Thorrenc

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Modèle:Infobox Commune de France Thorrenc est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situation et description

Fichier:Chateau-thorrenc-1.jpg
Une des tours du château.

La commune est constituée du chef-lieu, de trois hameaux, Solore, Ozas, Revelardon et d'habitations isolées. En raison des gorges du Thorrenson, cours d'eau qui partage le territoire communal, ces entités sont assez distinctes.

Les hameaux placés sur le plateau d'Annonay ont pu développer leur agriculture. Depuis les années 1980, ils ont pu accueillir de nouvelles constructions et doubler leur population en 20 ans.

À l'inverse, le chef-lieu, situé au fond des gorges, a connu une perte d'habitants, de 46 en 1911 à 14 en 2013. Il se résume à un château, une petite église, une mairie, un cimetière, une auberge et quelques maisons restaurées avec goût.

Cette situation pittoresque lui confère des charmes particuliers. Le lieu apparaît retiré et sauvage, au milieu d'une végétation bien développée. Le Torrenson maintient une atmosphère humide et fraîche. Le château bien restauré domine fièrement l'ensemble. À mi-hauteur de la pente ouest se distingue également le viaduc de l'ancienne voie ferrée.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont :

Climat

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Hydrographie

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Voies de communication

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Urbanisme

Typologie

Thorrenc est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,1 %), forêts (45,8 %), cultures permanentes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Histoire

Modèle:Article connexe

Un point de passage

Anciennement, il est possible que le site ait été un lieu de passage entre la vallée du Rhône et le plateau d'Annonay : un ancien chemin pavé monte sur le plateau au départ de Thorrenc. Le château aurait alors été un endroit stratégique pour le contrôle du passage, et le village un relais pour voyageurs et marchandises. Thorrenc s'est appelé "Thorenne" un temps au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} siècle (comme l'attestent les anciennes cartes d'état-major).

Une baronnie

L'existence de Thorrenc<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> est attestée depuis 1025. Il semble que le lieu ait été très tôt un territoire attribué à une famille aristocratique, en tant que baronnie « de Thorenc et d'Andance », dont dépendaient, d'après Albin Mazon, Modèle:Citation. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site dépendait de la famille de Roussillon, seigneurs d'Annonay. Mais Aymar de Roussillon d'Annonay mourut sans postérité de sa Modèle:2e femme Philippa de Lavieu : le frère de ladite Philippa (ou Philippe, prénom alors épicène), Artaud de Lavieu de Roche (cité en 1240, † v. 1274/1278), hérita d'une part de Thorrenc, suivi par son fils Gaudemar de Lavieu (mineur en 1248, † vers 1301), frère de l'archevêque Briand. De leur côté, les chanceliers Pierre Flote et son fils Guillaume avaient aussi le château de Thorrenc.

Les Roussillon conservaient une part de la baronnie de Thorrenc, mais Aymar de Roussillon d’Anjou et son cousin d’Annonay commettaient exactions et brigandages : à cause de leur mauvais comportement, leur part de Thorrenc fut confisquée par le roi, et confiée en 1356 au cardinal Pierre de Colombier qui la légua à son neveu par alliance Pierre de Monestier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les Lavieu de Roche-la-Molière gardèrent leur part jusqu'à Jean II († v. 1369 ; arrière-petit-fils de Gaudemar), sans postérité de sa femme Marguerite de Montchal (de Moncha, Montchat), qui fut son héritière pour Thorrenc qu'elle apporta, avec Montchal, à son Modèle:2e mari Guichard Durgel de St-Priest, seigneur de St-Chamond<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }} siècle, le château est donc dans la famille du très catholique (puis très protestant) Jean de Saint-Chamond. Gabrielle de St-Priest de St-Chamond (v. 1547-1596), fille héritière de Christophe (1520-1580 ; dit le fléau des Huguenots ; frère de Jean), ancienne abbesse de Clavas, apporte Andance et Thorrenc, Montchal et St-Chamond à son mari Jacques Mitte de Miolans de Chevrières (1549-1605), épousé en 1577<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À cause de la déconfiture familiale, Just-Henry Mitte de Chevrières (1615-† 1664), fils de Melchior, frère aîné de Jean-Armand, et petit-fils de Jacques Mitte et Gabrielle de St-Chamond, dut vendre de nombreux fiefs : dont la baronnie d'Andance et Thorrenc en 1654 à Just de Serres (de la famille d'Olivier, Just et Jacques), conseiller du roi et lieutenant du bailliage d’Annonay ; puis passage à Hugues des Mazels de Monteilles ; acquisition ensuite par Pierre-Emmanuel Guignard de Saint-Priest, marquis de Peyraud par son Modèle:2e mariage: mais Jeanne-Marie de Fay-Peyraud, Modèle:2e épouse et veuve dudit messire Pierre-Emmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest (marié, sans postérité, en 1710 ; par sa Modèle:1re femme Angélique-Jeanne de Rabot de Veyssilieu, épousée en 1678, il était père de Denys-Emmanuel, lui-même père de Jean-Emmanuel)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, vendra Thorrenc et Andance en 1745 à Jean-Marie Desfrançais de Lolme (1758-1834), dernier baron d'Andance et Thorrenc, lieutenant du bailliage d’Annonay, président du tribunal du district du Mézenc, maire d’Annonay en 1795-1797 et 1802-1815.

Une histoire de meurtre

Une légende, mais ayant sûrement sa part de vérité, raconte qu’en 1612 un quadruple assassinat fut commis : la femme du châtelain Pastour (sœur du médecin François Chomel), sa fille et deux servantes furent assassinées. Les meurtriers furent arrêtés. Ils étaient cinq. L’un d’eux était valet, qui, accompagnant son maître en voyage, l’avait quitté pour revenir faire ce mauvais coup. Quatre d’entre eux furent roués et leurs têtes exposées à Andance et à Nîmes.

En 1762, voici ce que répondait le curé de Thorrenc à l’enquête sur la préparation de la suite de l’Histoire du Languedoc : Modèle:Citation ou plus exactement la « pierre des volants ».

En 1764 a été dressée la croix du château.

Un château bien préservé

Fichier:Thorrenc château.jpg
Château de Thorrenc.

Modèle:Article détaillé Depuis la Révolution, par héritage ou vente, le château a souvent changé de propriétaires. On peut citer, par exemple, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Annonéen Just de Serres, puis la famille Desfrançais. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Mignot. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs autres propriétaires privés s'y sont succédé, mais pas forcément en résidence permanente. Ils ont au moins réussi à conserver aux bâtiments une bonne apparence. Le bâtiment fait encore forte impression, avec sa position élevée et ses murs intacts dans ce site sombre et étroit. Côté sud, la tour rectangulaire, la plus haute, avec très peu d'ouvertures et qui a pu servir de donjon, est sans doute la partie la plus ancienne : elle aurait été construite vers 1360 par le cardinal de Colombier. La tour ronde, à l'est, pourvue de petites meurtrières horizontales, daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a abrité des oubliettes. Les bâtiments d'habitation, pourvus de fenêtres, auraient été construits entre les {{#switch: XVIII

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Une église, une mairie, une auberge

Fichier:Thorrenc, église.JPG
Église.

Modèle:Article détaillé L'église de Thorrenc a été construite tout près de l'entrée du château. Elle conserve un caractère ancien, malgré des rénovations à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Site 40000clochers.com.</ref>. Elle a servi d'église paroissiale. Cependant, compte tenu du faible nombre d’habitants et de l’éclatement de la commune en hameaux, la paroisse catholique a été supprimée en 1966, au profit de celles de Talencieux, Vernosc-lès-Annonay et Saint-Cyr. Les catholiques de la commune participent aujourd'hui à la vie de la paroisse « Bienheureux Gabriel Longueville »<ref>Site de la paroisse Saint-Christophe-lès-Annonay.</ref>,<ref name="diocèse de Viviers">Décret d’érection de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville</ref>.

Une école a fonctionné un certain temps au village, mais a maintenant fermé. Un centre de vacances a aussi fonctionné dans les années 1950. L'ancien bâtiment mairie/école a été racheté par les propriétaires de l'auberge et a été réaménagé en chambres d'hôtes. La mairie de Thorrenc est toujours présente au chef-lieu, mais s'est installée dans les locaux de l'ancien centre de vacances.

Sur la façade de la mairie actuelle est apposé le monument aux morts. Une simple plaque rappelle la mémoire de Paul Clerc, sergent au Modèle:75e d’infanterie, tombé au Champ d’honneur à la forêt de Pinon (Aisne) le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr. Paul Clerc avait été décoré de la Croix de Guerre avec quatre citations.

Au chef-lieu existe aussi une auberge bien fréquentée. Cet ancien restaurant a été racheté en 1979 pour une activité d'auberge et de café-concert. À partir de 1985, l'activité de restauration a pris le dessus avec une cuisine à la fois naturelle et recherchée. Les espaces d'accueil ont été peu à peu agrandis et aménagés : trois salles pour une capacité totale de Modèle:Nobr, plusieurs terrasses extérieures et cinq chambres d'hôtes.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section Malgré sa taille modeste, Thorrenc a eu le statut de commune en 1790. Sa population comptait alors Modèle:Nobr. Mais autrefois comme maintenant, le « chef-lieu » n'a pas pu abriter une population nombreuse, d'autant que les terres les plus facilement cultivables sont situées sur le plateau alentour. En 1911, sur les Modèle:Nobr de la commune, 46 étaient recensés autour du château. Ce mini village, à cause de sa position centrale, a quand même toujours accueilli la mairie. Une école y a existé un certain temps. La chapelle a été aussi utilisée, mais en n'étant pas toujours paroisse.

Sur le plateau, les habitants des hameaux ont pris l'habitude de fonctionner plus fréquemment avec les territoires voisins de Saint-Cyr ou de Talencieux. Depuis les années 1980, Solore, Ozas et Révélardon se sont garnis de villas. Ces trois hameaux abritent la presque totalité des Modèle:Nobr d'aujourd'hui. Autour du château, cinq maisons seulement sont restées habitées. Mais leurs quatorze occupants semblent attachés à soigner leurs belles pierres. L'auberge et ses chambres d'hôtes amènent des visiteurs. Et des promeneurs fréquentent assez volontiers le site.

Enseignement

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Médias

Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune :

  • L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
  • Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay.

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'ancienne voie ferrée

Fichier:Thorrenc train et chateau CP collection Jean-Jacques Dard.jpg
Collection Jean-Jacques Dard.

Jusqu'en 1987, le site de Thorrenc a vécu au rythme de la ligne de chemin de fer ouverte en 1869. Les trains partant de Saint-Rambert-d'Albon prenaient peu à peu de l'altitude jusqu'au hameau des Barges où un premier tunnel passe sous la route actuelle. La voie domine ensuite Thorrenc et le Torrenson, passant notamment sur le grand viaduc de Modèle:Unité et ses neuf arches. Elle s'engage ensuite dans un tunnel de Modèle:Unité. Ressortie à l'air libre, elle franchit les gorges du Torrenson sur un pont à arche unique. Puis elle continue de monter en tranchée jusqu'au tunnel de Midon qui la fait ressortir sur la commune de Vernosc-lès-Annonay.

La ligne a connu son apogée vers 1920 avec Modèle:Nobr quotidiens. Après la guerre, le trafic a continué de baisser jusqu'à la fermeture définitive au trafic commercial ; cependant quelques convois y sont passés épisodiquement jusqu'au Modèle:Date- en particulier l'autorail X 3989 « Picasso » des « Modélistes et Amis du Rail Vivarois » d'Annonay.

Le tracé de la voie, délesté de ses rails, est toujours visible aujourd'hui, avec ses confortements et ses ouvrages particuliers. L'ancien ballast arrive à limiter encore l'invasion de la végétation. Un particulier a racheté la partie du trajet qui passe sur la commune, tunnel et viaducs compris. Un projet d'aménagement de voie cyclable est toujours plus ou moins en suspens. Il offrirait une réutilisation idéale de ce tracé qui a été utilisé pendant un peu plus d'un siècle. Modèle:Article détaillé

Des sentiers pittoresques

Fichier:Thorrenc le Torrenson 1.jpg
Le Torrenson.

Le site de Thorrenc apparaît étroit et escarpé, mais plusieurs promenades sont possibles dans cette vallée du Torrenson à la fraîcheur garantie. Le parcours en boucle le plus abordable part du cimetière, en haut du village. En suivant le balisage direction Saint-Cyr, on finit par rejoindre, sur sa rive droite, le lit encaissé du Torrenson. Le chemin remonte ensuite et croise l'ancienne voie ferrée. Si on la suit dans le sens de la descente, la voie traverse un long tunnel puis débouche sur le grand viaduc qui domine le site. Elle va croiser ensuite un ancien chemin pavé qui redescend au village.

Mais on peut aussi poursuivre l'itinéraire balisé et monter jusqu'au bord du plateau à Révélardon puis à L'Éterpas. On peut rejoindre Solore par le chemin balisé ou par la forêt. On redescend à Thorrenc par l'ancien chemin ou la route.

Deux autres sentiers, plus accidentés, partent du centre village, rive gauche du Torrenson. Vers l'aval, la ruelle du Torrenson se poursuit par un petit sentier qui permet de suivre le cours et les gorges du ruisseau jusqu'aux vergers de Saint-Étienne-de-Valoux. On peut revenir par le goudron de la route. Vers l'amont, un sentier conduit aux sites d'escalade. Il rejoint la voie ferrée à l'entrée amont du tunnel. Les motos ont ensuite tracé un sentier jusqu'au plateau.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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