Trémel
Modèle:Infobox Commune de France
Trémel {{#ifeq:1|0|[tʁemɛl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (Tremael en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
Localisation
La commune de Trémel est située dans le nord-ouest du département des Côtes-d'Armor, à peu près à mi-distance entre Morlaix et Lannion. Elle est limitrophe avec le Finistère<ref name=geop>Carte IGN sous Geoportail</ref>.
Trémel est un village-rue, c'est-à-dire qu'il s'est construit le long d'une route.
Communes limitrophes
Géologie, relief et hydrographie
Modèle:... La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le finage de Trémel à une altitude maximale de 140 mètres à Kersenant où se trouve le château d'eau ; le bourg est à 128 mètres d'altitude ; le point le plus bas du territoire communal est situé à son extrême nord-ouest à 34 mètres d'altitude, dans la vallée très encaissée du Douron, à l'endroit où ce fleuve côtier quitte la commune.
Plusieurs cours d'eau traversent le territoire de la commune ou en constituent les frontières<ref name=geop/> :
- le Douron,un fleuve côtier, marque la frontière occidentale de Trémel avec les communes de Plouigneau et Plouégat-Guérand et en même temps avec le Finistère ;
- le Dour Uzel est un affluent de rive droite du Douron. Il marque la frontière méridionale de Trémel avec la commune de Plouégat-Moysan et en même temps avec le Finistère lui aussi ;
- le Yar marque la frontière orientale de Trémel avec la commune de Plufur.
Diverses petites rivières traversent le territoire de Trémel pour confluer avec l'un ou l'autre de ces trois cours d'eau.
C'est une commune boisée avec principalement les bois de Trébriant et de Kernous situés sur la rive droite du Douron, mais aussi les versants des vallées encaissées du Douron, du Dour Uzel et du Yar.
Habitat
L'habitat dispersé est important : 65 écarts, formés de hameaux ou de fermes isolées.
Voies de communication et transports
- Routes
La route départementale D 42 traverse le territoire de la commune depuis le nord, en provenance de Plestin-les-Grèves, vers le sud-est, en direction de Plouégat-Moysan. De la partie sud-est de cette même route naît la route départementale D 32 qui se dirige vers l'est en direction de Plounérin. Enfin, du village même de Trémel naît la route départementale D 56, qui se dirige vers l'est en direction de Plufur<ref name=geop/>.
- Train
La gare la plus proche est celle de Plounérin, au sud-est de la commune. Celle-ci est située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest (tronçon entre Saint-Brieuc et Morlaix)<ref name=geop/>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Modèle:Centrer
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanmeur », sur la commune de Lanmeur, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Trémel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,3 %), forêts (25,8 %), terres arables (20,4 %), zones urbanisées (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
« Tremel est composé du vieux-breton treb (« village »), le second élément du nom correspond au vieux breton « mael » (« prince, chef ») signifie littéralement le « village du chef », le nom de Trémel rappelle une fondation du haut Moyen age. Attesté comme anthroponyme laïc dans les actes de l'abbaye de Redon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle »<ref>Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.</ref>.
Tremael en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Trémel possède plusieurs monuments mégalithiques : le menhir de Kerginiou (en granite, il mesure plus de 5 mètres de hauteur)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Moyen Âge
La famille de Trémel est signalée en 1427 et en 1453 comme seigneur dudit lieu et de Launay, paroisse de Plestin, trève de Trémel.
Des traces de l'existence de sept manoirs ont été trouvées : Kervidonné (au nord de la commune), Coat Tromarc'h, Kerdudavel, Trébriant, Kervingant, Kersénant et Kermerzit.
Temps modernes
Pendant les Guerres de la Ligue la paroisse pro-catholique de Plestin est pillée, y compris la trève de Trémel, entre le 3 et le 7 juillet 1590 par les troupes royales fidèles à Henri IV. De nombreux édifices durent être reconstruits pendant le siècle suivant, par exemple le presbytère (1625), le manoir de Kerdudavel et celui de Coat Tromarc'h (tous les deux en 1643), la ferme de Convenant Prat, etc..
Le soldat-brigand Guy Éder de La Fontenelle a habité un temps le manoir de Trébriant. Dans le bourg de Trémel, un puits porte le nom de Marie Le Chevoir, jeune fille enlevée par La Fontenelle et avec qui il se maria par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trémel était une trève de la paroisse de Plestin. Son territoire était partagé en trois frairies : Trébriant, Trémel et Trédillac.
Les domaines congéables, dits aussi "convenants", étaient nombreux comme l'illustre encore de nos jours la toponymie de plusieurs écarts comme Convenant Quemper, Convenant Goff Du, Convenant Prat, Convenant Jorand, Convenant Gorrec, etc..
Révolution française
Le Modèle:Date- Charles Parenthoën, vicaire de Trémel, prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en l'église de Plestin. Néanmoins contraint d'émigrer le Modèle:Date- pour une raison inconnue, il fut remplacé par François Kergoat qui prêta à son tour le serment de fidélité le Modèle:Date- et resta à Trémel jusqu'à sa mort en 1803. Trémel resta une trève de Plestin jusqu'en 1827, date à laquelle l'évêque de Saint-Brieuc donna au prêtre exerçant à Trémel les pouvoirs d'un recteur indépendant de Plestin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Trémel est érigée en commune indépendante le Modèle:Date- mais est à nouveau rattachée à la commune de Plestin le Modèle:Date-.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune de Trémel est créée en 1838 par séparation de la commune de Plestin dont Trémel dépendait jusque-là.
Le pasteur gallois John Jenkins, installé en 1834 à Morlaix, fonda une mission protestante à Trémel dans la décennie 1840 qui fut dirigée par Guillaume Ricou, puis par le petit-fils de celui-ci, Guillaume Le Coat, qui créa au début de la décennie 1870 à Trémel la "Mission évangélique bretonne". Une première chapelle protestante est construite dès 1861 dans le hameau d'Uzel (en Trémel), mais son ouverture fut refusée par le préfet des Côtes-du-Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'important centre baptiste d’Uzel regroupa, autour du dynamique pasteur Guillaume Le Coat, une douzaine de collaborateurs : colporteurs, évangélistes, instituteurs, .. ; ce fut le principal centre de diffusion de la Bible en langue bretonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'école évangélique de Trémel est inaugurée en 1888.
Joachim Gaultier du Mottay décrit ainsi Trémel en 1862 : « Territoire accidenté à l'est et à l'ouest, plat et uni dans les autres parties ; il est boisé et renferme des vergers. Terres de bonne qualité, bien cultivées, surtout dans l'est. Quelques-unes des landes qui forment le septième de la contenance sont susceptibles d'être défrichés. (...) Géologie : schiste talqueux modifié au nord et roches amphiboliques ; granite au sud ». L'auteur précise également que l'école de garçons a alors 44 élèves et que « son église, dédiée à la sainte Vierge, entièrement en granite, est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais que son porche est du siècle suivant »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1874 une pétition signée par des habitants de Trémel, Plestin et Plufur demande à l'Assemblée nationale de mette fin au régime provisoire des débuts de la Troisième République et de rétablir la monarchie légitime<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1891 le maire de Trémel, François Le Bivic, refusa pendant plusieurs mois de procéder au mariage d'un ancien prêtre, qui avait abandonné son état ecclésiastique, bien qu'il soit tenu par la loi de le faire, car cela heurtait ses propres convictions religieuses<ref>Modèle:Article.</ref>. De guerre lasse, l'administration désigna le juge de paix du canton de Plestin afin de procéder au mariage<ref>Modèle:Article.</ref>.Il refusa aussi de procéder au mariage civil d'un pasteur protestant, là aussi effectué par le juge de paix du canton.
En 1897 le journal catholique La Croix critique la "Mission évangélique bretonne", l'accusant notamment d'être financée par « l'argent anglais »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le même journal publie les anées suivantes plusieurs autres articles hostiles à cette Mission protestante<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres journaux se livrent à une campagne de presse hostile à cette Mission évangélique, par exemple Le Pays<ref>Modèle:Article.</ref>, qui titre même l'un de ses articles : "L'invasion Anglo-protestante en Bretagne"<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1902 l'abbé François Cadic écrit avec quelque exagération que « Trémel servit [aux Anglais] de base d'opération pour la conquête totale de la Bretagne » et que « Trémel devint une petite Albion »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Modèle:Date-, l'école privée de Trémel, qui appartenait au comte de Rosmorduc<ref group=Note>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, né le Modèle:Date- à De Bilt Pays-Bas), décédé le Modèle:Date- à Logonna-Daoulas (Finistère).</ref> et était tenue par les Frères de Ploërmel, fit l'objet d'un inventaire par un représentant de l'admistration après avoir été crochetée de force. Pendant l'opération, la foule manifestait, criant : « Vive la liberté ! À bas les crocheteurs ! »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La « Mission évangélique bretonne » de Trémel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située dans le hameau d'Uzel, poursuit son activité. Guillaume Le Coat écrit en 1911 qu'« il n'y a pas un coin, un village, une ville des trois départements bretons [comprendre bretonnant] qui n'ait été parcouru par les colporteurs de Trémel (...) les foires, les marchés ont été visités (...) ainsi que les centres de pèlerinage et les pardons ». Il était secondé par Guillaume Somerville<ref group=Note>Guillaume Somerville, né en 1868-, décédé en 1945.</ref>, un neveu de son épouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'hospice (orphelinat) de la « Mission évangélique bretonne » à Uzel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale ND Photo).
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L'usine à lin de la Mission évangélique de Trémel vers 1900 (carte postale, auteur inconnu).
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Le bief de l'usine à lin de la « Mission évangélique bretonne » d'Uzel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale ND Photo).
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Fileuse de lin de Trémel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale ND Photo)
La Première Guerre mondiale
Le monument aux Morts de Trémel porte les noms des 57 soldats morts pour la Patrie : 39 d'entre eux sont morts pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 5 sont morts en Belgique dont 4 dès 1914 ; Pierre Prigent, second maître canonnier, est mort lors du naufrage du Suffren torpillé par le sous-marin allemand Modèle:Lien, le Modèle:Date- ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, à l'exception d'Édouard Somerville, mort de maladie à Landau (Allemagne) le Modèle:Date-, donc après l'armistice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
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Le bourg de Trémel vers 1920 (carte postale Émile Hamonic).
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L'église de Trémel et son enclos paroissial vers 1920 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Trémel porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi elles :
- André Guéziec, né en 1922 et installé à Trémel, rejoint le parti communiste clandestin en 1940 dès l'âge de ses 18 ans. Travaillant sur l'aérodrome de Morlaix contrôlé par les Allemands, il fut accusé « d'intelligence avec l'ennemi »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et condamné à mort. Il fut fusillé le Modèle:Date- à Brest. Il avait 19 ans ;
- Son frère, Edouard Guéziec, fut assassiné par les Allemands le 28 juin 1944 à Plouaret<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- Alexis Cillard, second maître canonnier, est mort lors du naufrage accidentel<ref group=Note>Détruit par la chute accidentelle d'une torpille le Modèle:Date- dans le port de Greenock, ; le naufrage fit 28 victimes.</ref> en Écosse du Maillé Brézé le Modèle:Date- ;
- Jean Guihenneuc, maître mécanicien à bord du Dunkerque, a été tué lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ;
- Jean Berthou, membre des Forces navales françaises libres, est mort à Corves (Royaume-Uni) le Modèle:Date-.
Guillaume Le Quéré, ses sœurs et ses enfants, et la Mission protestante baptiste de Trémel permirent à plusieurs juifs d’échapper à la mort en 1943-1944 ; les dossiers de Guillaume Louis Le Quéré, dit « Tonton Tom » et de Marie-Yvonne Le Quéré (née Droniou)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ont été déclarés recevables par les services du Mémorial de la Shoah pour l'obtention du titre de « Juste parmi les Nations » pour avoir « aidé à leurs risques et périls, des Juifs pourchassés pendant l’Occupation », en cachant notamment la famille de Robert Lévy<ref>Modèle:Lien web.</ref>, originaire d'Istanbul et vivant à Morlaix, mais ayant échappé à une rafle de la police allemande le Modèle:Date- (sauf Esther Lévy, née en 1911 et gazée à Auschwitz en 1944)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires de Trémel (Jean Jaouen et Jean Louédec) sont morts pour la France pendant la guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date-, un incendie ravage l'église Notre-Dame-de-la-Merci<ref>Trémel. L'église ravagée par un incendie. sur letelegramme.fr.</ref>,<ref>Une église en feu à Trémel, dans les Côtes d'Armor. sur francebleu.fr.</ref>. L'église est restaurée à l'identique, ouvrant pour la première fois ses portes aux visiteurs lors des Journées du patrimoine 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Modèle:... Trémel dépend de l'académie de Rennes et dispose sur son territoire d'une école maternelle (19 élèves en 2016)<ref>Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, section École maternelle publique de Trémel</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Il n'y a pas de médecin ou de pharmacie à Trémel. Les plus proches sont à Plestin-les-Grèves ou à Plouigneau. Le centre hospitalier le plus proche est à Lanmeur.
Sports
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-de-la-Merci, ancienne chapelle tréviale édifiée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont les vitraux sont d'origine, elle est classée en 1910 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. C'est un des trois seuls édifices (avec Saint-Nicolas de Plufur et Notre-Dame de Trédrez) à garder les deux caractéristiques principales du style Beaumanoir : le clocher-mur et le chevet à pans, à hauts gables et à noues multiples<ref>René Couffon, « Un atelier architectural novateur à Morlaix à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, année 1938 (première partie), Modèle:P..</ref>. Elle est détruite par un incendie le Modèle:Date-. La Vierge à l'Enfant de Trémel a hélas disparue lors de cet incendie, de même que la série des quatorze stations du chemin de croix de Xavier de Langlais, datant de 1935<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Seuls quelques trésors, blottis sous le porche extérieur, ont échappé aux flammes : les apôtres en bois polychrome et la Vierge à l'Enfant, appelée aussi Notre-Dame du Portail<ref>Modèle:Article.</ref>.
- L'église Notre-Dame-de-la-Merci avant l'incendie de 2016
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L'église Notre-Dame de la Merci de Trémel détruite par un incendie le Modèle:Date-.
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Vue extérieure d'ensemble.
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Porche sud, costale est (statues d'apôtres).
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Porche sud, statue de saint Paul.
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Vue intérieure d'ensemble (vers 1920).
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Vierge à l'Enfant (photographie d'avant 1950).
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Autre blochet.
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Le calvaire de l'enclos paroissial (ancien cimetière).
- Le couvent date de 1875.
- La chapelle Saint-Maurice (reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en remplacement d'une ancienne chapelle qui datait vraisemblablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les croix en schiste de Kerdudavel et Croaz Simon dateraient du haut Moyen Âge ; celles de Kersénant (1895) et de Coat Tromarc'h (1901) sont des croix de mission ; un calvaire, datant de 1865, se trouve dans l'ancien cimetière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les châteaux et manoirs :
- le château de Kermerzit : il date des {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, fondé par la famille Jourdrain<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est inscrit en 1927 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ; son colombier est situé à Modèle:Unité du manoir<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; son moulin à eau est un ancien moulin banal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1707, la métairie est loué à deux familles de cultivateurs apparentées, alors que le propriétaire s'attribue l'usage de la quasi-totalité du très vaste logis seigneurial<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La chapelle, de nos jours ruinée, se situait à l'étage d'un corps de bâtiments à arcades qui liait la « métairie de la porte » au logis seigneurialModèle:Sfn ;
- le château de Trébriant (le manoir d'origine datait du {{#switch: ou du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du|-| – | ou du }}Modèle:S mini- siècle
}} ; reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style néogothique<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le manoir de Kersénant : brûlé en 1590, reconstruit en 1770, restauré début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le manoir de Coat Tromarc'h (reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le château de Kermerzit.
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Le château de Kermerzit vers 1910 (carte postale).
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Le château de Trébriant au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale).
Le château de Trébriant au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale).
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Le château de Trébriant vers 1920 (carte postale).
- Des fermes dont plusieurs présentent un intérêt architectural<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la ferme de Louc'h (elle date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la ferme de Zan Logot, datée de 1588<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la ferme de Kerdinan<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Convenant Prat<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- La maison de prêtre de Kerdudavel (désormais une ferme) date de 1621<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Ricou <ref>Modèle:Lien web.</ref> (né le Modèle:Date- à Trémel (alors dans sa paroisse de Plestin), décédé le Modèle:Date-), fabuliste breton ; paysan pauvre mais lettré, il devint protestant après sa rencontre avec le pasteur John Jenkins<ref>John Jenkins (1807-1872), un pasteur d'origine galloise, acteur fondamental de la renaissance du protestantisme breton.</ref> et traducteur de la Bible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Son petit-fils, Guillaume Le Coat est né le Modèle:Date- à Trémel. Il fut instituteur ambulant avec sa mère, parcourant la région avec une « voiture biblique »<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans les écoles protestantes créés par le pasteur John Jenkins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il crée à Trémel une école gratuite pour garçons <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fonda à Trémel, un hospice en 1875 et deux orphelinats (un de filles en 1888 et un de garçons en 1892) et créa, pour donner du travail aux orphelins, une usine à teiller le lin et le chanvre en 1899. Aussi propagandiste protestant, il ouvrit plus d'une douzaine de salles de culte, notamment à Brest, Huelgoat, etc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> . Il est décédé le Modèle:1er mars 1914 à Trémel.
- Jean-Marie Corre (1864-1915) : coureur cycliste, fabricant de bicyclettes puis constructeur d'automobiles, né à Trémel.
- Denise Le Dantec (1939 - ), poétesse française.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Trémel sur le site de l'Institut géographique national
- Trémel sur le site de l'Insee
- Site internet de la commune
- Modèle:Autorité