Sexey-aux-Forges

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Sexey-aux-Forges Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Sexey aux forges.png
Fig. 1 - Sexey-aux-Forges (ban communal).

Sexey-aux-Forges est un village situé au sud-ouest de la ville de Nancy, sur un ancien bassin sidérurgique. Une partie de Sexey a été bâtie sur les coteaux d'un plateau calcaire du Mésozoïque culminant à plus de 350 mètres d'altitude. L'autre moitié du village se trouve dans un vallon encaissé, sur la rive gauche de la Moselle, face au village de Maron.

D'après les données Corine land Cover, le territoire communal de 1408 hectares se composait en 2011 de près de 54 % de forêts, végétation arbustive et prairies, 2,5 % de zones urbanisées, 5,5 % de surfaces en eau et 38 % de terres agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre la Moselle naturelle et sa canalisation le territoire est arrosé par les ruisseaux Fond de Dollainvau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Saint-Anne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Faune et flore

La faune et la flore présentes sur le plateau qui domine le village ont une affinité montagnarde ; c'est un milieu que l'homme a créé avant tout en faisant pâturer pendant des siècles des troupeaux d'ovins. Ce biotope présente une faune et une flore favorisées par cette formation végétale de très faible hauteur et adaptée à un sol peu profond comme à la chaleur et à la sécheresse pendant la belle saison. La Potentille printanière (Potentilla verna, Rosacées) forme de petits tapis, aime les pâturages calcaires secs et la chaleur, le Pin noir d'Autriche, l'Anémone pulsatille, l'Ellébore fétide, la petite Pimprenelle (Sanguisorba minor, Rosacées). On y trouve aussi huit espèces d’orchidées sauvages telles que : l'orchis militaire, l'orchis homme pendu, l'orchis pourpre, l'orchis bouc, l'ophrys mouche, l'ophrys abeille, l'orchis pyramidal, l'ophrys faux-bourdon.

La faune est elle aussi de plus en plus présente, que ce soit avec des oiseaux ou des insectes. L'un des papillons que l'on peut voir en cette saison est une espèce protégée : le Damier de la Succise. L'Azuré de la bugrane (ou Azuré commun) et le petit sphinx de la vigne y sont eux aussi bien représentés ; deux nouvelles espèces sont récemment apparues sur le plateau : la mante religieuse et le grand sphinx tête de mort venu d'Afrique avec le réchauffement climatique mais ce n'est qu'une supposition. Chez les oiseaux, on peut observer l'alouette lulu qui niche volontiers sur les coteaux du plateau, le cochevis huppé, la pie grièche à tête rousse et la pie grièche écorcheur, passereaux qui ont pour habitude d'empaler leurs victimes (en général de gros insectes mais aussi de petits rongeurs) sur les aiguilles acérées des acacias et des aubépines. Le pic mar y est bien représenté ainsi que le grand pic noir, le pic épeichette et le pic épeiche dans la forêt de hêtres et de chênes, la mésange noire et la mésange huppée très assidues des plantations de conifères, sans oublier deux des plus petits passereaux d'Europe : le roitelet huppé et le roitelet triple bandeau très discrets, qui pondent des œufs aussi gros que des petits pois.

Les grottes et anfractuosités éparpillées le long des roches versant côté Maron sont le refuge des chauves-souris comme la plus commune, la pipistrelle, et d'autres plus rares comme le grand murin et l'oreillard. La chouette chevêche, pas plus grosse qu'un merle, gîte dans les cavités des vieux arbres fruitiers qui ont été plantés sur les coteaux du plateau. Malheureusement, elle reste très rare et est en voie de disparition, les gros insectes dont elle se nourrit se faisant de plus en plus rares à cause de l'utilisation intensive des insecticides.

Urbanisme

Typologie

Sexey-aux-Forges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), terres arables (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,6 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Capella de Sisseiaco (982) ; Sessiacum (1050) ; Capella de Sisseio in honore sancti Mansueti (1069) ; Sissei (1196) ; Xexey (1258) ; Sexey la Larnouse (1295) ; Sexey-Lanouze (1492) ; Sexey-Larnouse (1568) ; Xey-aux-Forges (1623) sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.

Le toponyme apparaît donc sous les formes latines Sisseiaco en 982, Sessiacum en 1050 ; puis sous la forme d'ancien français Sissei en 1196. Il est composé de l'anthroponyme latin Sessius (alors que Sexey-les-Bois vient de Cercius/Circius) et du suffixe -acum, formation typique de l'Antiquité tardiveModèle:Nom de lieux de M&M.

La référence aux Forges apparaît quant à elle en 1594 puis en 1623.

Histoire

Un dolmen de Bois l'Evêque ainsi qu’un tumulus révèlent déjà une présence au Néolithique<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>. Une allée couverte mégalithique y a été découverte, ainsi que des vestiges de maisons gallo-romaines entourées d'une enceinte. Cet édifice est l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1910<ref name=MH0 />.

Fichier:Bulletin mensuel de la Société ( )Société d'archéologie bpt6k33788g 17 jpeg.jpg
Mégalithes lors de leurs découverte en 1905 à Sexey-aux-Forges

Lepage précise dans sa notice sur ce bourg : On rencontre, sur le territoire de cette commune, des débris de poterie rougeâtre, des fondations anciennes, qui sont des indices de l'occupation romaine en Gaule<ref name=":1" />. Jules Beaupré signale d'autres découvertes dans son répertoire archéologique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> au Gymée (Gymney) et en d'autres lieux :

«En cet endroit et à la Maison Dieu, ruines avec tuiles, poteries, et médailles romaines du bas-Empire. Il existe d'autres vestiges de constructions dans plusieurs enceintes de la forêt communale de Bois le Duc, au Hal de Bourgogne, au Champ du mouton..»

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village de Sexey-aux-Forges appartient déjà à l'abbaye touloise de Saint-Mansuy.

Sainte Anne, du latin ana (marécage), était la déesse protectrice des vivants, des morts et des lieux humides, déesse à laquelle les peuples celtes de l'époque vouaient un culte. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Georges des Moines développa les forges, ce qui est symbolisé d’une part par le taillé denché, blason de la famille Des Moines, et d’autre part par les marteaux et l’enclume, attributs des forgerons.

Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye y possède des forges qu'Orly de Blâmont, administrateur de l'abbaye, loue en 1495 au receveur général de Lorraine, Georges Des Moynes, à charge de relever les forges et de rétablir la seigneurie que les précédents amodiateurs avaient négligées et laissé tomber en ruines<ref>Métallurgie des boucles de la Moselle, Lucien Geindre, page 2 Modèle:Pdf.</ref>. Il est alors question des édifices et manoir de la maison abbatiale dudit Sexey.

La maison forte de Sexey-la-Larnouze (nom ancien de Sexey-aux-Forges) semble toujours avoir appartenu à l'abbaye et en avoir relevé directement, sans intermédiaire, puisqu'en 1709, l'abbé de Saint-Mansuy est désigné comme seigneur de Sexey<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Par arrêté préfectoral de la préfecture de la région Grand-Est en date du 9 décembre 2022, la commune de Sexey-aux-Forges a intégré l'arrondissement de Nancy au 1er janvier 2023<ref>Arrêté préfectoral n° 2022/810 du 9 décembre 2022 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Meurthe-et-Moselle, p. 178.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Henri Lepage<ref name=":1">Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Première partie : statistique historique et administrative , Nancy, Imprimerie PEIFFER, 1843, p. 547 (lire en ligne)</ref> et E. Grosse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 sans s'accorder sur la surface totale de la commune :

« Surf.territ.: 1409 hect. , dont de 440 à 1221 en forêts, de 149 à 240 en labours et de 15 à 66 en près, 24 en vignes »

indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité. L'Abbé Grosse ajoute qu'il y avait également deux moulins à grains, un moulin à écorces.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Sexey-aux-Forges était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 606 hectares (surface cultivable communale) en nette augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 306 à 663 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 5 (4 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 7 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (jusqu'à 7 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole était en croissance.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

Fichier:Manoir de Sexey-aux-Forges-Sculpture-WP 20160926 039.jpg
Sculpture Grigne Dents du manoir.

Édifices religieux

Fichier:Sexey Forges chapelle.JPG
Chapelle Sainte-Anne de Fleurichamp.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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