Syndrome de Peter Pan

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Modèle:Voir homonymes

Fichier:Peter pan 1911 pipes.jpg
Peter Pan, vu par Francis Donkin Bedford (1911).

Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan ou Modèle:Lang et abrégé SPP) est un terme utilisé pour désigner l'angoisse liée à l'idée de devenir adulte et de quitter l'enfance et plus généralement pour caractériser un adulte émotionnellement immature, en référence au personnage de fiction de littérature jeunesse créé par J. M. Barrie, archétype du « garçon qui ne voulait pas grandir ». L'expression « être enfant dans un corps d'adulte » peut être une définition plutôt claire sur ce que vivent les personnes atteintes de ce syndrome. Bien que largement popularisée par un psychanalyste, Dan Kiley, qui en fit le titre d'un ouvrage à succès paru en 1983, la notion ne constitue pas pour autant un syndrome reconnu dans l'ensemble en psychologie clinique, en effet le très faible nombre d'études sur le sujet ne permet pas au syndrome de Peter Pan d'adopter un aspect scientifiquement viable. Selon l'analyse littéraire, la figure de l'enfant qui ne veut pas grandir, dite Modèle:Lang (le « garçon éternel » en latin), est au centre de nombreux mythes et œuvres de fiction. Elle peut aussi être rapprochée du concept d'enfant intérieur développé dans la théorie psychanalytique jungienne.

Origine

L'idée d'un syndrome de Peter Pan est développée par un psychanalyste américain, Dan Kiley, en 1983. L'expression fait référence au personnage de Peter Pan, héros créé par J. M. Barrie et personnage principal de sa pièce Le Garçon qui ne voulait pas grandir (1904). Dan Kiley dans son ouvrage de 1983 Le Syndrome de Peter Pan, sous-titré Ces hommes qui ont refusé de grandir (Modèle:Lang), décrit ces derniers comme « narcissiques, émotionnellement immatures, socialement irresponsables et dépendants »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ce syndrome n'est pas reconnu par le corps médical comme une entité clinique réelle car il n'a pas fait l'objet d'études scientifiques. De fait, il n'apparaît pas dans les classifications nosographiques des maladies mentales, telles que le [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|DSM-Modèle:IV]]. Selon les psychologues cliniciens qui ont critiqué cette notion, l'explication du succès de ce concept dans la psychologie populaire tiendrait à la faible spécificité des critères diagnostiques proposés par Kiley qui font qu'on peut très facilement se reconnaître dans la définition qu'en donne Kiley (effet Barnum)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la description qu'en donne Kiley et telle qu'elle fut popularisée, le syndrome apparaîtrait le plus souvent au début de l'âge adulte, lorsque l'individu de sexe masculin commence à avoir des responsabilités. Toujours selon Kiley, les plus jeunes sont généralement célibataires et s'ils sortent avec des femmes, ce sont des femmes d'un âge inférieur à l'âge de l'homme ou qui font des actes suggérant une immaturité<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Kiley fait remarquer qu'on l'observe particulièrement chez les familles aisées<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Le psychologue Jean-Yves Flament avance quant à lui la possibilité d'un retard dans le développement émotionnel des individus touchés par ce syndrome, il explique : "Le syndrome de Peter Pan prend racine dans l'enfance, en particulier dans les familles où le père est absent, fuyant, dévalorisé ou tyrannique. Résultat : la mère porte péniblement le fardeau de la famille en prenant appui sur son fils, qui se retrouve tiraillé entre sa nature d'enfant et ses nouvelles responsabilités d’adulte, l’enfant se trouve alors déraciné de tout repère de son âge. Dans cette situation, l'enfant "sépare" son intellect de ses émotions pour se protéger. L'intellect grandit avec ses nouvelles responsabilités, mais les émotions restent "bloquées" dans l'enfance. "C’est pourquoi ces personnes, pourtant très fines et perspicaces quand il s’agit d’intellect, font preuve de réactions impulsives et puériles dès qu’il s’agit d’émotion."<ref name=cosmo>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La notion se rapproche de celle du garçon éternel, Modèle:Lang, que représente le dieu-enfant Bacchus dans les Métamorphoses d'Ovide (Modèle:Nobr romains).

À la suite du succès de son livre Le Syndrome de Peter Pan, Dan Kiley a développé le thème du Dilemme de Wendy dans le livre de même titre, sous-titré Quand les femmes cessent de materner leurs hommes (1985).

Les stades selon Kiley

Dans la description, que donne Kiley, il y aurait plusieurs stades :

  • De Modèle:Nombre : les symptômes apparaissent, avec une certaine irresponsabilité de l'individu, des angoisses, une certaine solitude et un conflit face au sexe.
  • De Modèle:Nombre : un certain narcissisme, doublé parfois d'une misandrie ou misogynie apparaît.
  • De Modèle:Nombre : l'individu peut se plaindre d'une insatisfaction face à la vie et une inadaptation au monde extérieur. Le plus souvent, les psychologues interprètent cela comme normal.
  • De Modèle:Nombre : début de la phase chronique du syndrome. Jouant l'adulte Modèle:Citation.
  • À partir de Modèle:Nombre : l'adulte peut tenter de retrouver son enfance face à un style de vie qu'il n'a pas choisi (avec la culpabilité d'avoir Modèle:Citation des années). La dépression et l'agitation dont fait preuve l'individu augmentent avec l'approche de l'andropause<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Profils psychologiques du patient selon Humbelina Robles Ortega

En 2007, la professeure Humbelina Robles Ortega, qui a dirigé une étude à l'université de Grenade<ref name=cosmo/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, liste les caractéristiques suivantes.

Irresponsabilité

Le patient souffre d'une incapacité à assumer ses responsabilités et à tenir des objectifs contraignants, il doit sans cesse se forcer pour effectuer des tâches simples et les remet souvent à plus tard<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Narcissisme

Le patient a une obsession envers son apparence physique et son bien-être personnel qui peut verser dans le narcissisme et la dysmorphophobie. Son image extérieure ne reflétant pas l'enfant qui est en lui, le patient est alors victime d'un conflit intérieur, ce qui peut le pousser à avoir recours à la chirurgie esthétique par exemple<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Insociabilité

Lors du passage à l'âge adulte, le patient va commencer à ressentir de plus en plus d'inconfort en présence de personne de son âge. Cela s’explique par la différence de perception qu'il y a entre l'image d'adulte qu'il renvoie et ce qu'il est psychologiquement, un enfant. L'individu va alors développer une peur absolue du regard des autres qui se traduit par un stress symptomatique<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Le patient s'isole socialement, et adopte une forme d'hypocrisie derrière laquelle il se camoufle. Il peut aussi développer une certaine susceptibilité et une difficulté à accepter les critiques<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Manque de confiance en soi

Le profil psychologique du patient l'empêche de croire en lui, souvent démoralisé par le monde qui l'entoure, il se crée une bulle dans laquelle il se rabaisse en silence. Le patient a aussi peur de l’engagement, quel qu'il soit, cependant syndrome de Peter Pan et relations amoureuses sont souvent durables<ref name=inquiet>Modèle:Citation bloc</ref>.

Peur d’être seul

Le patient présentant un syndrome de Peter Pan souffre de solitude, ce qui le mène à s’entourer de gens de manière opportuniste. Cela se manifeste aussi par la recherche inconsciente ou non d’un ami de son âge mental, c'est-à-dire, la plupart du temps, un enfant avec lequel il aimerait devenir ami<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Dépendant affectif, le patient vit les séparations et les éloignements avec les personnes qu'il aime comme de véritables déchirements dévalorisants qui peuvent le pousser à commettre des actes dangereux pour son intégrité physique et morale. L'éloignement entre la mère et l'individu peut être perçu comme un abandon, ce qui a pour effet de plonger le patient dans une angoisse importante.

Dépression

Plus le patient est confronté à un rôle d'adulte, plus la nostalgie va devenir angoissante<ref name=inquiet/>,<ref name="pp">Modèle:Citation bloc</ref> Le patient se rend alors compte que son enfance est irrécupérable ce qui le plonge dans des dépressions ponctuelles.

Achats compulsifs

L'immaturité émotionnelle de l'individu l'empêche de contrôler ses dépenses. La plupart du temps, les achats du patient substituent un manque de repères matériels et affectifs<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Conflit face au sexe

Le patient reçoit la sexualité extérieure comme un acte violent, abject et sale. Malgré son envie potentielle d'avoir des enfants, le patient peut émettre, durant l'adolescence notamment, l'envie de rester vierge toute sa vie. Sa sexualité n'est cependant pas inexistante mais reste la plupart du temps soit difficilement supportable, soit extrêmement intime<ref name="pp" />.

Profils psychologiques du patient selon Kiley

Selon Kiley, sept traits psychologiques sont majoritaires dans la vie du patient présentant un Syndrome de Peter Pan. Ils sont présents à chaque stade et se remarquent principalement en période de crise. Lorsque le patient s'installe dans la phase chronique du syndrome, il a tendance à les dissimuler derrière un masque de maturité<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Paralysie émotionnelle

Le patient n'exprime pas ses émotions telles qu'il les ressent<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Elles ressortent souvent sous des formes extrêmes, par exemple : la colère sous forme de rage, la joie sous celle de l'hystérie et la déception sous celle de l'auto-apitoiement<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. La tristesse peut ressortir sous forme d'une gaieté forcée, de blagues infantiles, ou d'un rire nerveux<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Selon Kiley, les patients finissent par perdre contact avec leurs émotions et ne savent pas ce qu'ils ressentent<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Procrastination

Au cours du Modèle:1er du Syndrome de Peter Pan, les jeunes patients remettent sans cesse les choses à plus tard, jusqu'à ce qu'ils soient forcés de les faire<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Les patients plus âgés, se sentant coupables d'avoir perdu leur jeunesse, deviennent hyperactifs. Selon Kiley, cela s'expliquerait par le fait qu'ils ne savent pas se détendre<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Impuissance sociale

Les patients présentant le Syndrome de Peter Pan ont de grandes difficultés à se faire de vrais amis<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Leurs impulsions modifient leur notion du bien et du mal<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Leur priorité est de se rechercher des amis et de se montrer amical aux dépens de leurs familles<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Le patient présente un besoin d'appartenance car il se sent terriblement isolé, angoissant de se retrouver seul<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Tout au long de sa vie, il aura beaucoup de mal à atteindre l'autosatisfaction<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Une fausse fierté l'empêche constamment d'accepter ses propres limitations<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pensée magique

Les patients atteints du Syndrome de Peter Pan ont recours à des « pensées magiques » pour ne pas admettre leurs fautes<ref>Modèle:Citation bloc</ref>, des faux-fuyants tout intellectuels tels que : « quoi qu'il en soit, j'ai raison parce que… autrement, ceci ne peut être que la faute des autres », qui leur permettent de se protéger de toute attaque. Ce processus les protège en leur évitant le besoin de surmonter leur impuissance sociale et leur paralysie émotionnelle<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Cela les pousse souvent à abuser de drogues, croyant pouvoir faire disparaître leurs problèmes sous l'effet de ces dernières<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Problèmes avec la mère

Le patient ressent de la colère et de la culpabilité envers sa mère<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Il cherche à se libérer de l'influence maternelle mais se sent à chaque fois coupable lorsqu'il essaye de le faire<ref name="kiley24">Modèle:Ouvrage.</ref>. En présence de la mère, l'atmosphère devient tendue, ponctuée de moments de sarcasme, compensés par des instants de gentillesse<ref name="kiley24" />. Les plus jeunes patients appellent à la pitié de leur mère pour obtenir ce qu'ils veulent, principalement de l'argent<ref name="kiley24" />. Le patient s'emporte souvent violemment au cours de discussion, avant de s'excuser avec insistance<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Les patients plus âgés ressentent moins cette ambivalence mais la remplacent par de la culpabilité, car ils savent qu'ils ont fait souffrir leur mère<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Problèmes avec le père

Le patient a une très forte envie d'être proche du père mais est persuadé qu'il ne pourra jamais recueillir l'amour et l'approbation paternels<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Les patients plus âgés idolâtrent toujours la figure paternelle. Ils n'admettent jamais ses limites et acceptent encore moins les fautes de ce dernier<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Une grande partie des difficultés rencontrées par le patient face aux figures autoritaires provient de ses problèmes avec son père<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Problèmes sexuels

L'impuissance sociale du patient se retrouve dans la vie sexuelle de celui-ci<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Peu de temps après la puberté, le patient se met à la recherche d'une petite amie mais l'immaturité et l'infantilisme dont il fait preuve l'en empêchent<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Il cache sa peur d'être rejeté et sa sensibilité derrière un masque de macho, cruel et sans cœur<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Souvent, le patient perd sa virginité vers l'âge de Modèle:Nombre, ce qui l'embarrasse et le pousse à mentir, jusqu'à parler de viol, de se vanter de la façon dont il s'est imposé ou prévoit de s'imposer auprès des filles<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Une fois que le patient n'est plus vierge, il pèche parfois par l'excès inverse, couchant avec toutes les filles qui veulent bien de lui, dans le seul but de se prouver qu'il n'est pas impuissant<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Lorsqu'il réussit à s'attacher à une femme, cela dure généralement longtemps<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Il peut se montrer extrêmement jaloux et sait très bien attirer la pitié de sa femme<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Quand il se trouve en présence d'une femme indépendante, une femme qui s'affirme, le sujet ne ressent que de la colère, voire de la rage<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Il a besoin d'une femme dépendante qu'il puisse protéger<ref name="kiley24" />. Le patient se sent incapable d'affronter sur un pied d'égalité une femme sûre d'elle, cela a pour effet que le patient rabaisse la femme en question<ref>Modèle:Citation bloc</ref>. Il montre un intérêt certain à montrer ses émotions à une femme mais aussi une peur que ses amis le considèrent comme faible et peu viril, il nie donc cet aspect de sa personnalité<ref>Modèle:Citation bloc</ref>.

Références musicales

  • Michael Jackson fut souvent décrit par les médias comme étant atteint de ce syndrome, notamment à cause de son Ranch de Neverland, transformé en immense parc d'attractions et tirant son nom du pays imaginaire de Peter Pan où les enfants ne grandissent jamais. Dans la chanson [[Scream/Childhood|Modèle:Lang]] (1995), le chanteur justifie certains aspects de sa personnalité en évoquant son enfance (childhood en anglais) perdue. Dans le clip de la chanson, il incarne le personnage de Peter Pan.
  • Le groupe [[Freedom for King Kong|Modèle:Lang]] évoque en 2003 le syndrome de Peter Pan dans un titre homonyme, sur l'album Marche ou rêve.
  • Le groupe [[Sniper (groupe)|Modèle:Lang]] évoque le syndrome de Peter Pan dans la chanson Dans mon monde.
  • Diam's y fait aussi référence dans sa chanson Peter Pan.
  • Le chanteur japonais Miyavi évoque aussi le complexe dans sa chanson Modèle:Lang.
  • Dans la chanson Différent du rappeur français Orelsan, celui-ci se dit atteint du syndrome de Peter Pan.
  • Le groupe de pop/rock français Indochine a écrit une chanson intitulée Peter Pan parlant du désir de ne pas grandir.
  • En 2011, Elisa Tovati sort une chanson intitulée Le Syndrome de Peter Pan, dans laquelle elle dit voir les hommes avec des yeux d'enfant.
  • Le rappeur québécois Koriass y fait aussi référence dans la chanson St-Eustache où il dit : « J'suis comme Michael Jackson atteint du syndrome du Peter Pan ».
  • L'américain Modèle:Lang affirme être atteint du syndrome de Peter Pan<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le chanteur italien Mikelangelo Loconte (Mozart l'Opéra rock) se dit souvent atteint du syndrome de Peter Pan et se considère comme un adulte avec une mentalité d'enfant, aucun sens de la réalité et aucune valeur matérielle des choses. « J'ai un syndrome de Peter Pan, c'est-à-dire que des fois je suis un petit peu fragile » Modèle:Refnec
  • La chanson Modèle:Lang du groupe Modèle:Lang devait originellement s'appeler Modèle:Lang.
  • Le rappeur Kalem y fait référence dans sa chanson Je ne suis qu'un enfant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le groupe Modèle:Lang évoque le syndrome dans leur chanson intitulée Peter Pan.
  • La chanson Modèle:Lang de SoKo y fait également référence.
  • Le chanteur Renaud évoque dans plusieurs de ses chansons sa nostalgie de l'enfance (« adieu l'enfance », « les dimanches à la con » ou « mistral gagnant »). Dans sa biographie (éditée en 2016 : Comme un enfant perdu), il souligne souvent sa paralysie émotionnelle (notamment avec la gent féminine) ainsi que son angoisse à l'idée de grandir. Renaud a toujours été nostalgique de son enfance et fataliste quant à l'avenir, ce qu'il exprime dans les chansons J'ai la vie qui me pique les yeux et Mistral gagnant.
  • Le rappeur Médine y fait référence dans "Enfants forts"

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Rémy Oudghiri, Ces adultes qui ne Grandiront Jamais, arkhê, 2017.
  • Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan : ces hommes qui ont refusé de grandir, Robert Laffont, Modèle:Coll., Paris, 1996. Modèle:Nb p. Modèle:ISBN. (plusieurs rééditions ultérieures)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dan Kiley, Modèle:Lang, Dodd, Mead, New York, 1983. Modèle:Rom-min, Modèle:Nb p.
  • Kathleen Kelley-Lainé, Peter Pan ou l'enfant triste, Calmann-Lévy, 2005.
  • Margaret Paul, Libérons notre enfant intérieur, Interviewé par François De Kock, in le magazine Passerelles, 1996.
  • Margaret Paul, Renouez avec votre enfant intérieur, Modèle:Éd. Souffle D'or, Collection Chrysalide, Modèle:Date-.
  • Susanna McMahon, Le Psy de poche, Modèle:Coll., Modèle:Éd. Marabout, 2000.

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