Salignac-de-Mirambeau
Modèle:Infobox Commune de France
Salignac-de-Mirambeau est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Salignacais et les Salignacaises<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
La fête communale a lieu le dimanche après l'Ascension.
Géographie
Localisation et accès
Salignac-de-Mirambeau est une commune de Haute Saintonge appartenant au canton de Pons.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Sur son territoire se trouve le point culminant du canton : Modèle:Unité.
Hydrographie
La commune appartient au territoire de l'Agence de l'Eau Adour Garonne. 35 % de son territoire est orienté vers le bassin de la rivière Charente et 65 % vers les bassins des fleuves côtiers. Deux cours d'eau prennent leur source sur la commune : le S0321100 (il n'a pas de nom, seulement son numéro de codification SANDRE), long de 2,4 km, sourd le long de la D 149 entre chez Brochon et chez Cayé et le ruisseau de Tailledis (codification SANDRE S0320870), long de 3,2 km, sourd derrière le château du logis de Salignac. Le premier rejoint le second qui se jette dans l'Yvotte à la jonction des communes de Rouffignac, Courpignac et Chamouillac.
Végétation
84 % du territoire est classé en terres agricoles, le reste en forêts et milieux semi-naturels.
Urbanisme
Typologie
Salignac-de-Mirambeau est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (16,1 %), cultures permanentes (6,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Salignac-de-Mirambeau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 86 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité se mettent à l'abri<ref group=Note>Le périmètre de Modèle:Unité correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.</ref>. Les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable<ref group=Note>Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Toponymie
Le nom du village est issu de l'anthroponyme gallo-romain Sallinius, suivi du suffixe -acum.
Histoire
Le territoire fut donnée avant 1118, par l'évêque de Saintes, aux moines de l'abbaye de La Couronne, près d'Angoulême. Ceux-ci y construisirent un prieuré dont il reste l'actuelle église Saint-Pierre.
L'église est donnée en 1344 à l'abbaye de la Chaise-Dieu sous l'appellation "Saint-Sulpice"
L'état des corvées de 1784 indique que Salignac se trouvait alors dans la subdélégation de Barbezieux.
Administration
Modèle:Article connexe Le Modèle:Date- Salignac devient Salignac-de-Mirambeau<ref name=Cassini/>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Région
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Pierre datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (avec des modifications datées des {{#switch: XVII
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}}) est classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'abside et le transept sont voûtés en cul de four. Le chœur par un berceau plein cintre. Les façades nord-est et sud du chœur conservent des vestiges romans. Cette église a été copieusement restaurée avec, notamment, un nouveau clocher en lieu et place du précédent, en béton, qui succédait lui-même au clocher d'origine, tombé dans les années cinquante. L'intérieur a également été largement repris. L'édifice a été inauguré début 2020.
Un chêne de 18 mètres de haut avec une circonférence de Modèle:Unité croît toujours au lieu-dit Caubourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Façade
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La nef centrale
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Chapiteau
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Chapiteau
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Intérieur
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Intérieur
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Modillons sur l'abside
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Modillons façade nord
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Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes