Shoegazing
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Le shoegazing (Modèle:IPA-en), ou shoegaze (Modèle:IPA-en), est un sous-genre musical du rock alternatif ayant émergé à la fin des années 1980 au Royaume-Uni, lancé par des groupes tels que My Bloody Valentine, Lush, Slowdive, Chapterhouse, et Ride. Il connaît le succès jusqu'au milieu des années 1990, en particulier en 1990 et 1991, ainsi qu'un regain de popularité au début des années 2010. La presse britannique, en particulier NME et Modèle:Lang, nomment ce style Modèle:Citation, car les membres de ces groupes jouent sur scène d'une manière introspective et laissent penser qu'ils fixent (gazing at) leurs chaussures (shoe)<ref name="all_music">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Genre: Shoegaze, AllMusic, consulté le 24 mai 2014.</ref>,<ref name="guardian" />. L'usage significatif de pédales d'effet contribue à l'image de musiciens qui regardent leurs pieds pendant les performances<ref>Modèle:Article</ref>.
La musique shoegazing est caractérisée par l'usage significatif d'effets de guitare, et de mélodies vocales indiscernables se mêlant à un son créatif de guitare<ref name="all_music"/>. Au début des années 1990, des groupes de shoegazing se font voler la vedette par le mouvement grunge et les premiers groupes de britpop comme Suede, forçant des groupes relativement inconnus à se séparer et à revoir leur style<ref name="all_music"/>.
Caractéristiques
Les éléments musicaux communs du shoegazing se composent de riffs distordus, et d'un Modèle:Citation produit par des guitares saturées. Deux guitares rythmiques distordues sont jouées en même temps pour attribuer une qualité amorphe au son. Bien que souvent présents, les riffs de guitare ne sont pas les éléments principaux d'une chanson de shoegazing. Le nom est attribué pour la première fois par le magazine Modèle:Lang à un concert du groupe fraîchement formé Moose avec lequel le chanteur Russell Yates lit les paroles indiquées sur le sol<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le terme est choisi par NME, qui l'utilise pour décrire la tendance des guitaristes de groupes à regarder leurs pieds lorsqu'ils jouent de la pédale d'effet. Modèle:Lang préfère utiliser le terme de The Scene That Celebrates Itself<ref name="all_music" />. Le terme est considéré comme péjoratif, en particulier par la presse spécialisée anglaise qui considère le mouvement comme inefficace, et dont le terme est refusé par de nombreux groupes<ref name="xlr8r" />.
Les précurseurs du genre les plus fréquemment cités sont Cocteau Twins<ref name="all_music" />,<ref name="Pitchfork">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive.</ref>, The Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, Spacemen 3 et Loop. Les différents groupes du genre s'inspirent de plusieurs autres genres comme le garage rock, le rock psychédélique des années 1960, et de groupes indépendants américains comme Sonic Youth et Dinosaur Jr.<ref name="xlr8r" />. Les premiers groupes et musiciens étiquetés shoegazing (Catherine Wheel, Slowdive, Swervedriver, Chapterhouse, Ride, Moose, Lush et Pale Saints) sont largement inspirés par My Bloody Valentine, et se développent à la veille du succès avec leur chanson Modèle:Lang et leur album Modèle:Lang<ref name="all_music" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La catégorie de shoegazing est plus récemment attribuée à My Bloody Valentine, même si Kevin Shields explique que le groupe n'a jamais fait usage de pédales d'effet de type chorus, flanger ou delay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres artistes catégorisés comme influences du shoegazing incluent The Velvet Underground, Siouxsie and the Banshees<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Sonic Youth, Hüsker Dü, The Chameleons, The Cure<ref name="Exclaim">Modèle:Lien web.</ref>, Galaxie 500<ref name="all_music_galaxie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [[[:Modèle:Allmusic]] All Music: Portable Galaxie 500], consulté le 5 janvier 2008.</ref>, et The Smiths<ref name="xlr8r">Modèle:Article.</ref>.
L'ouvrage de Michael Azerrad, Modèle:Lang, cite la tournée de Dinosaur Jr. au Royaume-Uni, en Modèle:Date-, comme significative à l'histoire du genre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Terminologie
NME définit le genre sous le terme de The Scene That Celebrates Itself, attribué au shoegazing et à d'autres groupes londoniens au début des années 1990<ref name="melody_maker">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lester, Paul (12 septembre 1992). Whatever Happened to Shoegazing?, Melody Maker, page 6, consulté en 12 avril 2007.</ref>. Le terme The Scene that Celebrates Itself est quelque part attribué à la première vague de shoegazers. La presse spécialisée les considère comme égocentriques, privilégiés et de classe moyenne<ref name="xlr8r" />.
Déclinaisons
Depuis le début des années 2010, une vague de nouveaux groupes plus jeunes s'inspire de l'esthétique shoegaze, en tête desquels The Radio Dept, The Pains of Being Pure at Heart, A Place to Bury Strangers, No Age, The Big Pink, Vivian Girls, Bipolar Explorer, Spotlight Kid, Tamaryn, Amusement Parks on Fire, The Joy Formidable, The Away Days, HitsujibungakuModèle:, etc. Certains nomment ce renouveau nu gaze<ref name=guardian>Modèle:Article.</ref>.
Au début des années 2000 naît également le blackgaze, genre alliant black metal et shoegazing, sous l'impulsion de groupes comme Alcest, Amesoeurs et Deafheaven<ref>Modèle:Article.</ref>.
En France
Vers le milieu des années 2010, une scène underground se crée en France et mêle les ambiances du shoegaze avec d'autres genres plus ou moins éloignés (cold wave, musique électronique, pop, post-punk, black métal...)<ref>Modèle:Lien web</ref>. On compte parmi ses représentants le collectif Nothing (Venera 4, Dead Horse One, Future<ref>Modèle:Lien web.</ref>...), The Dead Mantra, Jessica93, Waterwalls ou encore Marble Arch.