Lus-la-Croix-Haute
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Lus-la-Croix-Haute est une commune française située dans le département de la Drôme (en Dauphiné) en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Lus-la-Croix-Haute est la deuxième commune la plus vaste du département de la Drôme (Modèle:Unité), derrière Châtillon-en-Diois Modèle:Unité.
Localisation
La commune est située entre le massif du Dévoluy à l'est, le Trièves au nord, le Diois à l'ouest et le Pays du Buëch au sud. Elle est à mi-chemin entre Clelles et Aspres-sur-Buëch.
Elle est mitoyenne des départements de l'Isère et des Hautes-Alpes.
Rose des vents | Glandage Lalley (Isère) |
Lalley (Isère) Tréminis (Isère) |
Tréminis (Isère) Dévoluy (Hautes-Alpes) |
Rose des vents |
Glandage | Modèle:Abréviation discrète | Dévoluy (Hautes-Alpes) | ||
Modèle:Abréviation discrète Lus-la-Croix-Haute Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Glandage Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) |
Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) | Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) Dévoluy (Hautes-Alpes){{#if:| | ||
Enclave : }} |
Relief et géologie
Le bassin de Lus est situé à Modèle:Unité environ d'altitude). Le Rocher Rond, point culminant de la Drôme et du Parc Naturel Régional du Vercors, est à Modèle:Unité<ref name=":2" />.
Sites particuliers :
- Aiglière (Modèle:Unité) est un mont attesté en 1891. Il sépare la commune de celle d'Agnières (Hautes-Alpes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- les Aiguilles (ou la Crête-des-Aiguilles) (Modèle:Unité) est un mont attesté en 1891. Il sépare la commune de celle de La Cluse (Hautes-Alpes)<ref name="+1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologie
Le centre village de Lus est ses proches hameaux se situent au cœur d'un plis synclinal d'axe nord-sud composé par des calcaires crétacés. La cuvette, vaste val où se concentrent les constructions anthropique et les cultures, est constituée par des formations de sables éocènes mais principalement par la Molasse Rouge oligocène<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ces formations tertiaires sont en partie recouvertes au nord par des dépôts quaternaire d'origine glaciaire (moraines), vestige d'une ancienne langue du glacier du Drac en provenance du Trièves lors de la période du RissModèle:Refnec.
Le ruisseau du Lunel, drainant les eaux du Bochaine septentrional depuis le col de la Croix-Haute, longe la bordure ouest des formations tertiaire pour confluer avec le Buëch au niveau des Glacières. Le Buëch quant à lui traverse la cuvette transversalement, en recoupant par deux fois les formations sénoniennes qui dessine la fermeture méridionale de la cuvette : une première fois à l'est, dans les gorges du Trabuëch et une seconde fois au sud-ouest entre Pinier et le SaleyrasModèle:Refnec.
Au hameau de la Jarjatte, les Aiguilles de Lus constituent la terminaison méridionale du chaînon Nord-Sud de l'Obiou. La ligne de crête traversant du Chamousset au Rocher Rond définit une partie de la limite départementale entre Drôme et Hautes-Alpes. Très érodés, les pointes montagneuses de Chamousset, de la Tête de Garnesier, du Roc de Garnesier (aussi appelée Tête de la Plainie), de Haut Bouffet (aiguille Sud) et de la Tête de Vachère sont formés par le Sénonien qui repose en discordance sur le substratum Barrémien très plissé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le col des Aiguilles correspond à un plis synclinal d'axe Est-Ouest à cœur marneux apto-albien et encadré par le barrémien composant Haut Bouffet et Serre Long<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette discordance, nommée « Discordance anté-Sénonienne de Dévoluy » est un site géologique remarquable de Modèle:Unité. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
- Le Buëch a sa source sur la commune, en haut du vallon de la Jarjatte (fusion des ravins de Fleyrard, des Clausis et de la Chaumette)<ref name=":2" />.
- Le ravin les Aiguilles est attesté en 1891. C'est un affluent du Buëch (dénommé Trabuech en 1891)<ref name="+1" />.
- Le Ruisseau de Merdari prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Lunel<ref name=":2" />
- Le Ruisseau du Fay prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Lunel<ref name=":2" />
- Le ruisseau le Lunel prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Buëch<ref name=":2" />
- Le ruisseau le Riou prend sa source sur la commune. C'est un affluent du Buëch<ref name=":2" />
- Les Amayères est un ruisseau attesté en 1891. C'est un affluent du Lunel. À cette époque, il a un cours de 3,4 km, une largeur moyenne de 6 mètres, une pente de 245,50 m, un débit ordinaire de 0,40 m3, extraordinaire de 25 m3<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Le col de la Croix-Haute, à la limite nord de la commune, est la limite climatique entre Alpes du Nord et Alpes du Sud<ref>Modèle:Article.</ref>.
Voies de communication et transports
Le col de la Croix-Haute est le point de passage de l'ancienne route nationale 75 devenue RD1075, route reliant Marseille à Grenoble.
La commune dispose d'une gare ferroviaire sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) desservie par les TER de la relation Grenoble - Gap.
Les habitants avaient manifesté en 2014 pour sauver leur gare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lus-la-Croix-Haute est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,3 %), prairies (13,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), terres arables (1,1 %), zones urbanisées (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes
Autres sources :
- Le hameau de Toussière<ref name=":1" /> (absent de la carte Géoportail).
- le Moulin de l'OursModèle:Refnec (absent de la carte Géoportail).
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Amayères est un hameau attesté en 1891<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Logement
Projets d'aménagement
Mise à jour du plan local d'urbanisme (mai 2012)<ref>26168-po.pdf - Data gouvfiles.geo.data.gouv.fr › link-proxy › documents</ref>.
Risques naturels et technologiques
Toponymie
La commune se nomme Luns e la Crotz Nauta ou Lus-la Crous-Aut en provençalModèle:Refnec.
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 1022 : territorium quod nominantur Lunis, in comitatu Diense (cartulaire de Cluny, 3771) ;
- 1140 : mention de la vallée ou du mandement : vallis Lunis (cartulaire de Durbon) ;
- 1201 : Luns (cartulaire de Durbon) ;
- 1205 : mention de la vallée ou du mandement : vallis de Lus (cartulaire de Durbon) ;
- 1224 : castrum de Lunis (cartulaire de Die, 33) ;
- 1245 : mention du prieuré : prior de Lus (cartulaire de Durbon) ;
- 1272 : mention de l'église Saint-Étienne : ecclesia Sancti Stephani de Luns (cartulaire de Durbon) ;
- 1303 : homines de Lunnis (cartulaire de Durbon) ;
- 1304 : mention de la vallée ou du mandement : territorium et mandamentum de Lunis (cartulaire de Durbon) ;
- 1324 : mention de la paroisse : parrochia de Lunis (cartulaire de Durbon) ;
- (non daté) : mention de la paroisse : capella de Lunis (pouillé de Die) ;
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention du prieuré : prioratus de Lunis (pouillé de Die) ;
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Étienne : ecclesia parrochialis Sancti Stephani de Lunis (visites épiscopales) ;
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Lunis (pouillé de Die) ;
- 1644 : Luz (visites épiscopales) ;
- 1788 : Lus (alman ; du Dauphiné) ;
- 1891 : Lus-la-Croix-Haute, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
Étymologie
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
Vers l'an mil, Lus-la-Croix-Haute appartenait à la seigneurie de Trièves, propriété des anciens comtes de DioisModèle:Refnec.
La seigneurie<ref name=":0" /> :
- Au point de vue féodal, Lus-la-Croix-Haute était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des anciens comtes de Diois (puis des évêques de Die<ref name=":1" />).
- 1297 : une partie appartient aux Artaud ;
- 1344 : une partie appartient aux Montauban ;
- la totalité est acquise par Guillaume de Poitiers, seigneur de Barry ;
- 1464 : confisquée et donnée à François d'Eurre, favoris du roi Louis XI. En 1475, François se qualifie baron de Lus ;
- fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la terre appartient aux Armand ;
- elle passe (par mariage) aux Arbalestier ;
- milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : recouvrée par les Armand ;
- 1780 : passe aux Jarente, derniers seigneurs.
Présence d'un péage (supprimé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les évêques de Die jouèrent un rôle considérable dans l'histoire de la région.
Parmi leurs vassaux les plus importants était la famille Odde de Bonniot, co-seigneurs dans le Vercors, famille chevaleresque originaire de Lus-la-Croix-Haute et de ses environs qui s'est déplacée dans le Vivarais, à Orange, dans le Velay et pendant les guerres de religion aux Pays-Bas. Leurs descendants habitent toujours la CommuneModèle:Refnec.
Avant 1790, Lus-la-Croix-Haute était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes<ref name=":0" />.
La vallée ou mandement de Lus-la-Croix-Haute correspondait à la commune de ce nom<ref name=":0" />.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Lus-la-Croix-Haute devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant les municipalités de Bonneval, Boulc, Creyers, Glandage, Lus-la-Croix-Haute et Ravel. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Châtillon-en-Diois<ref name=":0" />.
En 1848, fut planté un peuplier noir d'Italie comme arbre de la Liberté. Il est toujours là<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Les tendances politiques sont en faveur de RN arrivée en tête lors du premier tours des deux dernières élections présidentielles en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2022, le second tour a illustré la tendance nationale en mettant LREM en tête.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Services et équipements
- ADMRModèle:Refnec.
- Agence postaleModèle:Refnec.
- GendarmerieModèle:Refnec.
- Météorologie nationale<ref name=":1" />.
- Office national des forêtsModèle:Refnec.
- Sapeurs-PompiersModèle:Refnec.
Enseignement
- La commune dispose d'une école primaireModèle:Refnec.
Santé
- cabinet InfirmierModèle:Refnec,
- médecinModèle:Refnec,
- ostéopatheModèle:Refnec,
- psychologueModèle:Refnec.
Animaux :
- vétérinaireModèle:Refnec.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête votive (ou patronale) : en juillet (hameau de la Jarjatte)<ref name=":1" />.
- Fête : le premier dimanche d'août<ref name=":1" />.
Loisirs
- ChampignonsModèle:Refnec.
- Chasse (dont gros gibier)Modèle:Refnec.
- Pêche<ref name=":1" />.
- PiscineModèle:Refnec.
- Moto, ultra-trail, véhicule tout-terrain (quad, 4x4) Modèle:Refnec.
- Randonnées : la commune est traversée par les GR 93, GR 94, GR de Pays Tour du Buëch, GR de Pays Tour du Dévoluy<ref name=":2" />.
Sports
- Equitation (en 1992)<ref name=":1" />.
- Escalade et Via Ferrara<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- FootballModèle:Refnec.
- Ski alpin, ski de piste, ski de fondModèle:Refnec.
- TennisModèle:Refnec.
- VolleyModèle:Refnec.
Médias
Cultes
Économie
Agriculture
En 1992 : bois (sapin), pâturages, élevage<ref name=":1" />. En 2021 : polyculture, maraichage, élevage, apiculture (miel)Modèle:Refnec.
- Foire : premier week-end de septembre (en 1992)<ref name=":1" />. Elle semble avoir été supprimée depuisModèle:Refnec.
Commerce
- Alimentation (Proxy)Modèle:Refnec.
- BoucherModèle:Refnec.
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":1" /> (office du tourisme).
- Station climatique d'été<ref name=":1" />.
- Colonies de vacances « Saint-Augustin »Modèle:Refnec et « Couleur Nature » à la JarjatteModèle:Refnec.
- Station de ski<ref name=":1" /> de Lus-La Jarjatte) : randonnées en raquettesModèle:Refnec.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château ruiné aux Corréardes<ref name=":1" />.
- Château ruiné du Pignier<ref name=":1" />.
- Tour de GrisailModèle:Refnec.
- Fours banauxModèle:Refnec.
- Chapelle des Templiers (d'origine Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) au hameau de Toussière<ref name=":1" /> (ruinée)Modèle:Refnec.
- Église (en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1" />.
- Église Saint-ÉtienneModèle:Refnec.
- Église des Lussettes<ref name=":1" />.
- Église Saint Roch (aux Lussettes)Modèle:Refnec.
- Chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : (vierge du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) au hameau de la Jargeatte<ref name=":1" /> (ou Jarjatte).
- Maisons avec voûtes intérieures<ref name=":1" />.
- FontainesModèle:Refnec.
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
- Environnement forestier de haute montagne<ref name=":1" />.
- Forêt communale (sapins, hêtres, pins noirs, mélèzes)<ref name=":1" />.
- Grottes<ref name=":1" />.
- Vallon de la Jargeatte (site inscrit)<ref name=":1" /> (ou Jarjatte<ref name=":2" />) : sa flore alpine<ref name=":1" /> et sa magnifique cascade de MougiousModèle:Refnec.
La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors et du Réseau Natura 2000.
Personnalités liées à la commune
- Mathéo Jacquemoud (né en 1990 à Lus-la-Croix-Haute) : champion en ski-alpinisme.
Héraldique, logotype et devise
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes