Samerey
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Samerey est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Accès
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Samerey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Origines et Toponymie
Les origines du village demeurent méconnues. Cependant, les tuiles, les poteries et les substructions en briques romaines, retrouvées par les archéologues, dans les années 1870<ref>Simonnet Jules, Foisset Paul,Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune, commission des Antiquités du département de la Côte d'Or, Lamarche, Dijon, 1872</ref>, le tronçon de voie romaine dans les bois de la Bauche, et les formes agraires fossiles dans le bois du Défens<ref>Chouquer Gérard et De Klijn Hans, Le finage antique et médiéval, revue gallia, no 46, Paris,1989.</ref>, atteste son existence à cette époque.
Quant au nom de la commune, il dériverait de "Samarius", un gallo-romain à qui aurait appartenu les terres du village<ref name="Chenevoy">Chenevoy Serge, Villages d'Outre-Saône : Histoire de Laperrière-sur-Saône-Samerey-St-Seine-en-Bâche-St-Symphorien-sur-Saône, livre II, imprimerie de la coopérative ouvrière, Dijon, 1982</ref>.
Moyen Âge et Ancien Régime
En 1267, le duc de Bourgogne Hugues IV, échange avec le seigneur de Pagny, Hugues d’Antigny, plusieurs petites seigneuries contre Laperrière-sur-Saône, Samerey, Saint-Seine-en-Bâche, ainsi que des terres à Echenon et à Foucherans, pour créer une châtellenie tampon de Laperrière entre le duché et le comté de Bourgogne, qui est élargie en 1272 à Saint-Symphorien-sur-Saône, Les Maillys et Franxault, avant d'être érigée en marquisat au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Courtépée Claude, Description du duché de Bourgogne, tome 2, Causse, Dijon, 1777 (Modèle:1re)</ref>.
C'est donc Laperrière qui administre Samerey jusqu'à ce que le fils du marquis, Antoine Bénigne Lamy, hérite du village dans les années 1730-1740, qu'il possède jusqu'à la Révolution. Il semble d'ailleurs que ce dernier soit à l'origine du rebaptême de l'Hôtel de Samerey, que la famille Lamy possède, depuis 1700, à Dijon.
De la même manière, Samerey ne devient une paroisse indépendante de celle de Laperrière qu'en 1793<ref name="Chenevoy"/>.
Révolution à fin du Second Empire (1789-1870)
En 1789, Samerey devient une commune indépendante. Un conseil municipal, présidé par Pierre Chenevoy, est élu, et une garde nationale, commandée par Jean Thieley, est créée.
En 1800, Samerey est administrativement attaché au canton de Saint-Jean-de-Losne et à l'arrondissement de Beaune.
En 1836, l'école s'installe au cœur du village, dans une maison achetée au chef de la garde.
En 1849, un lavoir est construit sur le canal.
En 1850, les travaux de construction de l'église sont entamés.
En 1851, le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte est approuvé par 58 des 60 votants du village, et l'année suivante, le bonapartiste Ouvrard, candidat à la députation, recueille 55 des 58 votes de Samerey.
En 1862, la municipalité instaure la gratuité de l'école primaire.
En 1869, le bonapartiste Marey-Monge, candidat à la députation, recueille 44 des 64 votes du village.
En 1870, après la défaite des troupes françaises à Sedan, les Prussiens demandent une réparation de guerre de 5 milliards de francs, à laquelle Samerey contribue, à hauteur de 8158 francs<ref name="Chenevoy"/>.
Troisième République
La République proclamée, c'est le candidat républicain, Joigneaux, qui fait presque l'unanimité auprès des électeurs de Samerey, lors des élections législatives de 1871, 76 et 77.
En 1893, la construction du nouveau cimetière, à l'extérieur du village (lieu-dit En Mauchamps), est lancée.
En 1907, l'identité du coupable de l'incendie volontaire d'une maison Chenevoy, divise les habitants qui en viennent aux mains.
En 1908, 2 postes téléphoniques et leurs câbles sont installés. Leur nombre reste identique jusqu'en 1974.
En 1914, le radical Camuset, candidat à la députation, fait la quasi-unanimité.
En 1919, le monument aux morts est érigé à la mémoire des 10 enfants du village morts pour la Patrie.
En 1931, l'électricité fait son entrée dans les maisons du village<ref name="Chenevoy"/>.
Entre 1940 et 1944, les Allemands investissent la mairie.
Depuis 1945
En 1962, l'eau courante fait son entrée dans les maisons, et l'année suivante, des bâches de rétention d'eau sont installées à proximité du canal<ref name="Chenevoy"/>.
En 2004, la commune adhère à la Communauté de communes Rives de Saône.
Politique et administration
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Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Substructions romaines (Bois des Petites Rotures)
- Voie et formes agraires romaines (Bauche et Bois du Défens)
- Croix de cimetière (1894)
- Église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie (1850)
- Oratoire
- Puits
- Monument aux morts
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Croix de cimetière
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Église de la Nativité de la Vierge.
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Mairie-école.
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Oratoire
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Puits
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Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Cf. article de Laperrière-sur-Saône
- Antoine Bénigne Lamy, seigneur de Flagey, propriétaire de Samerey des années 1730 à la Révolution.