François Cadic

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 L'abbé François Cadic, né le Modèle:Date de naissance à Noyal-Pontivy (Morbihan)<ref name="Cadicmars2012p11">Modèle:Harvsp</ref> et mort le Modèle:Date de décès à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan), est un prêtre, écrivain et folkloriste français.

Biographie

François Cadic est le onzième et dernier enfant d'une famille de cultivateurs enracinée dans le pays de Noyal-Pontivy. Les Le Bihan et les Cadic vivent en effet depuis plusieurs siècles à Noyal-Pontivy<ref name="Cadicmars2012p11" />.

Sa famille a également été mêlée aux événements de la période révolutionnaire. Un grand-oncle de François Cadic, l'abbé Jean Le Bihan a recueilli des témoignages de chouans que François Cadic a utilisés pour son ouvrage Histoire populaire de la chouannerie<ref name="Cadicmars2012p12">Modèle:Harvsp</ref>. Il recueille aussi les chants populaires armoricains se rapportant à la Chouannerie, d'où naît l'ouvrage Chants de Chouans qui contient 34 pièces écrites en langue bretonne (dialecte vannetais) avec version française, dont douze seulement sont accompagnées de leur air<ref>Robert Marot, La Chanson populaire bretonne: reflet de l'évolution culturelle, Grassin, 1987, Modèle:P.</ref>.

François Cadic entre au petit séminaire de Sainte-Anne-d'Auray en 1880. Plusieurs de ses professeurs jouent un rôle dans la mise en valeur de la langue et de la culture vannetaise, tels l'abbé Jérôme Buléon, l'abbé Pierre Le Goff ou encore l'abbé Adolphe Duparc<ref name="Cadicmars2012p12" />.

Il intègre le grand séminaire de Vannes qu'il quitte à la suite d'incidents que son biographe l'abbé Jean Le Moing, neveu de François Cadic, ne précise pas<ref name="Cadicmars2012p13">Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:François Cadic Dans la campagne bretonne.jpg
Page de garde d'un livre de François Cadic (Dans la campagne bretonne) publié en 1903.

Diacre dans un collège de Blois, bachelier en théologie, il est ordonné prêtre en 1889. Il s'inscrit la même année à l'Institut catholique de Paris où il obtient en 1891 une licence d'histoire et suit en parallèle une première année de droit<ref name="Cadicmars2012p13" />.

De 1891 à 1893, il est élève-titulaire à l'École pratique des hautes études de Paris où il suit notamment l'enseignement d'Henri Gaidoz<ref name="Cadicmars2012p13" />.

Il enseigne l'histoire dans le collège de Jésuites de la rue de Madrid à Paris, puis occupe en 1897 la chaire d'histoire de l'Institut catholique de Paris laissée vacante par Paul Pisani<ref name="Cadicmars2012p13" />.

François Cadic est influencé par les idées chrétiennes démocrates qui se développent à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l'encyclique Rerum novarum (1891) du pape Léon XIII sur la condition ouvrière, relayées notamment par l'abbé Jules Lemire, que François Cadic rencontre à plusieurs reprises<ref name="Cadicmars2012p14">Modèle:Harvsp</ref>.

Frappé par la détresse matérielle et morale de nombreux Bretons et Bretonnes immigrés dans la capitale, le jeune prêtre décide de s'engager et obtient de son évêque l'autorisation de se mettre au service de ces parias de la capitale<ref name="Cadicmars2012p14" />.

En mai 1897, il crée à Notre-Dame-des-Champs, La Paroisse Bretonne de Paris, association qui est déclarée officiellement à la préfecture en mai 1898<ref name="Cadicmars2012p14" />.

En 1898, il ouvre la "Maison du peuple breton". En avril 1899, il fonde la revue La Paroisse bretonne de Paris, qui apporte de nombreuses informations utiles aux Bretons de la capitale et raconte aussi des légendes propres au pays de Vannes.

L'association compte jusqu'à Modèle:Unité en 1914, avec centre de culte, foyer d'accueil et office de placement. En novembre 1901, François Cadic crée l'Institut Brizeux-Chateaubriand, destiné aux « femmes du monde »<ref name="Cadicmars2012p15">Modèle:Harvsp</ref>.

Il est journaliste dans l'âme et signe en 1899 et en 1900 quelques articles dans L'Ouest-Éclair, journal créé en 1899 par l'abbé Trochu. Mais c'est surtout dans le journal "La Paroisse Bretonne de Paris", que son talent s'exprime<ref name="Cadicmars2012p16">Modèle:Harvsp</ref>.

Il écrit de nombreux ouvrages sur la Bretagne, rassemblant ses contes et légendes, et il est considéré, à l'image de Luzel, comme un des meilleurs collecteurs de la tradition orale de Basse-Bretagne, recueillant plus de 200 contes et légendes et 150 chansons<ref>Notice des Presses universitaires de Rennes</ref>.

Usé par le surmenage et victime de la tuberculose, il revient en Bretagne pour mourir alors qu'il est hébergé au presbytère de Moréac (le recteur est l'un de ses neveux) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Œuvres

Une bibliographie est faite par Fañch Postic dans l'ouvrage de 2012 consacré à François Cadic<ref name="Cadicmars2012p202122">Modèle:Harvsp</ref>.

Éditions du vivant de l'auteur
Éditions posthumes
Édition des œuvres de François Cadic par les Presses universitaires de Rennes et les Éditions Terre de Brume

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Article
  • Fañch Postic, « François Cadic : le folklore, entre tentation scientifique et moyen d'apostolat », Port Acadie : revue interdisciplinaire en études acadiennes, n°24-25-26, 2014, Université Sainte-Anne, p. 181-191
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Article connexe

Liens externes

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