Saint-Symphorien-sur-Saône
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Symphorien-sur-Saône est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Communes limitrophes
Rose des vents | Échenon | Les Maillys | Rose des vents | |
Saint-Usage Losne |
Modèle:Abréviation discrète | Laperrière-sur-Saône Samerey | ||
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Urbanisme
Typologie
Saint-Symphorien-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55 %), forêts (15,5 %), prairies (14,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,5 %), zones humides intérieures (4,4 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Origines, toponymie et étymologie
Les origines de Saint-Symphorien-sur-Saône demeurent méconnues. Néanmoins, les traces d'une voie romaine et de formes agraires fossiles romaines dans la Bauche<ref>Gérard Chouquer et Hans De Klijn, « Le finage antique et médiéval », revue Gallia, n°46, Paris, 1989.</ref>, ainsi que les restes d'une forge gallo-romaine, de culots de poteries, et de tuileaux, dans le coupis Delaitre<ref>Jean Feuvrier, « Les voies romaines de la région de Dole », Bulletin archéologique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Paris, 1920</ref>, attestent de son existence dès cette époque.
Le village doit son nom à saint-Symphorien, noble d'Autun, décapité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Romains pour avoir refusé de se prosterner devant la statue de la déesse Cybèle<ref>Guy Souillet, « Saint-Symphorien dans la toponymie », Annales de Bretagne, n°66, 1959</ref>.
Moyen Âge et Ancien Régime
En 1046, l'église du village, placée sous le vocable de saint Symphorien, est donnée par l’archevêque de Besançon, [[Hugues Ier de Salins|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], au prieuré de Losne qui l'intègre dans son nullius dioecesis.
Les droits des religieux sont confirmés en 1264 par le pape Urbain IV<ref>Claude Courtépée, Description du duché de Bourgogne, tome 2, Causse, Dijon, 1777 (Modèle:1re)</ref>.
En 1267, le duc de Bourgogne Hugues IV, échange avec le seigneur de Pagny, Hugues d’Antigny, plusieurs petites seigneuries contre Laperrière, Samerey, Saint-Seine-en-Bâche, ainsi que des terres à Échenon et à Foucherans, pour créer une châtellenie tampon entre le duché et le comté de Bourgogne.
Saint-Symphorien y est intégré en 1272, avec une partie des Maillys et de Franxault.
L'ensemble sera érigé en marquisat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
C'est donc Laperrière qui administre le village jusqu'à la Révolution<ref>Serge Chenevoy, Villages d'Outre-Saône : Histoire de Laperrière-sur-Saône-Samerey-St-Seine-en-Bâche-St-Symphorien-sur-Saône, livre I, imprimerie de la coopérative ouvrière, Dijon, 1982</ref>.
En 1784, le prince de Condé, venant de Digoin, pose la première pierre du canal du Rhône au Rhin. Les travaux durent jusqu'en 1803 : outre le canal, deux ponts, une écluse, et des moulins à eau sont construits sur le territoire de Saint-Symphorien.
Révolution à fin du Second Empire (1789-1870)
En 1789, Saint-Symphorien-Sur-Saône devient une commune. Jusqu’en 1792, le traitement des affaires courantes est effectué par délibération des habitants, comme il en était de coutume avant la Révolution.
Les biens de la fabrique paroissiale, de l'église et d'un prêtre émigré sont nationalisés.
En 1792, le maire se substitue aux délibérations villageoises, un arbre de la liberté est planté, le village est renommé Bellevue-sur-Saône<ref name=Cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref> et demande vainement son rattachement à Losne.
En 1793, l'élan de liberté hisse un manouvrier, Jean Lorimey, à la tête de la commune, en même temps que se meurt l'arbre de la liberté planté l'année précédente.
Durant le Premier Empire, la commune reprend son nom initial, et est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Losne et à l'arrondissement de Beaune.
En 1832, une société de chargement et déchargement des péniches du canal est créée, avant d'être dissoute sous le Second Empire.
En 1844, la commune met en place un atelier de bienfaisance pour les indigents du village.
En 1848, les électeurs votent majoritairement pour Louis Napoléon Bonaparte, mais l'abstention avoisine les 40 %.
La même année, le curé, jugé fanatique par certains habitants, fait déporter et licencier les instituteurs Chouave et Lucotte, qu’il dénonce comme socialistes.
En 1851, le coup de force de Louis-Napoléon Bonaparte est majoritairement approuvé, en dépit d'une forte abstention.
En 1856, le curé est à son tour accusé, pour attentat à la pudeur contre des jeunes filles.
En 1857, et 1869, les candidats bonapartistes à la députation remportent les voix du village. Toutefois, le candidat opposant Magnin, propriétaire de bois dans la commune, gagne la majorité en 1861.
En 1863, après un vif débat, la maison Bretin est achetée par la commune pour y installer la nouvelle école.
En 1870, à la suite de la défaite des troupes françaises à Sedan, le village contribue à hauteur de 11 907 francs, à la réparation de guerre exigée par l'occupant prussien<ref name="Serge Chenevoy">Chenevoy Serge, Villages d'Outre-Saône : Histoire de Laperrière-sur-Saône-Samerey-St-Seine-en-Bâche-St-Symphorien-sur-Saône, livre II, imprimerie de la coopérative ouvrière, Dijon, 1982</ref>.
Troisième République (1870-1940)
Lors des élections législatives de 1871, Saint-Symphorien-Sur-Saône est le seul village à la ronde, à voter pour le candidat de droite.
En 1882, la commune crée une petite bibliothèque populaire.
En 1903, les funérailles de Modèle:Mme Chaube, veuve de l'instituteur déporté en 1852, sont prises en charge par l'association Libre Pensée, et créent la polémique dans le canton.
En 1912, les champs ravagés par les rongeurs sont dératisés.
En 1913, l'électrification du village est entamée.
En 1919, la commune compte 14 enfants morts pour la Patrie.
Entre 1935 et 1939, un garderie accueille les jeunes enfants du village.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands investissent la mairie, et des sabotages sont effectués sur l'écluse du canal et sur la route de Saint-Jean-de-Losne<ref name="Serge Chenevoy"/>.
Depuis 1945
En 1945, le village est libéré par les troupes débarquées en Provence.
À partir de la fin des années 1950 et du début des années 1960, l'eau courante fait son entrée dans les maisons de la commune<ref name="Serge Chenevoy"/>..
En 2004, la commune adhère à la communauté de communes Rives de Saône.
Politique et administration
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Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Voie romaine et formes agraires fossiles (La Bauche).
- Canal du Rhône au Rhin (XVIIIe-XIXe s) et sa cabine design (XXe s) de Modèle:Unité de haut, réalisée par Didier Faustino et baptisée Dr Jekyll & Mr Hyde, en référence au récit de Robert Louis Stevenson, à cause de son architecture duale.
- Croix de cimetière (XIXe s : 1871).
- Église Saint-Symphorien (reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Monument aux morts (XXe s).
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Canal du Rhône au Rhin.
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Clocher de l'église Saint-Symphorien.
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Église Saint-Symphorien.
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Croix de cimetière.
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Mairie.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Seigneurs de Laperrière-sur-Saône.
- Louis V de Bourbon, prince de Condé, pose la première pierre du canal du Rhône au Rhin à la jonction de l'ouvrage et de la Saône, le Modèle:Date-.
- Valéry Giscard d’Estaing, président de la République, vient au canal, le Modèle:Date-, pour y lancer le projet du canal à grand gabarit.
- Christian Estrosi, ministre délégué à l’aménagement du territoire, vient à l'embouchure du canal, à la suite du discussion de relance du projet du canal à grand gabarit.