Tréminis
Modèle:Infobox Commune de France
Tréminis est une commune française de montagne, située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Son territoire, à l'aspect essentiellement rural de la haute vallée de l'Ébron, historiquement rattachée au pays du Trièves, dans l'ancienne province du Dauphiné. La commune est adhérente à la communauté de communes du Trièves et ses habitants sont dénommés les Tréminisous<ref>Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère.</ref>.
Géographie
Situation et description
Située dans le Trièves au pied du Grand Ferrand, Tréminis est une commune entourée par les montagnes (Grand Ferrand, Ménil, Aup) et composée de quatre hameaux : l'Église, le Serre, Château-Bas et Château-Méa.
Son accès se fait par la route de Lalley, en contournant le Ménil à l'est, ou par le nord en passant par le col de Mens. Cette route sinueuse est une étape systématique du Rallye du Trièves.
Tréminis serait à l'origine un monastère datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses grandes maisons couvertes de tuiles en écailles reposant sur des génoises attestent d'un passé de traditions.
Point de départ de nombreuses excursions, la commune attire aujourd'hui de plus en plus de touristes<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est la commune la plus méridonale du département de l'Isère.
Géologie
Présentation
Le territoire de Tréminis est situé au pied de la pente occidentale de l'Obiou, en bordure nord d'une dépression à fond presque plat qui constitue le cirque des sources de l'Ébron<ref>Site geol-alp.com, page sur Tréminis.</ref>.
Sites géologiques remarquables
La « discordance anté-Sénonienne de Dévoluy » est un site géologique remarquable de Modèle:Unité, qui se trouve sur les communes de Lus-la-Croix-Haute (aux lieux-dits de La Jarjatte et Crête des Aiguilles) et de Treminis. En 2014, elle est classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »<ref>Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.</ref>.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune de Tréminis est limitrophe de six autres communes, de deux autres départements (Drôme et Hautes-Alpes) et d'une autre région (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Rose des vents | Prébois (Isère) | Saint-Baudille-et-Pipet (Isère) | Pellafol (Isère) | Rose des vents |
Lalley (Isère) | Modèle:Abréviation discrète | Dévoluy (Hautes-Alpes) | ||
Modèle:Abréviation discrète Monestier-de-Clermont Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Lus-la-Croix-Haute (Drôme) | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Climat
Modèle:Article connexe Le Trièves, dans lequel se situe le territoire de Tréminis, est essentiellement une zone de basse et de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le Vercors est une des parties de l'Isère la plus méridionale. Comme les Écrins, cette région, à pluviosité plus réduite connait un climat de transition entre les Alpes du Nord humides et les Alpes du Sud relativement sèches.
Hydrographie
Le territoire communal est sillonné par plusieurs petits cours d'eau, la plupart rejoignant l'Ébron, un affluent du Drac, d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et qui s'écoule à proximité du bourg central après avoir pris sa source au pied du Grand Ferrand, dans le bassin de Tréminis.
Voies de communication
La commune, son bourg central et ses hameaux, sont situés à l'écart des grands axes de circulation. La route départementale 216 (RD216) la relie cependant à la commune voisine de Saint-Baudille-et-Pipet par le col de Mens.
Urbanisme
Typologie
Tréminis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (3,3 %), terres arables (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
- Les hameaux :
Le Serre, l'Église, Château-Bas, Château Méa. - Les autres lieux-dits :
La Chenal, Sauvanière, la Faurie, les Granges, Pré-Girard, la Plaine …
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe La totalité du territoire de la commune de Tréminis est situé en zone de sismicité n°3, « risque modéré », comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne » et qui partage le département de l'Isère<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Les risques répertoriés pour la commune par la préfecture de l'Isère sont : le risque de crue torrentiel, de glissement de terrain, de chute de pierres et blocs et d'avalanche<ref>Site isere.gouv.fr, fiche synthétique sur l’état des risques naturels, miniers et technologiques majeurs pour la commune de Tréminis.</ref>.
Toponymie
Plusieurs hypothèses ont été avancées dont entre trois monts ou trois châteaux et même terminus (« la borne »), car la commune se situe bien au bout de la vallée, mais la plus vraisemblable semble Transmenium signifiant « au delà de Ménil » , montagne ou se situe le col de Mens<ref>Site treminis.fr, page "Découvrir Tréminis.</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexe La seigneurie est la propriété de la famille de Bérenger. Elle est située à l'écart de deux axes de communication (celui de Corps, et celui du col de Luz). Par conséquent, on n'y trouve pas les commerçants traditionnellement attachés aux axes routiers (hôteliers, etc).
Elle confie la fonction judiciaire de capitaine-châtelain à la famille Jouguet issue de la paroisse, depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette famille tisse des liens avec la petite noblesse (d'Eschaffin, de Cornu) et les notables (Mousnier, Achard) du Trièves et du Vercors. Peu avant la Révolution, elle finit par posséder un fief. Elle va ensuite s'établir dans la haute bourgeoisie de Grenoble.
Les protestants sont principalement établis dans un des hameaux de la commune, le Château-Bas.
Une verrerie fut fondée à Château-Bas en 1818 par les sieurs Daniel-Pierrel Pelissier, Fréderic Garnier et Jacques-François Toupense. L'abondance de bois de la commune, l'interruption des importations de verre depuis la Savoie, et vraisemblablement l'endettement de la commune qui a pu vendre des bois aux promoteurs de l'usine, ont motivé cette installation. L'usine s'approvisionnait en sable très blanc pris à Lus-la-Croix-Haute, dans la Drôme, et en bois dans la forêt de Tréminis. Elle occupait trente ouvriers pour la fabrication, et plus de quarante pour l'exploitation du bois. La production annuelle de 1 500 caisses de verre de Modèle:Unité chacune était significative pour l'époque. L'usine, mal acceptée par la population, cessa son activité une première fois en 1825 à la suite d'un incendie, puis de façon définitive, vraisemblablement en 1833<ref name="patrtrièves">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une carrière de pierres lithographiques fut exploitée brièvement à 500 m à l'ouest du Col de la Croix au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut rapidement arrêtée du fait de la qualité insuffisante de la pierre<ref name = patrtrièves/>.
En 1943, deux maquis se sont formés à Tréminis, le « camp n° 1 » qui comptait quelques dizaines de maquisards (entre 34 et 44), et un maquis plus modeste, le « camp des théologiens », formé de six étudiants de la faculté de théologie protestante de Montpellier. Ces deux maquis ont été attaqués par les Allemands le Modèle:Date-. Neuf maquisards ont été condamnés à mort par le Tribunal allemand de Lyon, dont cinq ont été fusillés à La Doua le 23 décembre 1943. Parmi ceux qui ont réussi à s'échapper, quelques-uns sont morts au combat ou en déportation<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Un monument à la mémoire des dix-neuf maquisards morts pour la France a été inauguré en 1946 à Château-Bas<ref name=":0" />.
Politique et administration
Administration municipale
En 2022, le conseil municipal de Tréminis est composé de onze membres (six hommes et cinq femmes) dont un maire, trois adjoints aux maire et sept conseillers municipaux<ref>Site treminis.fr, page sur le conseil municipal.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements sportifs
Le domaine nordique de Tréminis (ouvert depuis les années 1930) dont les pistes sont tracées au pied d’un immense cirque rocheux<ref>Site trieves-vercors.fr, page sur le domaine nordique de Treminis.</ref>,<ref>Site isere-tourisme.com, page sur le domaine nordique de Tréminis.</ref>.
Médias
Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de son canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Cultes
L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Tréminis dépend de la paroisse Notre-Dame d'Esparron, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>Site messes.info, page sur l'église de Tréminis.</ref>.
Économie
Culture et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église Saint-Pierre de Tréminis au hameau de l'Église.
- Temple au hameau de Château-Bas.
- Chapelle au hameau du Serre.
Patrimoine civil
Un monument est élevé en mémoire des résistants du Maquis de Tréminis, attaqué par l'armée allemande le Modèle:Date-.
Une exposition permanente a été installée au départ du principal sentier de randonnée de Tréminis (« cabane du pique-nique ») et permet aux promeneurs de découvrir les grandes pages du mouvement de résistance locale et de l'attaque tragique subie par ce maquis<ref>Plaquette "Tréminis, un village en résistance".</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean Bérenger (1767-1850), homme politique est né à Tréminis ; fils du Pasteur Colombe, il a aidé à la réussite du coup d'État du 18 brumaire et a été conseiller d'État sous Napoléon puis sous la Restauration.
- Jean Giono (1895-1970) y a possédé une maison de villégiature dans les années 1930.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes