St. George Jackson Mivart

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Méta bandeau d'avertissementModèle:Contrôle date bandeau{{#if:||{{#ifeq:||[[Catégorie:Article à wikifier{{#if:mai 2023|{{#ifexist:Catégorie:Article à wikifier depuis mai 2023| _depuis mai 2023}}|, date manquante}}]]}}}}

  1. REDIRECT Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Autres projets

Saint George Jackson Mivart est un biologiste britannique, né le Modèle:Date à Londres et mort le Modèle:Date.

Biographie

Famille et études

Saint George Jackson Mivart naît le Modèle:Date-, 39 Brook Street, Grosvenor Square à Londres de parents chrétiens évangéliques. Il est le troisième fils de James Edward Mivart, alors propriétaire du Milvart’s Hotel<ref group=R name=cathEnc>Modèle:Harvsp, Catholic Encyclopedia</ref>. Il entame ses études au Modèle:Lien, à la Harrow School et au King's College de Londres. Il envisage alors d’entrer à Oxford<ref group=R name=cathEnc/>.

Conversion au catholicisme

À 16 ans, le jeune St. George se passionne pour l’architecture néogothique d’Augustus Pugin, et, lors de la visite de la cathédrale Saint-Chad de Birmingham, il rencontre le docteur Moore, futur président du séminaire catholique de St Mary's à Oscott dans lequel il est reçu après sa conversion en 1844 des mains de l’archévêque de Westminster, Nicholas Wiseman<ref group="R" name="ref_auto_1">Modèle:Harvsp</ref>. Oxford lui étant désormais interdit, il y reste jusque 1846, avant de poursuivre des études à Lincoln's Inn : en 1851, il accède au barreau, mais préfère se consacrer à l'étude de la médecine et de la biologie<ref group=R name=cathEnc/>,<ref group="R" name="ref_auto_1" />.

Carrière scientifique

Membre dès 1858 de la Zoological Society of London, il obtient un poste d’enseignant en 1862 à l'école de médecine de l'hôpital St Mary's (Lecturer on Comparative Anatomy)<ref group=R name=cathEnc/>. De 1874 à 1877, il est professeur de biologie à l'université catholique de Londres<ref group=R name=cathEnc/>.

Deux fois président (en 1869 et en 1882) de la Zoological Society of London, il devient membre en 1862, secrétaire de 1874 à 1880, puis vice-président en 1892 de la Linnean Society of London. Il est encore membre de la Royal Society dès 1867 à la suite de la publication de On the Appendicular skeleton of the Primates et avec le soutien de Huxley. Membre de la Metaphysical Society en 1874, il obtient un doctorat de philosophie de Pie IX en 1876, puis de médecine à l’université de Louvain en 1884<ref group=R name=cathEnc/>.

De 1890 à 1893, il donne un cours sur Modèle:Citation (“The Philosophy of Natural History”) à l’Université de Louvain. Chercheur prolifique dès 1864<ref group=R name=cathEnc/>, il écrit les articles Modèle:Citation et Modèle:Citation de l’Encyclopædia Britannica.

Dernières années et son excommunication

Modèle:...

Œuvre

Critique du darwinisme

Il fait paraître, en 1873, ses Lessons in Elementary Anatomy et un essai sur Man and Apes, en 1881, The Cat: an Introduction to the Study of Back-boned Animals. Il faut noter la qualité et la précision de ses études anatomiques sur les Insectivores et les Carnivores. En 1871, son livre, Genesis of Species, contribue au débat sur l'évolution qui règne alors. Mivart admet le principe d'évolution mais estime qu'il est impossible de s'y référer pour parler de l'intelligence humaine.

« En 1871 », écrit Patrick Tort, « il publie On the Genesis of Species, où il expose sa croyance en un pouvoir divin moteur et guide de l’évolution, et critique la théorie darwinienne de la sélection naturelle. Son système argumentatif, qui allait devenir classique, consiste pour partie en l’accumulation de difficultés empruntées à la configuration particulière d’organismes et d’organes, irreconstituable selon lui au moyen de l’explication par la seule sélection naturelle. Mais il repose pour l’essentiel sur l’idée qu’une variation ne pouvant être avantageuse que lorsqu’elle aboutit à une modification organique achevée et adaptée en tant que telle, les stades initiaux de toute variation ne peuvent l’être, et ne peuvent donc être sélectionnés »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ses théories sur la nature de l'intelligence chez les êtres humains et chez les animaux sont exposées dans son livre Nature and Thought de 1882. Dans Origin of Human Reason (1889), il décrit les différences fondamentales existant pour lui entre les êtres humains et les animaux. En 1884, à l'invitation de l'épiscopat belge, il devient professeur d'histoire naturelle à l'université de Louvain, où il obtient sa maîtrise en 1884. Il publie plusieurs articles dans la revue Nineteenth Century, entre 1892 et 1893, où Mivart affirme que la science peut avoir raison sur des sujets contredisant la religion. Ils ont été placés dans l’Index expurgatorius. À la suite de la parution d'autres articles en janvier 1900, il est frappé d'interdit par le cardinal Herbert Vaughan.

Les critiques de Mivart de l'œuvre de Charles Darwin sont prises très au sérieux par ce dernier. L'une d'entre elles, concerne le manque de preuve des étapes intermédiaires entre deux espèces. Darwin y répondra dans une des dernières éditions de The Origin of Species.

Publications

Liste non exhaustive.

Ouvrages

Correspondance

Contributions dans l’Encyclopædia Britannica

  • "Ape." In: Encyclopædia Britannica, Vol. II. (11th ed.), 1911.
  • "Rattlesnake." In: Encyclopædia Britannica, Vol. XXII. (11th ed.), 1911.

Sélection d’articles

Modèle:Div col

Modèle:Div col end

Bibliographie

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail