Sarh

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Sous-titre Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune du Tchad Sarh (nommé Fort-Archambault jusqu'en 1972<ref name="Tchad">Bernard Lanne, Répertoire de l'administration territoriale du Tchad, 1900-1994, L'Harmattan, Paris, p. 163 Modèle:ISBN</ref>) est une ville du Tchad située dans le sud du pays, sur le fleuve Chari, à proximité de la frontière avec la République centrafricaine. Avec plus de 110 000 habitants, c'est la troisième ville du Tchad après Ndjamena, la capitale administrative, et Moundou, la capitale économique.

Sarh est le chef-lieu de la région du Moyen-Chari et du département du Barh Kôh.

Géographie

La ville est située dans le sud du Tchad, au bord du fleuve Chari<ref name="B">Modèle:Britannica (consulté le 8 février 2023)</ref>.

Elle est la troisième ville la plus peuplée du pays<ref name="B"/>. Sa population était de 75 496 habitants lors du recensement de 1993, de 112 674 habitants en 2010, et de 103 269 habitants en 2012.

Histoire

Fichier:Fort Archambault-1924.jpg
« Fort Archambault sur le Chari, décembre 1924 »

La ville de Sarh, anciennement Fort-Archambault (du nom d'un officier français à la tête d'une mission française ayant conquis la région), est née d'un village nommé Kokaga, qui existe toujours aujourd'hui (essentiellement peuplé de pêcheurs Niellims, peuple apparenté aux Tounias) situé à une dizaine de kilomètres. Les autochtones sont les Tounia et les Sar (Koukaga).

Le poste de Fort-Archambault est créé en août 1899 par le capitaine Julien qui lui donne le nom d'un jeune officier de sa compagnie qui vient de mourir dans le Haut-Oubangui<ref name="Tchad"/>, Gustave Archambault (1872-1899)<ref>Biographie de Gustave Archambault par G. Delage [1]</ref>.

Fort-Archambault est renommé Sarh le Modèle:Date<ref name="Tchad"/>, pendant la campagne d'Authenticité.

Personnalités liées à la ville

Économie

Modèle:Refsou

Le tissu industriel compte notamment la Compagnie sucrière du Tchad (CST), la Nouvelle Société Textile du Tchad et la CotonTchad<ref name="bezo"/>.

À l'instar d'autres villes africaines, le secteur informel est très développé à Sarh.

Patrimoine

Éducation

Sarh abrite plusieurs établissements scolaires et, depuis 1997, un établissement d'enseignement supérieur.

Lycées

  • Lycée Ahmed Mangué (public)
  • Lycée Technique Industrielle (public)
  • Lycée Technique Commercial (public)
  • Lycée de Begou (public)
  • Lycée-Collège Charles Lwanga (privé catholique)
  • Lycée-Collège Humanité (Privé protestant Baptiste)
  • lycée cheikh hamdan ben Rachid (privé de trois langues)
  • Lycée la renaissance arabe
  • Lycée moderne de sarh
  • Complexe scolaire Cokam

Instituts de formation

Jumelage

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Martin Baraké, La Fonction commerciale de Sarh, Université Paris 1, 1974, 176 p. (thèse de Modèle:3e d'Analyse régionale et aménagement de l'espace)
  • Jacques Boisson, L'Histoire du Tchad et de Fort Archambault, documents, renseignements, commentaires pris, vécus et conçus de 1940 à 1966, Éditions du Scorpion, Paris, 1966, 251 p.
  • Jacques Chauvet, Les quartiers de Sarh, ex Fort-Archambault (République du Tchad) : essai de définition des quartiers d'une ville tropicale, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 1974, 351 p. + pl. (thèse de Modèle:3e de Géographie)
  • Daniel Nojibaye, Étude des mécanismes de croissance urbaine du Tchad, l'exemple de Moundou et Sahr (ex Fort Archambault), Université Lille 2, 1976 (thèse de Modèle:3e de Géographie)
  • « Sarh et sa région », in Le Tchad aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 140-141 Modèle:ISBN

Liens externes

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