Section des Gardes-Françaises

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Fichier:Section de l'Oratoire.jpg
Section de l'Oratoire, Croizier, eau-forte, vers 1790

La section de l'Oratoire, rebaptisé section des Gardes-Françaises en 1792, était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne<ref>Plan avec les sections révolutionnaires de Paris</ref>.

Historique

Cette section s’appela « section de l’Oratoire » de 1790 à 1792. En Modèle:Date-, elle l’abandonna pour prendre celui de « section des Gardes-Françaises ».

Elle était représentée à la Commune de Paris par :

Lors de la chute de Robespierre, le Modèle:Date républicaine, la section des Gardes-Françaises resta fidèle à la Convention nationale, tandis que deux de ses représentants prêtèrent serment à la Commune de Paris, ils furent guillotinés les 10 et Modèle:Date républicaine.

Elle se réunissait dans l’église de l’Oratoire du Louvre, 145 rue Saint-Honoré.

Elle est dissoute en 1795.

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du Modèle:Date républicaine qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du Modèle:Date, le quartier Saint-Honoré ([[Ancien 4e arrondissement de Paris|Modèle:4e de Paris]])<ref>Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.</ref>.

Territoire

Son territoire comprenait le rectangle au nord de la section du Musée du Louvre, entre celle-ci et la rue Saint-Honoré. La future rue de Rivoli le traverse.

La rue Saint-Honoré, à droite, depuis la rue Froid-Manteau jusqu’à la rue des Déchargeurs : la rue des Déchargeurs, à droite, jusqu’à la rue des Fourreurs : la rue des Fourreurs, à droite, jusqu’à la rue des Lavandières : la rue des Lavandières, à droite, jusqu’à la rue des Mauvaises-Paroles : la rue des Mauvaises-Paroles à droite et à gauche : la rue Béthisy à droite : la rue des Fossés-Saint-Germain, à droite, jusqu’à la colonnade du Louvre : les murs du Louvre jusqu’à la rue de Beauvais : la rue de Beauvais, à droite, jusqu’à la rue Froid-Manteau : la rue Froid-Manteau, à droite, depuis la rue de Beauvais jusqu’à celle Saint-Honoré<ref>Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, Modèle:P.53-54.</ref>.

À l'intérieur, elle comprenait les rues Jean-Saint-Denis, du Chantre, Champ-fleuri, du Coq, du Louvre, d’Angivilliers, des Poulies, Bailleul, partie de celle de l’Arbre-sec, du Roule, Tirechappe, des Bourdonnais, des Déchargeurs, des deux côtés, depuis la rue des Fourreurs jusqu’à celle des Mauvaises-Paroles, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.

Population

12 850 habitants, dont 1 680 ouvriers et 305 économiquement faibles.

Lien externe

Notes, sources et références

Modèle:References

Modèle:Palette Sections révolutionnaires de Paris Modèle:Portail