages, dont tant de gens ont vécu, ont disparu ou ont été transformés en habitations principales ou secondaires. Les chiffres font état de 124 exploitations en 1954, 113 en 1962, 98 en 1965, 89 en 1971, 68 en 1981 et 63 en 1984. Certaines cultures, encore très présentes en 1950, ont aujourd’hui totalement disparu, comme le trèfle incarnat, la betterave fourragère, la pomme de terre, la citrouille, la luzerne, le blé noir, le chanvre. En revanche, d’autres sont apparues comme le tournesol, le colza, l’ensilage d’herbe et maïs. En 2004, Modèle:Nombre poussins (dindonneaux, poulets, pintadeaux) grandissaient à Saint-Michel-de-Chavaignes, de quoi nourrir une ville d’environ Modèle:Unité pendant un an<ref>Le Journal des Comices du canton de Bouloire, 2004.</ref>.

Le canton de Bouloire auquel Saint-Michel-de-Chavaignes a appartenu jusqu’en 2015, comptait 509 agriculteurs en 1979 et 199 en 2010. En 1979 et 2010, le canton a perdu 61 % de ses exploitants agricoles quand la population globale augmentait de 18 %. L’emploi dans le tertiaire a augmenté régulièrement. L’emploi dans l’industrie a lui connu une augmentation jusque dans les années 1980 puis une diminution dans les années 2000. On constate une diminution constante des actifs agricoles depuis 1968.

En 2013, Saint-Michel-de-Chavaignes comptait 15 exploitations agricoles cultivant Modèle:Unité d’une superficie moyenne de Modèle:Unité. Avec Bouloire, Saint-Michel-de-Chavaignes est la commune du canton qui comptait le plus d’exploitations et d’exploitants. L’âge moyen des agriculteurs en 2013 était de 46 ans, plus faible que la moyenne de la Sarthe <ref>Repérage des agriculteurs de plus de 50 ans - Canton de Bouloire, Chambre d’agriculture de la Sarthe et Terres d’avenir, 12 décembre 2013.</ref>. Le nombre d’exploitants de moins de 30 ans est ici plus élevé que celui des plus de 60 ans. En 2013, les cultures de vente (blé, maïs, colza), les bovins lait et les bovins viande, les porcs ainsi que l’aviculture standard et label (Poulets de Loué) figuraient parmi les principales productions.

Depuis 2008, un exploitant en maraîchage bio, situé à la Grande Rivière, fournit trois AMAP en paniers hebdomadaires de légumes de saison.

En 2013, un agriculteur de la commune a créé sur le site de son exploitation la première unité de méthanisation de la Sarthe.

En 2009, le revenu fiscal médian de Saint-Michel-de-Chavaignes était de Modèle:Unité selon l’INSEE.

Lieux et monuments

Fichier:Saint-Michel-de-Chavaignes - Eglise 01.jpg
L'église Saint-Michel.

Activité et manifestations

  • Manifestation culturelle : Mains d'art. Semaine des métiers d'art (marché, stages de formation, prix Hélène Bertaux) organisée généralement durant la deuxième quinzaine d'avril.

Personnalités liées

Hélène Bertaux, sculpteur (1825-1909), épouse de Léon Bertaux (1827-1915), également statuaire, a passé les dernières années de sa vie à Saint-Michel-de-Chavaignes (1897-1909), où elle avait une propriété (château de Lassay). Elle y est décédée et enterrée. Elle fut la créatrice (en 1881) et la première présidente de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (UFPS). Son action militante permit aux artistes femmes d'entrer à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris à partir de 1897, puis de concourir au Prix de Rome (1903). À l'occasion du centenaire de sa mort, la salle communale a été rebaptisée salle communale Hélène-Bertaux et depuis 2009, la municipalité et le Comité « Mains d'art » organisent chaque année le prix Hélène-Bertaux.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Sources

Cartes

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Références

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