Thiébaud Ier de Lorraine
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Noble-, né vers 1191, mort en 1220 fut duc de Lorraine de 1213 à 1220. Il était fils du duc Modèle:Noble et d'Agnès de Bar.
Modèle:Noble- succède à son père et conserve les alliances de ce dernier, notamment celle de l'empereur Modèle:Noble contre Modèle:Noble. Quand, allié au roi d'Angleterre Jean sans Terre, à la Hollande, à la Flandre, Otton attaque le royaume de France, Thiébaud fidèle à son alliance s'engage à la suite de son souverain. Otton est vaincu le Modèle:Date à Bouvines, Thiébaud fait partie des prisonniers, mais est rapidement libéré.
En 1216, il soutient Érard de Brienne dans sa querelle de succession qui l'oppose à Modèle:Noble, comte de Champagne, lequel est soutenu par le roi de France Philippe Auguste, l'empereur Modèle:Noble- et le comte de Bar Modèle:Noble ; Érard revendique le comté de Champagne au nom de Philippa de Champagne, une des trois filles d'Modèle:Noble- comte de Champagne. Modèle:Noble-, considérant comme une félonie le fait que son vassal soutienne un candidat opposé au sien, occupe la ville de Rosheim qu'il avait donnée à Modèle:Noble. Thiébaud reprend la ville en 1218 mais les Lorrains seront massacrés par la population (c'est la guerre des caves) ; il ravage le nord de l'Alsace en représailles et en particulier les vignobles appartenant à Modèle:Noble-. Modèle:Noble- contre-attaque et envahit la Lorraine avec l'aide de la comtesse de Champagne, du duc de Bourgogne et du comte de Bar ; Nancy est incendiée, et Thiébaud est assiégé dans le château d'Amance où il s'était réfugié .
Ayant capitulé, Thiébaud est contraint de renoncer à soutenir Érard et se reconnaît vassal du comte de Champagne pour quelques seigneuries (traité d'Amance le Modèle:Date-) avant d'être libéré.
Il ne se remettra pas de son échec et meurt le Modèle:Date ou le Modèle:Date, peut-être empoisonné selon la volonté de Modèle:Noble-<ref>Modèle:Ref-Poull-Lorraine.</ref>. Il avait épousé en 1206<ref>Pour G. Poull (op.cit. p. 62), le mariage a probablement eu lieu vers la fin de l'an 1215 ; il n'était pas marié à la mort d'Modèle:Noble.</ref> Gertrude de Dabo, seule fille et unique héritière<ref>Modèle:Noble- eut également deux fils, Henri et Guillaume, morts adolescents en 1202 en jouant, se perçant mutuellement de leur lance, après avoir assisté à un tournoi organisé par le comte de Flandre.</ref> d'Modèle:Noble, comte de Dabo, de Moha et de Metz, et de Gertrude de Bade, mais n'avait pas eu d'enfant. Le duché revint à son frère cadet, Modèle:Noble et sa veuve se remarie avec Modèle:Noble, comte de Champagne.
Sa mémoire reste souillée<ref>C-B.Noisy : Les ducs de Lorraine (1860) page 55.</ref> par le meurtre de son oncle paternel, Matthieu, nommé évêque de Toul sous Modèle:Noble-, puis révoqué presque aussitôt à cause de ses désordres, et qui traîna jusqu'en Modèle:Date-, époque à laquelle le duc de Lorraine le perça d'une lance empruntée à Simon de Joinville<ref>Notice de la Lorraine de Augustin Calmet; page 166.</ref>.
Notes
Sources
- Modèle:Bogdan-Lorraine.
- Richerius : Chronicon Senoniensis abbatiae in Vosago dans Recueil des historiens de la France, Modèle:XVIII, 686.
Liens externes
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