Sainte-Marguerite-d'Elle
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Modèle:Infobox Commune de France
Sainte-Marguerite-d'Elle est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Localisation
Sainte-Marguerite-d'Elle est limitrophe de :
- Moon-sur-Elle à l'ouest ;
- Lison au nord-ouest ;
- Cartigny-l'Épinay au nord ;
- La Folie au nord-est (sur une courte distance) ;
- Saint-Martin-de-Blagny au nord-est ;
- Tournières à l'est ;
- Cerisy-la-Forêt au sud-est ;
- Saint-Jean-de-Savigny au sud ;
- Saint-Clair-sur-Elle au sud-ouest (sur une très courte distance).
Voies de communication
La commune est desservie par la route départementale 6 allant vers Saint-Lô, la Modèle:Nobr vers Isigny-sur-Mer et la Modèle:Nobr vers Le Molay-Littry. Elle est également desservie par la ligne ferroviaire de Paris à Cherbourg grâce à la gare de Lison qui est limitrophe.
Hydrographie
Aucun cours d'eau important ne passe à Sainte-Marguerite-d'Elle. Seule l'Elle passe à proximité, ce qui a donné son nom à la commune.
Lieux-dits
- Balençon ;
- Baynes ;
- la Blanchinière ;
- le Bourg ;
- le Vieux Courty ;
- la Commune ;
- la Fotelaie ;
- la Haye-Piquenot ;
- le Moulin l'Évêque ;
- le Pont de la Pierre ;
- Quartier de la gare ;
- le Rachinet ;
- La rue de l'Église anciennement Cour des Quatre-Nations ;
- les Vignettes ;
- le Long Vey.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Marguerite-d'Elle est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (83,1 %), terres arables (13,1 %), zones urbanisées (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Vue d'ensemble
Le tissu de la commune est assez lâche. On trouve plusieurs noyaux habités séparés par des distances importantes, pouvant facilement atteindre le kilomètre, ces espaces étant occupés par des terrains d'exploitation agricole. Les noyaux principaux se situent au bourg et à Baynes, les autres consistant en des maisons bâties le long des routes.
Constructions traditionnelles
La maison traditionnelle existe en deux déclinaisons compatibles entre elles, car les genres peuvent se mélanger.
- La maison bâtie en pierre : la pierre est assez rouge et présentée sous la forme de moellons plus ou moins aplatis. L'église du bourg est un bon exemple de ce genre de construction.
- La maison en argile, reprenant la technique du torchis. La base reste cependant en pierre. La brique et la tuile peuvent compléter l'édifice.
L'immobilier aujourd'hui
La cité de l'Europe est le premier exemple de véritable urbanisme (social) à Sainte-Marguerite-d'Elle, se présentant sous la forme de maisons individuelles construites en parpaings ou béton. Depuis les années 2000, la destination des parcelles de terrain change progressivement : les pièces de terre à proximité du bourg sont vendues non plus à but d'exploitations agricoles, mais à but de construction, les pavillons modernes se faisant de plus en plus nombreux. Par ailleurs, des logements sociaux ont été bâtis dans le quartier de la gare.
Toponymie
Modèle:... Cartigny-Tesson en 1826, puis Sainte-Marguerite-d'Elle en 1846<ref name="Cassini"/>.
Le nom de la commune provient d'une part du nom de la paroisse et d'autre part de la proximité de la rivière Elle pour la différencier des communes autrement homonymes.
Histoire
Modèle:... Pour mieux comprendre l'histoire, il est plus judicieux de séparer Sainte-Marguerite-d'Elle du hameau de Baynes, ancienne commune.
•Sainte-Marguerite-d'Elle: Issues du partage de deux anciennes communes (Cartigny et L'Épinay-Tesson), les communes de Cartigny-Tesson et Cartigny-l'Épinay furent créées en 1826. En 1846, Cartigny-Tesson change de nom pour prendre le nom de sa paroisse en y ajoutant le nom de la Rivière "Elle"(Sainte-Marguerite-d'Elle).
•Baynes: De 1790 à 1802, Baynes a été chef lieu d'un canton. En 1831, Baynes fusionne avec Notre-Dame-de-Blagny, la Haye-Piquenot et saint Laurent-du-Rieu pour former une nouvelle commune. Les églises de ces anciennes paroisses furent détruites (l'église de Saint-Laurent-du-Rieu fut vendu pendant la révolution) pour en construire une nouvelle (église Saint Martin) au centre de la commune.
•En 1965, Sainte-Marguerite-d'Elle absorbe la commune de Baynes.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Services administratifs
- Hôtel de ville.
- Bureau de poste.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
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Enseignement
- Écoles primaires : une dans le bourg et le groupe inter-communal dans le quartier de la gare.
Économie
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny<ref>AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny</ref>.
Centres commerciaux et industries
- La laiterie Gervais (fermée depuis son transfert au Molay-Littry).
- Usine Isicrem (c'est là qu'étaient fabriqués les Caramels d'Isigny), rachetée ensuite par Mali, puis par Agrolis toujours en activité.
- Entreprise Plastoy-Pixi (jouets et figurines en plastique).
- Une quincaillerie.
- Une tuilerie (détruite lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Marguerite est située dans le bourg, au sud-ouest de son territoire. Jusqu'en janvier 1826, cette église n'était qu'une chapelle dépendant de l'ancienne commune de cartigny. Elle devient une paroisse à part entière à la suite de l'ordonnance du 6 janvier 1826.
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Route, à la périphérie de la commune, consacrée le Modèle:Date- et bâtie grâce au dévouement de l'abbé Villain (curé de la commune de 1943 à 1954) qui organisa des kermesses, vendit des papiers et des chiffons pour récolter des fonds et aux cotisations des fidèles. Elle remplaça une chapelle en bois et tôles construite par les troupes américaines après le Débarquement en 1944.
- la Chapelle Saint-Hubert-du-Prey. Ancienne chapelle du XVIIème siecle abandonnée sur un coteau verdoyant près de l'Elle. Avant 1826, elle était située dans l'enclave de l'ancienne commune de L'Épinay-Tesson.
- L'église saint Martin de Baynes (XIXème siecle).
- Le manoir de la Rivière, au hameau de Baynes, dont le logis et la porte d'entrée sont classés au titre des Monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Équipements culturels
- Un cinéma construit grâce à l'abbé Villain, aujourd'huiModèle:Quand fermé.
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Leroy (1759 à Baynes -1831), homme politique.
- Georges Hippolyte Le Sénécal (1767-1836 à Baynes), général des armées de la République et de l'Empire.
- Victor Duchemin (1844 à Sainte-Marguerite-d'Elle - 1887), archiviste départemental de la Mayenne puis de la Sarthe.
Voir aussi
Bibliographie
- Marcel Levéel "19 ans en 1944", Rails et haies (La double bataille du pays d'Elle et de Lison), les Éditions et rééditions du patrimoine normand, collection Inédits et introuvables, 2004, Marigny
- Simone Lemière, "La guerre", journal intime d'une jeune femme normande entre 1939 et 1945
Articles connexes
Liens externes
- Sainte-Marguerite-d'Elle sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives sur le site des Archives départementales du Calvados
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix)</ref>.