Saint-Orens-de-Gameville
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Orens-de-Gameville, souvent appelée Saint-Orens et prononcé /sɛ̃(t)oʁɛ̃s/ dans le langage courant, est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « prairies humides à jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Orennais ou Saint-Orennaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une croix, inscrite en 1965.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Saint-Orens-de-Gameville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Castanet-Tolosan<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Labège (Modèle:Unité), Lauzerville (Modèle:Unité), Auzielle (Modèle:Unité), Quint-Fonsegrives (Modèle:Unité), Escalquens (Modèle:Unité), Ramonville-Saint-Agne (Modèle:Unité), Aigrefeuille (Modèle:Unité), Castanet-Tolosan (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Orens-de-Gameville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Saint-Orens-de-Gameville est limitrophe de six autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune, le ruisseau de Bolé, le ruisseau de Nicol, le ruisseau de Tricou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Marcaissonne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Beauville (31) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Saune, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune du Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : les « prairies humides à jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « prairies humides des bords de la Saune » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones urbanisées (35,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Accès par la route via l'autoroute A61 sortie Modèle:Sortie.
Transports
La ligne de bus à haut niveau de service Linéo L9 du réseau Tisséo relie le centre commercial de la commune en passant par le centre-ville de Toulouse jusqu'à L'Union (Haute-Garonne), la ligne 78 relie le lycée de la commune et traverse la ville d'est en ouest jusqu'à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, la ligne 79 relie le lycée de la commune à la station Ramonville, la ligne 83 relie le lycée de la commune et traverse la ville jusqu'à la station Balma - Gramont, la ligne 109 relie la commune à Castanet-Tolosan et au quartier Malepère de Toulouse, la ligne 201 dessert un seul arrêt à l'ouest de la commune et relie le quartier Malepère à Varennes, et la ligne 356 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Revel.
Il n'y a pas de gare à Saint-Orens. Les gares de Labège-Innopole et Escalquens sont situées à proximité.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Orens-de-Gameville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1996, 1999, 2000 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 814 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 1998, 2003, 2005, 2011, 2012, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
L’origine de Saint-Orens de Gameville vient du nom d’un évêque du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Orentius à qui fut attribuée la délivrance de Toulouse de l’emprise des romains en 438. Ses prières répétées auraient provoqué un épais nuage entourant le général romain Litorius, l’égarant aux portes de la ville de Toulouse où il fut fait prisonnier. Après sa mort en 439, Orentius fut canonisé. En son hommage, on fit construire l’église en son nom sur le site même de la bataille.
Pour certains, Orens ne se prononce pas /oʁɛ̃s/ ("Orinss") comme le font traditionnellement les Toulousains, mais /orɑ̃/ ("Oran") comme le font les vieux Saint-Orennais. Pierre Founaud, instituteur à Saint-Orens (marié à Marie-Jeanne Mailhol, fille d'Alphonse Maihlol, maire du village de 1938 à 1941) en avait fait la démonstration en son temps. La raison réside dans l'origine du nom propre qu'est Orens. Selon la définition du Larousse, il y a historiquement trois prononciations possibles pour Saint Orens : Saint "Orient", Saint "Orance", Saint "Oran".
La prononciation "orince" de "orens" correspond au "in" (/ɛ̃/) que l'on entend dans "pentagone" ou 'benjamin".
C'est la prononciation de langue d'oc héritée directement du latin "Orientius", se prononçant "Orinssiuss" et écrite parfois "Orencius".
La prononciation "Oran", accentuée d'un "r" roulé, ne doit pas faire illusion ; elle est le fruit de l'embarras des instituteurs méridionaux, tenaillés entre le "bon français" et la phonétique locale.
D'autres exemples, comme "Graulhet" prononcé '"Groyé", "Muret" prononcé "Murèth", Laguiole prononcé "Layole", témoignent de la difficulté à retranscrire les noms occitans en français.
Saint-Orens-de-Gameville est une des 101 communes portant par leur nom ou sur leur territoire la mémoire incontestable de saint Orens, dont le nom est donné à des lieux-dits, des communes, des paroisses, des lieux de culte, des confréries, des légendes, etc.<ref>Rémy Verdo, « L’anthroponyme Orens dans l’onomastique française et espagnole », dans Circulations linguistiques dans les noms propres : onomastique occitane - onomastica occitana [actes du XVIIIe colloque d'onomastique organisé par la société française d’onomastique, Toulouse, 17-19 janvier 2018], dir. Michel Tamine, Paris : L’Harmattan, 2020, p. 433-454.</ref>.
Histoire
La création de la commune provient de la fusion, le Modèle:Date, de trois communautés : Cayras, Gameville et Lantourville qui faisaient partie du diocèse de Toulouse. Le premier maire de la ville s’appelait Jean Bellières qui a donné son nom à l'actuelle place où se situe l’espace culturel Altigone.
On note qu'en 1791, le conseil municipal vota une somme destinée à payer un chirurgien pour les pauvres et en 1818 la création d'un bureau particulier de charité.
Héraldique
Ce blason fait référence à une croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cette croix est présentée sur le site de la paroisse</ref>, classée Monument historique, qui se trouve au rond-point devant l'église de Saint-Orens.
Sur la croix sont représentés deux des instruments de la passion de Jésus-Christ.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Castanet-Tolosan.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
D’un village de moins de 1 500 habitants jusque dans les années 1970, Saint-Orens a connu une explosion démographique à partir de 1980, la population passant de 4 500 à 10 000 habitants en moins de 20 ans.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 64 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (69,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 4 683 en 2013 et 4 378 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 5 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 163 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,3 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
Modèle:Nombre<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Orens-de-Gameville au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 160 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
43 | 3,7 % | (5,7 %) |
Construction | 104 | 9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
330 | 28,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 44 | 3,8 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 45 | 3,9 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 49 | 4,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
202 | 17,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
242 | 20,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 101 | 8,7 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,4 % du nombre total d'établissements de la commune (330 sur les 1160 entreprises implantées à Saint-Orens-de-Gameville), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Clinique De ST Orens, activités hospitalières (Modèle:Unité)
- Societe Nouvelle Des Ateliers Fauroux, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures pour la plomberie et le chauffage (Modèle:Unité)
- Sirvin - PSP, travaux de plâtrerie (Modèle:Unité)
- Bonnie&Ride, commerce et réparation de motocycles (Modèle:Unité)
- Sodimetal, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 15 en 2000 puis à 12 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Équipements, services et vie locale
Services publics
Enseignement
- Le lycée Pierre-Paul-Riquet, créé en 1991 et appelé aussi « lycée de l'Espace. » C'est un lycée général et technologique
- Le collège Jacques-Prévert
- Le collège René-Cassin
- Écoles élémentaires et maternelles d'Henri-Puis, de Catala, et du Corail.
Culture
Sports
- Roller Skating Saint-Orens (RSSO), club de Roller ayant le plus grand nombre de licenciés en Midi-Pyrénées (disciplines rando, hockey, course et artistique)<ref>RSSO</ref>.
- Saint-Orens rugby féminin club de rugby à XV féminin plusieurs fois championne de France. Associé une partie avec les féminines de Blagnac et du Stade Toulousain. Nombreuses internationales. Le Stade Saint Orens xv va redémarrer une section féminine.
- Saint-Orens FC : club de football de la ville créé en 1964 sous le nom de Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) avant d'être renommé, en 2000, Saint-Orens Football Club. Il est, depuis de nombreuses années, composé de plusieurs équipes dans toutes les catégories, de débutants à vétérans.
- Saint-Orens XV: club de rugby à XV issue de la Jsso omnisports.de la ville. Champion régional de série 4 le club à évolué plus de 15 ans en fédérale 3 et joué la montée en division 2. École de rugby agréé FFR....couplée en élite cadet et junior avec l'Avenir Castanet (fédérale 1). Modèle:Quand l'équipe fanion évolue en promotion d'honneur, fait partie de la FFR, comité départemental du 31, ligue occitanie de rugby. Populaire, convivial il est leader associatif sur le secteur ou les amateurs de rugby comme les gamins de Labège, Auzielle, St Foy d'Aigrefeuille, Odars,Escalquens y adhèrent en nombre. L'entité dispose d'un club *partenaires* qui attire,de plus en plus, les entreprises locales mais aussi des zi de Labège, la plaine et Montaudran.
- Le Stade Toulousain y dispose d'une base pour stage de vacances
- Piscine Tournesol
- Saint-Orens Badminton : Saint-Orens Badminton, SOBAD, est un club qui a été créé en 1987 en tant que section badminton au sein de la Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) puis devint SOBAD en 2000. Plusieurs équipes composent le club. Ce sport est pratiqué en loisirs ou en compétition de 7 à 77 ans.
- Gymnastique Rythmique de Saint Orens (GRSO), club de gymnastique rythmique membre de l'UFOLEP. Le club compte 200 gymnastes âgées de 5 à 18 ans encadré par 25 animatrices<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Tour de France 1995.
- Skatepark, tennis, complexe sportif Gustave Plantade, gymnase Riquet,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les jardins familiaux d'En Prunet<ref>[3]</ref>
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château Catala du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entièrement rénové
- Église paroissiale Saint-Orens du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite monument historique depuis 1965<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Moulin à eau de Quint-Cayras situé sur la Saune à cheval sur les communes de Quint-Fonsegrives et Saint-Orens<ref>Modèle:Article.</ref>.
- L’ancienne poste (1912)
-
L'église Saint-Orens
-
La croix monumentale
-
Croix et monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- Robert Redeker, professeur s'étant fait connaître par son éditorial paru dans Le Figaro
- Nathalie Amiel, joueuse de rugby internationale
- Raymond Leygue homme politique né dans la commune
- François Leygue officier de marine
- Antoine Rougé (1763-1831), général des armées de la République. Prit, le Modèle:Date-, la tête d'une insurrection royaliste dans la région toulousaine, qui fut défaite à la bataille de Montréjeau le Modèle:Date- suivant. Décédé dans la commune.
- Nicolas Giraud alias 100TAUR (1982-), peintre, graveur, sculpteur.
Pour approfondir
Bibliographie
- Brice Torrecillas, Saint-Orens de Gameville, Ville Nature<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Le Pas d’oiseau Éditions, 2018.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Saint-Orens-de-Gameville sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Saint-Orens-de-Gameville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes