Trédrez-Locquémeau

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Modèle:Infobox Commune de France

Trédrez-Locquémeau {{#ifeq:1|0|[tʁedʁɛz lɔkemo]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française des Côtes-d'Armor, en Bretagne. Elle se compose de deux parties distinctes : Locquémeau (où se situent les plages et le port) et le bourg de Trédrez, proche des falaises.

Ses habitants sont les Trédréziens et les Trédréziennes.

Géographie

Fichier:Chemin côtier Trédrez.jpg
Le chemin des douaniers.

Situation

La commune est bordée par la Manche (Baie de Lannion) au nord et à l'ouest. À l'est, se trouve la commune de Ploumilliau et au sud Saint-Michel-en-Grève,

Le bourg historique - Trédrez, possède à l'ouest les falaises de Trédrez qui sont un site classé.

Le hameau de Locquémeau longe la côte avec la petite plage de Kiriou (Kirio en breton car selon la légende, deux Saints auraient débarqué sur cette grève ; improprement appelée par certains "plage carrée" en raison de la forme de cette plage), la pointe du Dourven (site départemental et lieu d'expositions contemporaines et éphémères), la grande plage de Notigou, la grève, la pointe de Sehar

Du nord au sud, on trouve donc d'abord Locquémeau, puis Trédrez, et ensuite la commune de Saint-Michel-en-Grève. À l'est se situe la commune de Ploumilliau. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie

À la pointe de Séhar (en breton Beg Sec'h, la « pointe sèche ») en Locquémeau, on peut observer un tombolo double d'âge flandrien. Entre les deux cordons de galets se trouve le Vorlenn (« eau salée » en breton, comme l'atteste le développement d'une flore origine, Ruppia maritima et potamot pectiné caractéristiques des eaux saumâtres), un petit étang qui se remplit lors des grandes marées, et auprès duquel les pêcheurs font sécher leurs filets et livrent leur chargement de maërl. Cette zone humide protège la falaise morte de Pen-ar-Roz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le tour de la pointe à pied permet d'observer la formation des tufs de Locquirec<ref>Modèle:Citation.</ref> (tufs conglomératiques<ref>Ces conglomérats sont constitués de galets de granodiorite du socle voisin constituant la partie nord du Trégor</ref> métamorphisés, d'où la présence de plissements, failles)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette roche, connue sous le nom de « dalles de Séhar » a jadis été exploitée Modèle:Citation. La curieuse morphologie des rochers est due à la transformation anthropique de ce littoral breton<ref>Modèle:Pdf J. Chantraine, É. Houlgatte, L. Chauris, Notice explicative de la feuille de Lannion à 1/50 000, éditions du BRGM, 1999, p. 113</ref>. Au niveau de la plage de Notigou<ref>Labey D., 2002. Etude du phénomène d’érosion du trait de côte de la falaise de Notigou (Commune de Tredrez-Locquemeau). ANTEA Ingenierie et Conseil.</ref>, ces tufs sont affectés par l'auréole thermique du granite varisque du Yaudet, comme le montrent les cornéennes engendrées au contact du petit massif sur le flanc ouest de la pointe de Dourven<ref>J. Chantraine, Modèle:Opcit, p. 53</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lannion_aero », sur la commune de Lannion, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Trédrez-Locquémeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45 %), zones urbanisées (17,3 %), forêts (15,6 %), terres arables (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), zones humides côtières (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tresdretz, Treydretz et Tredrez vers 1330, Tredrez fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Trefdrez et Tredraez en 1426, Tredrez en 1444 et en 1461<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>. Tredraezh en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trédrez vient de l'ancien breton treb (« village ») et traezh (« grève »), signifie le « village de la grève »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est en 1997 que le nom de Locquémeau (ancienne trève de Trédrez) a été adjoint à celui de Trédrez<ref>Présentation de la commune sur le site des archives départementales</ref>.

Locquémeau vient du breton lok (« lieu consacré ») et de saint Kémo ou Quémeau<ref name=infobretagne/>.

Histoire

Le Néolithique

L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggèrent les vestiges de structures funéraires sur l'estran et une campagne de fouilles à la pointe de Séhar menée à la suite des violentes tempêtes des 9 et 10 mars 2008, au niveau du site de Dossen Rouz (« butte rouge » en breton, en référence aux vestiges d'argile cuite) en avant de l'étang de Vorlenn.

Le côté est du tombolo a été attaqué par de fortes vagues, qui ont mis à nu le niveau de sol de l'âge du fer, ce qui a révélé l'existence de cinq structures de fosses ou cuves de stockage délimitées par un pourtour d'argile, provenant d'un atelier de bouilleur de sel de l'âge du fer<ref>Daire M.-Y. (dir.) 2011. Sur les rivages de la Manche…Le site de l’Age de Fer de Dossen Rouz à Locquémeau-Trédrez (Côtes d’Armor). Étude pluridisciplinaire, Saint-Malo, Les dossiers du Centre Régional d’Archéologie d’Alet n°AH, 159 p.</ref>.

Le Moyen Âge

Trédrez-Locquémeau (Trédrez et son ancienne trève de Locquémeau) est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploumilliau.

La paroisse de Trédrez existait dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur (de 1284 à 1292).

« Il est étonnant de constater qu'aujourd'hui encore les habitants de [Trédrez], quelque sept siècles après la mort du saint, racontent encore de nombreuses légendes sur les plueg, gwele, pave', feunteun Sant Erwan ("oreiller, lit, chemin, fontaine de saint Yves")»<ref>J.-C. Cassard, P. Combot, J. Dervily, D. Giraud on, "Les chemins de Saint Yves", éditions Skol Vreizh, Morlaix, 1994.</ref>.

Locquémeau fut fondée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Kemo venu de l'île de Bretagne avec d'autres religieux et des chefs de clans qui peuplèrent et organisèrent l'Armorique. Le nom lui-même de Locquémeau remonte environ au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il signifie monastère de Quémeau. A proximité de l'église de Locquémeau se trouve le lieu-dit de Manac'hti (monastère). Locquémeau relevait jadis de l'abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Locquémeau était le premier port sardinier de la Bretagne NordModèle:Référence nécessaire (d'où la forte densité de son bâti), et comptait alors une cinquantaine de bateaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux Morts porte les noms des 69 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 53 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Jean-Baptiste Carluer, 29 ans, fut tué par un Feldgendarm allemand le Modèle:Date- vers 22 heures alors qu'il était de garde pour la surveillance d'un câble téléphonique allemand reliant Trédrez à Saint-Michel-en-Grève. Célestin Legal, un jeune homme circulant à bicyclette, fut mortellement blessé par une patrouille allemande dans la nuit du 9 au Modèle:Date- à Trédrez<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Patrimoine

L'église de Locquémeau fut élevée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le style gothique. L'enclos paroissial est délimité par un mur de granit taillé (classé le Modèle:Date-). À l'entrée principale, près de l'ancien presbytère, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) s'élève un calvaire aujourd'hui mutilé, représentant du côté nord, face à l'église, le Christ, du côté sud la vierge et l'enfant, sur les deux autres faces, deux saints. L'église a été classée le Modèle:Date-. Les vitraux ont été restaurés en 1995 et sont une création de Gérard Lardeur, maître verrier à Paris.

L'église Notre-Dame de Trédrez (autrefois, église Saint Laurent - 1500 et 1699) fut élevée vers 1500. L'église actuelle est bâtie sur les fondations d'une autre, plus ancienne, dans laquelle avait officié Saint Yves. De style gothique flamboyant, elle est en outre un des trois seuls édifices (avec Saint-Nicolas de Plufur et Notre-Dame-de-la-Merci, à Trémel) à offrir encore les deux caractéristiques principales du style Beaumanoir : le clocher-mur et l'abside à noues multiples<ref>René Couffon, « Un atelier architectural novateur à Morlaix à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, année 1938 (première partie), Modèle:P.69-73.</ref>. Le bras sud du transept a été restauré en 1699. La flèche abattue en 1881 est refaite à l'identique. l'église a été classée monument historique le Modèle:Date-, l'ossuaire et le mur du cimetière ont été inscrits le Modèle:Date- et la croix de chemin située non loin a été inscrite le Modèle:Date-.

La campagne de Trédrez-Locquémeau est parsemée de petits monuments de caractère. plusieurs calvaires méritent l'attention : Kroas an Herry près de Coatrédrez, Kerbiriou, Kroas ar Bodeg au bourg de Trédrez et la croix de Kerhan. Les fontaines ne sont pas en reste. On peut citer celles de la Vierge, de Saint Yves et de Saint Laurent au bourg de Trédrez. Également, celle de Saint Kirio, de Saint Kemo près de la ferme de Kerbabu, et aussi : Keravilin, Kerbrigent, Kervogan, Guerewen...

Le patrimoine mégalithique de la commune comprend trois menhirs (Toull an Lann, Lann Saliou et Lianver) et un dolmen sous cairn (classé le Modèle:Date-)<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Quelques édifices à citer : le manoir de Coatrédrez (Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; la maison de Kerbiriou (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; les colombiers de Kerhuic (Modèle:S mini--Modèle:S mini- et remanié au Modèle:S mini-), Coatrédrez (Modèle:S mini--Modèle:S mini-) et Rest ; le corps de garde du Dourven (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; le site de briqueterie de Rossen-Rouz (âge de fer).

Événements exceptionnels

La tempête de 2008

Entre le dimanche Modèle:Date- et le mardi Modèle:Date-, la commune de Trédrez-Locquémeau a connu une tempête d'intensité forte, et qui provoqua de nombreux dégâts. Le lundi Modèle:Date- au soir, au plus fort de la tempête, une partie de la commune était plongée dans le noir, et la route d'accès au port fut interdite d'accès. Les vagues ont submergé le port, passant au-dessus des cordons de galets. De nombreux bâtiments ont été détériorés, ainsi que des bateaux. De mémoire d'homme, jamais Locquémeau n'avait subi une telle tempête.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Langue bretonne

Lieux et monuments

Enclos paroissial de Trédrez<ref>Plaquette de présentation fixée devant l'entrée de l'enclos paroissial de Trédrez.</ref>

Fichier:ENCLOS PAROISSIAL DE TREDREZ.jpg
Enclos paroissial de Trédrez.
Fichier:ENCLOS PAROISSIAL DE TREDREZ2.JPG
Cimetière attenant à l'enclos paroissial.

Le placître de l'enclos paroissial est entouré d'un mur de granite en grand appareil. On accède au cimetière par l'une des trois entrées marquées d'une croix et munies d'échaliers. Près de l'entrée principale, une pierre est scellée : l'"oreiller" de saint Yves, recteur de Trédrez de 1284 à 1292.

Dans le cimetière s'élève un ossuaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à colonnade.

L'église construite en 1500 comporte les deux innovations architecturales imaginées par son bâtisseur Philippe Beaumanoir :

La décoration est homogène de style gothique flamboyant, bien que l'église ait été agrandie en 1699 du croisillon sud, et en 1865, des deux premières travées sud.

Le mobilier de l'église, enrichi tout au long des siècles, comporte en particulier un retable polychrome du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant une Vierge à l'arbre de Jessé et un baptistère datant également du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et considéré comme le plus ancien de Bretagne. La charpente de l'église, signée de Johan Jouhaff, s'orne des armes des seigneurs de Coatrédrez.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Conan (1765–1834), tisserand et écrivain, qui a passé la dernière partie de sa vie et est décédé à Trédrez<ref>Paolig Combot, "Jean Conan, aventurier et écrivain breton, éditions Skol Vreizh, numéro 43, avril 1999, Modèle:ISBN.</ref>.

C'est dans les rayons de la bibliothèque du château de Lesquiffiou en Pleyber-Christ qu'a été retrouvé, par Louis Le Guennec au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le récit de la vie de Jean Conan, surnommé « Guingamp » car né dans cette ville, qui a écrit son autobiographie dans un manuscrit nommé Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb (« Aventures du citoyen Jean Conan à Guingamp ») retrouvé par hasard, relié dans une peau de vache. Il décrit en particulier ses tribulations de soldat de l'an II. Jean Conan, se qualifiant lui-même de « pauvre homme », a rédigé ce texte à la fin de sa vie alors qu'il était installé comme tisserand dans le bourg de Tredrez. Il fut successivement petit tambour dans la milice royale à l'époque de Louis XVI, pêcheur de morue au large de Terre-Neuve, calfat dans le port de Brest, soldat de la République<ref>livre breton-français, Éditions Skol Vreizh - Morlaix)</ref>.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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