Sazilly
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Modèle:Infobox Commune de France
Sazilly est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Géographie
Sazilly se situe à l'ouest de Tavant au Nord de Lémeré, à l'Est de Anché et au Sud de Cravant les Coteaux. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc nord par la Vienne (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal présente une longueur totale de Modèle:Unité<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Sazilly">Modèle:Lien web.</ref>.
La Vienne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et Modèle:Unité et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à Modèle:Nb, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-L---0060 ">Modèle:Lien web.</ref>. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Deux zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la prairie de Baigneux » et « La Tranchée »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sazilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,6 %), prairies (14,2 %), cultures permanentes (7,7 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), forêts (4,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sazilly est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2013<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 51,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 150 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Histoire
Modèle:À sourcer Le nom de Sazilly apparaît pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme de Saziliacum, du latin Saziliacus ou domaine de Sacilius. Le territoire de la commune fut occupé au Paléolithique et au Néolithique puis à l’époque gallo-romaine ainsi que le montrent les très nombreux fragments de tuiles trouvés dans le cimetière de l’église, près de laquelle passait l’ancienne voie allant de Dangé-Saint-Romain à Candes-Saint-Martin, via Marcilly-sur-Vienne. Cette occupation antique est peut-être liée à la présence, sur la commune voisine de Tavant, d'une nécropole. Une légende locale rapportée par des historiens tourangeaux évoque une origine sarrasine concernant les habitants de Sazilly, issus de survivants de la bataille de Poitiers (732).
Politique et Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Église Saint-Hilaire.
Inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926. On peut y admirer un superbe cyprès centenaire. L'église a été érigée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'emplacement d'un édifice gallo-romain, elle appartenait à l'origine à l'abbaye de Marmoutier. Elle est construite en pierre de taille, et le toit est couvert de tuiles plates.
- Le château.
La majorité de l'édifice date du XVe et XVIe siècle, mais il est probable que sa fondation date d'une époque plus ancienne. Aujourd'hui, l'ensemble de ses fortifications a totalement disparu.