Saint-Ybard
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France Saint-Ybard est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Saint-Ybard est une commune rurale située au bord de la Vézère, au centre-ouest de la France, en bordure ouest du Massif central.
Saint-Ybard est à Modèle:Unité au nord-ouest d’Uzerche, à Modèle:Unité au nord-ouest de la préfecture Tulle, à Modèle:Unité au nord de Brive-la-Gaillarde et à Modèle:Unité au sud de Limoges.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatorze communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Le territoire de la commune, qui s'étend sur Modèle:Unité, est vallonné, recouvert de bocages, de bois et bosquets.
Saint-Ybard, comme l’ensemble du canton d’Uzerche, est assis sur un sol essentiellement composé de gneiss<ref name="crdap">Corinne Michel - CRDAP, Rayonnement d'une ville-paysage, Editions Les Ardents Editeurs</ref>.
Hydrographie
La commune est parcourue par de nombreux cours d'eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la Vézère ;
- l'Auvézère ;
- le Bradascou et le ruisseau de baby affluents de la Vézère ;
- le ruisseau de la Brune et le ruisseau de Chastre affluents de l'Auvézère.
Climat
Modèle:Article connexe Saint-Ybard n'ayant pas de station météo, le tableau suivant recense les données climatique de Limoges, distante de Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Ybard est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzerche, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), forêts (11 %), terres arables (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Pour accéder à Saint-Ybard par la route, emprunter la sortie 44 de l’autoroute A20, (échangeur à Modèle:Unité).
Les accès en train les plus proches sont : la gare ferroviaire d’Uzerche à Modèle:Unité (voir Gare d'Uzerche) et la halte de Masseret à Modèle:Unité (voir Gare de Masseret).
Les aéroports sont ceux de Limoges-Bellegarde (Modèle:Unité) et de Brive-Vallée de la Dordogne (Modèle:Unité).
Risques naturels et technologiques
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Ybard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère, le Bradascou et l'Auvézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Vézère », approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 10,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 29 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans la Corrèze et disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Sancti Eparchii doit son nom à Eparchius, moine périgourdin reclus à Angoulème au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="bournazel 2">Louis Bournazel, Histoire du Pays d'Uzerche Tome 2, Editions Lemouzi n°188bis (2009)</ref>,<ref>Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin</ref>.
Le nom de la commune est Sanch Ibarch en occitan.
Histoire
La paroisse de Saint-Ybard<ref name="crdap" />,<ref name="bournazel 2" /> est connue sous ce nom dès 987 dans le cartulaire d’Uzerche. Son patron, Eparchius, a supplanté le toponyme antérieur. Pourtant le territoire a gardé de nombreuses traces d’une occupation très ancienne : tumulus de Montfumat et de la Vernouille, constructions gallo-romaines au bourg et au Cloup.
Il est, de plus, traversé par deux antiques chemins de long parcours qui se croisent à la Rade : le plus ancien du nord-ouest au sud-est dit Route des Métaux Précieux ; l’autre, chemin de crête (ou de pouge) reliant le Haut-Limousin au bassin de Brive, fréquenté jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (route de la Vinade).
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse fait partie de la vicomté de Limoges et de la baronnie de Bret. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Pérusse en sont les feudataires principaux et leurs diverses branches se succèdent, à Garaboeuf et à la Vernouille jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La baronnie de Saint-Ybard fait alors partie du Bas-Limousin.
À la prééminence féodale des Pérusse des Cars correspond la prééminence religieuse de l’abbaye d’Uzerche qui y possède de puissants intérêts et y crée une prévôté distincte de la cure. Jusqu’en 1761 les prêtres sont à la nomination du prévôt ou de son supérieur l’abbé d’Uzerche. Quant à la fête patronale, elle passe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de saint Cybard (Modèle:1er juillet) à saint Roch (Modèle:Date-), ce dernier étant, dit-on, souverain contre la peste et les épizooties.
Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Ybard a la réputation de pays riche où les impôts rentrent mieux que dans les paroisses voisines. De plus, les Pérusse y ont installé des forges sur la Vézère puis sur l’Auvézère et même un moulin à papier.
La Révolution française n’y est point sanglante même si le château de Garaboeuf est démoli et si un bref instant (1792-94) la commune est rébaptisée L'Union-sur-Vézère, pour suivre un décret de la Convention.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est pour Saint-Ybard un sommet démographique (Modèle:Unité en 1846). La vie politique voit durant la première moitié, l’influence prépondérante des Descubes de la Vernouille et durant la seconde, les Brugère. À partir de 1881, la querelle scolaire à Saint-Ybard comme ailleurs, constitue la ligne de clivage entre les républicains et leurs adversaires. Mais deux fléaux vont amoindrir, malgré des réussites agricoles certaines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vie de la commune : les ravages des deux guerres et une forte émigration. L’autoroute réussira-t-elle là où le chemin de fer a échoué ?
Politique et administration
Découpage territorial
Commune et intercommunalités
Saint-Ybard est membre de la communauté de communes du Pays d'Uzerche, qui est constituée de douze communes.
Élections municipales et communautaires
Administration municipale
La commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
- Modèle:Jumelage, en Ariège.
Équipements et services publics
Eau et déchets
Des conteneurs de tri sélectif sont accessibles sur la place du Foyer Rural, au cœur du bourg de Saint-Ybard.
La déchèterie la plus proche est celle d'Uzerche à Modèle:Unité.
Espaces publics
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Enseignement
La commune est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-Martin-Sepert et Saint-Pardoux-Corbier : les enfants vont de l'école maternelle au CP à Saint-Ybard<ref name="ecole">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, puis au CE1 à l'école élémentaire publique de Saint-Martin-Sepert<ref name="ecole" />, et enfin du CE2 au CM2 à l'école de Saint-Pardoux-Corbier<ref name="ecole" />.
Ensuite, les élèves vont au collège Gaucelm-Faidit d'Uzerche<ref name="collège">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Les lycées les plus proches sont ceux de Brive-la-Gaillarde<ref name="collège" />,<ref name="lycée">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> et ceux de Tulle<ref name="collège" />,<ref name="lycée" />.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 34,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,47 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Cultes
Pour le culte catholique, Saint-Ybard dépend du diocèse de Tulle, et fait partie de l'ensemble inter-paroissial d'Uzerche-Vigeois : le doyenné de Moyenne Vézère<ref name="diocèses">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Saint-Ybard au 21 501e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Population active
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à Modèle:Unité (330 en 1999), parmi lesquelles on comptait 76,3 % d'actifs dont 73,7 % ayant un emploi et 2,7 % de chômeurs<ref name="emploiINSEE"> Modèle:Lien web.</ref>.
Le taux d'activité en 2007 est de 49,2 % pour la tranche d'âge 15 - 24 ans, 94,4 % pour la tranche d'âge 25 - 54 ans, et 46,5 % pour la tranche d'âge 55 - 64 ans. En 2007, 77,4 % des hommes sont actifs pour 75,1 % des femmes<ref name="emploiINSEE"/>.
En 2007, 31,2 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Saint-Ybard, 59,2 % dans une autre commune de la Corrèze et 7,1 % dans un autre département de la région Limousin<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune présente plusieurs sites et monuments remarquables :
- l'église Saint-Cybard-d'Angoulême de Saint-Ybard ;
- les ruines du château de Garaboeuf ;
- la chapelle Saint-Roch ;
- les magnifiques cascades de Bialet (site classé) ;
- le viaduc autoroutier ;
- le viaduc ferroviaire sur la Vézère.
Personnalités liées à la commune
- Simone de Beauvoir, qui y passa régulièrement ses vacances étant jeune, chez son grand-père.
- Hortense Dufour, qui elle aussi passa des vacances dans le village.
- Bernard Comby, troubadour, poète né dans la commune mêlant chant et vers déclamés.
- André Dufour, né le Modèle:Date- à Saint-Ybard (Corrèze), mort le Modèle:Date- à Poitiers (Vienne) ; professeur agrégé d’histoire ; militant syndicaliste, membre de la CA du SNEPS (1937-1939), membre du bureau de la section académique (S2 puis S3) de Poitiers du SNES (1946-1968), puis secrétaire du S3 de 1961 à 1968 ; militant communiste, secrétaire du Mouvement de la Paix des Deux-Sèvres ; responsable pour la Vienne de l’ARAC.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
-
Ruines du château de Garaboeuf.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Cartes
Références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes