Servières-le-Château
Modèle:Infobox Commune de France Servières-le-Château est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Au sud du département de la Corrèze, la commune de Servières-le-Château s'étend sur Modèle:Unité. Elle est située en rive gauche de la Dordogne qui borde le territoire communal à l'ouest au niveau des lacs de retenue des barrages du Chastang et d'Argentat. Son affluent, la Glane (ou Glane de Servières) conflue avec la Dordogne sur le territoire communal, en aval du barrage de Glane de Servières et de sa retenue, le lac de Feyt. Bien que la majeure partie de la commune soit située en rive gauche de la Dordogne, une portion minime du territoire se trouve en rive opposée, au niveau des lieux-dits la Roche du Port et le Port, face à Glény.
L'altitude minimale, Modèle:Unité, se trouve à l'extrême-sud-ouest, près du Bois du Pic, au niveau du lac de retenue du barrage d'Argentat, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limites à celles de Hautefage et Saint-Martial-Entraygues. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est localisée à l'est, au lieu-dit la Croix d'Haute Brousse, en limite de Saint-Privat.
Le bourg de Servières-le-Château, au croisement des routes départementales (RD) 29, 29E4 et 75, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-est d'Argentat.
La commune est également desservie par les RD 75E1, 75E2, 75E3 et 129, alors que la RD 980 limite la commune au sud sur près de quatre kilomètres.
Communes limitrophes
Servières-le-Château est limitrophe de sept autres communes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Privat », sur la commune de Saint-Privat, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Servières-le-Château est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), prairies (30,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Servières-le-Château est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, de Marèges, de l'Aigle, du Chastang, de Neuvic d'Ussel et de Marcillac, des ouvrages de classe AModèle:Note soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Servières-le-Château est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Attestée sous la forme Serveria en 1318, selon Ernest Nègre ce nom désigne une forêt dans laquelle on trouve des cerfs<ref Name=EN>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, p.1275 Lire en ligne</ref>.
Histoire
Le bourg primitif se trouvait au bord de la Dordogne, au hameau de Glény, cité dès 875, et qui était autrefois (vers 1688) chef-lieu de paroisse.
En 1919, la commune de Servières prend le nom de Servières-le-Château<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Servières du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est une ancienne possession de l'abbaye d'Aurillac. Cette ancienne place forte occupe un site pittoresque au-dessus des gorges profondes de la Glane, dans un cirque de rochers déchiquetés. L'ancien château, qui appartint aux Turenne, fut incendié en 1916 par des officiers allemands internés. Il a été restauré depuis.
- Le barrage du Chastang construit sur le cours de la Dordogne entre 1947 et 1952 dépend pour moitié (rive gauche) du territoire communal, l'autre partie dépendant de Saint-Martin-la-Méanne. Sa retenue est longue de près de trente kilomètres, dont quatre bordent Servières-le-Château.
- Huit kilomètres en aval du Chastang, le barrage d'Argentat forme une retenue dont la partie amont borde également le territoire communal.
- Beaucoup plus modeste, le barrage de Glane de Servières barre le cours de la Glane depuis 1958<ref>Glane de Servières sur le site Hydrelect, consulté le 22 juillet 2015.</ref> et forme une retenue longue de deux kilomètres, le lac de Feyt, partagé entre Servières-le-Château à l'ouest et Saint-Privat à l'est.
- L'église Saint-Laurent de Servières.
- La chapelle Notre-Dame-du-Roc.
- La chapelle de Glény est un édifice religieux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; son architecture est à nef centrale, avec contreforts et clocher à peigne. Incendiée pendant la Révolution, il n'en restait que le chœur ruiné, aujourd'hui restauré. Propriété de la commune, la chapelle est classée au titre des monuments historiques depuis 1952<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 22 juillet 2015.</ref>.
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Le barrage du Chastang et la Dordogne, vus depuis la rive de Servières-le-Château. -
Le barrage de Glane de Servières. -
Le lac de Feyt à Servières-le-Château. -
La chapelle de Glény. -
Modillons romans de la chapelle de Glény.
Personnalités liées à la commune
- Roland Beix né en 1949 à Servières-le-Château, est un ancien député de la Charente-Maritime.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes