Tétrahydrocannabinol
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Chimie Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle avec Wikidata par défaut Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin Le Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC) est un composé organique de la famille des cannabinoïdes. Il a été découvert et isolé en 1964 par le professeur Raphael Mechoulam et Yechiel Gaoni de l’institut Weizmann de Rehovot, en Israël<ref>Zach Klein, The Scientist, 2015, documentaire (sous-titré en français) sur l'histoire de la découverte du THC par Raphael Mechoulam.</ref>.Il est le constituant majeur du cannabis quelle que soit sa sous-espèce (indica, sativa, ruderalis, chanvre industriel) c'est son taux qui variera du simple au triple selon qu'il s'agisse de chanvre industriel (très faiblement dosé) ou de cannabis médicinal et récréatif (plus fortement dosé). Il possède des propriétés psychoactives, agissant sur le psychisme en modifiant le rythme cérébral. Il possède également des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est présent dans deux médicaments : le Dronabinol (nom générique issu de la Dénomination Commune Internationale) et le Sativex (utilisé pour atténuer les douleurs liées à la sclérose en plaques)
Il est classé comme substance psychotrope depuis 1971 par l'ONU, interdit en France depuis 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et dans de nombreux pays.
Pharmacologie
Propriétés de la molécule, présence dans l'organisme
Il s'agit d'une molécule fragile, objet d'un débat au sujet de son appartenance aux alcaloïdes, en raison de l'absence d'atome d'azote dans la molécule. Il pourrait donc être considéré comme un pseudoalcaloïde. Le docteur C. Piller a découvert qu'il était thermolabile et oxydable, s'isomérisant aisément en delta-8-THC (légèrement moins actif), ou se transformant en cannabinol (faiblement psychoactif et anti-inflammatoire) ou en cannabidiol (non-psychotrope et anti-inflammatoire).
Il a une hydrosolubilité nulle mais une bonne solubilité dans la plupart des solvants organiques tels l'éthanol ou l'Modèle:Page h' ainsi que les matières grasses telles les huiles ou le beurre. C'est une molécule très liposoluble<ref name="goulle2008" /> qui franchit la barrière hémato-encéphalique et s'accumule dans les graisses<ref name="goulle2008">Modèle:Lien PMID</ref>. Il peut être davantage concentré dans le sang du fœtus que dans celui de la mère<ref>LITTLE BB, VANBEVEREN TT. Placental transfer of selected substances of abuse. Semin. Perinatol. 1996, 20 : 147-153</ref>. Sa présence peut être constatée dans l'organisme plusieurs jours voire plusieurs semaines après ingestion ou autre mode de consommation lors de tests salivaires et la psycho-activité pourrait revenir lorsqu'un régime agissant sur les graisses est entrepris.
Le tétrahydrocannabinol se fixe sur les récepteurs CB1 et CB2.
Il existe aussi des formes synthétiques du THC tels que le Marinol, le Syndros ou des analogues (molécules proches) comme le Nabilone. Ces produits pharmaceutiques sont généralement peu psychoactifs. Il est approuvé dans de plus en plus de pharmacopées (DAB, USP…) pour diverses indications, comme les troubles de l'appétit, certains glaucomes, sédation, traitement des douleurs chroniques (Modèle:Ex complications liées aux troubles de l'immunité). Il est principalement utilisé contre les vomissements et les nausées chez les patients atteints de cancer pour atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie. Il est aussi utilisé pour augmenter l'appétit chez les malades atteints du SIDA<ref name="beal1997">Modèle:Lien PMID</ref>.
Il n'est pas commercialisé en France. Il est disponible en France en passant par un centre antidouleur, pour traiter des douleurs résistant à d'autres médicaments. En France, le Marinol ne doit pas être confondu avec son homonyme (sirop buvable vendu en pharmacie), apport de sels minéraux et oligoéléments en solution dans l'eau de mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Belgique<ref>Modèle:Lien web</ref> et en Suisse<ref>Modèle:Lien web.</ref> la spécialité Sativex est disponible sous certaines conditions.
Élimination du THC
La demi-vie du THC est en moyenne de 4,3 jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Huestis et coll. (1998)<ref>HUESTIS MA, CONE EJ. Urinary excretion half-life of 11-nor-9-carboxy-Delta9- tetrahydrocannabinol in humans. Ther Drug Monit. 1998, 20 : 570-576</ref> ont analysé les urines de sujets ayant fumé un « joint » contenant 1,75 % ou 3,55 % de D9-THC pendant 14 jours, et ont calculé que la demi-vie d’élimination était comprise dans ces conditions entre 44 et 60 heures<ref>http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/171/?sequence=12</ref>. Selon la définition de la demi-vie, on élimine la moitié du produit consommé pendant n heures, puis pendant le même temps, la moitié de la moitié restante (et non pas la moitié restante), et ainsi de suite. Le temps total d'élimination est donc long, et le repérage du produit dans l'organisme dépend de la sensibilité des dispositifs utilisés. La vitesse d’élimination des cannabinoïdes est très variable d’un sujet à l’autre : elle dépend de nombreux paramètres. Outre les quantités consommées, parmi ces paramètres figure la corpulence, car le THC est lipophile. L'élimination progressive se fait par voies rénale (15 à 30 %), sudorale, et fécale (30 à 65 %). Enfin, il faut aussi distinguer le mode d'administration du THC. Ainsi, l’élimination plasmatique des cannabinoïdes oraux (Sativex) est biphasique, avec une demi-vie initiale d’environ quatre heures, et des demi-vies d’élimination terminales de l’ordre de 24 à 36 heures, voire plus longues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Effets sur les tumeurs cancéreuses
Une étude de 2000 (portant sur deux groupes de sept et six souris respectivement) suggère que le THC pourrait avoir un effet inhibiteur sur la réponse immunitaire des lymphocytes T sur les cellules tumorales<ref>The Journal of Immunology July 1, 2000 vol. 165 no. 1 373-380 Δ-9-Tetrahydrocannabinol Inhibits Antitumor Immunity by a CB2 Receptor-Mediated, Cytokine-Dependent Pathway1, Li X. Zhu, Sherven Sharma, Marina Stolina, Brian Gardner, Michael D. Roth, Donald P. Tashkin et Steven M. Dubinett]</ref>, toutefois les conclusions de l'article sur l'effet potentiellement aggravant de l'évolution des cellules tumorales ne semblent pas corroborées par des études ultérieures<ref>Par exemple : Nature Reviews Cancer 3, 745-755 (October 2003) Cannabinoids: potential anticancer agents, Manuel Guzmán.</ref>.
Selon une étude de 2009, il permettrait de réduire la taille des tumeurs cancéreuses (par autophagie)<ref>Modèle:Article</ref>.
Propriétés analgésiques
Médicalement, le THC possède des propriétés analgésiques<ref>'CANNABINOIDS: POTENTIAL ANTICANCER AGENTS - Manuel Guzmán' – Consulté en ligne le 11 octobre 2013.</ref> et thérapeutiques, sans effets secondaires à moyen terme<ref>Docteur, prescrivez-moi du cannabis ! diffusé sur la Radio télévision suisse le 2 avril 2014 (30 min)</ref>. Il est souvent prescrit sous forme de teinture mère de chanvre. En Suisse, c'est le plus souvent le Sativex (pulvérisateur buccal) qui est prescrit malgré son coût élevé : 646,60 CHF le Modèle:Date- à Genève pour une boîte de 3 pulvérisateurs buccaux de 10 ml chacun, permettant environ 72 pulvérisations buccales avec un maximum de 12 par jour.
À noter qu'en France en Modèle:Date-, bien que le Sativex ait obtenu son autorisation de mise sur le marché en Modèle:Date-, il n'est toujours pas commercialisé, en raison d’un désaccord entre le fabricant et le gouvernement au sujet du prix de vente<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Effets psychoactifs
Les recherches visant à isoler les propriétés psychoactives ont aussi amené à découvrir des analogues parfois 100 à 1 000 fois plus actifs que le THC naturel (le THC-V, par exemple). Et les recherches à propos du rôle des endocannabinoïdes sont encore en cours, laissant supposer la découverte d'autres récepteurs cannabinoïdes et d'autres endocannabinoïdes.
Toxicité
La dose létale médiane du THC chez le rat a été estimée à Modèle:Unité par voie intraveineuse et à Modèle:Unité par voie orale. La femelle supporte oralement une dose deux fois moindre que le mâle. Cette étude de 1971 n’est pas parvenue à trouver une dose suffisamment élevée pour être létale chez le singe et le chien par voie orale, mais a été estimée, en cas d’injection intraveineuse, à Modèle:Unité chez le chien et entre Modèle:Unité et Modèle:Unité chez le singe (selon la concentration de la solution injectée)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La mort par overdose de cannabis n’est donc pas possible pour l’humain<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La toxicité du THC se manifeste en revanche par d'autres moyens, et notamment chez le rat par une dépression du système nerveux central qui n’est plus réversible lorsque la dose létale est atteinte<ref name=":0" />.
Une étude de 2016 synthétise qu'une exposition au THC à forte dose peut entrainer des dommages génétiques et par extension des cancers. Ces dommages peuvent être héréditaires<ref>Modèle:Article</ref>. En 2021, une étude américaine confirme que la consommation de cannabis augmente l'incidence de plusieurs cancers, à cause de sa génotoxicité<ref>Modèle:Article</ref>.
THC et cannabis
Dosage, impact du mode de consommation et stockage
La dose active est extrêmement variable d'un individu à l'autre et en fonction du mode de consommation.
Il est essentiellement fumé (ce qui détruit ou isomérise une fraction significative du produit actif), parfois ingéré. Lorsqu'il l'est, le 11-hydroxy-THC, son métabolite principal et psychoactif, est présent en quantités significativement plus grande, ce qui provoque une expérience psychotrope différente et bien plus longue. Il peut également être vaporisé.
Comme il s'oxyde rapidement, la conservation du cannabis sous forme d'herbe nécessite un séchage complet et soigneux. La résine est plus stable dans la mesure où le THC est mieux protégé de l'oxygène et de l'humidité de par sa structure dense.
Cannabis synthétique
Règlementation
Classement comme substance psychotrope
Le Δ-9-tétrahydrocannabinol est placé sous contrôle international, étant présent dans la Liste II de la Convention sur les substances psychotropes de 1971<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Les autres isomères du tetrahydrocannabinol (delta-6a(10a)-THC, delta-6a(7)-THC, delta-7-THC, delta-8-THC, delta-10-THC et delta-9(11)-THC) sont inscrit à un niveau plus strict (Liste I)<ref name=":1" />.
Monographies inscrites à la Pharmacopée
Le Δ-9-tétrahydrocannabinol est inscrit à la pharmacopée des États-Unis d'Amérique (USP-NF) depuis les années 1980<ref>Modèle:Article</ref>.
Références
Modèle:Références Modèle:Crédit d'auteurs