Treycovagnes

Treycovagnes Modèle:MSAPI est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Géographie

La commune se situe entre Yverdon et Orbe<ref name=":2">Modèle:DHS</ref>, à 2,5 km au sud-ouest de la gare d'Yverdon, au pied sud-est de la colline de Chamblon, dans la plaine des marais de l'Orbe, sur la rive gauche de cette rivière<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse</ref>. Elle se situe à 463 m d'altitude au village (435 m au Châtelard)<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.

Elle comprend le village-rue de Treycovagnes et les hameaux du Châtelard et des Uttins<ref name=":2" />.

Son territoire s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine. Elle ne comporte aucune forêt sur son territoire, la seule autre commune vaudoise dans ce cas étant Rennaz<ref name=":5" />.

Treycovagnes fait partie de l'agglomération d'Yverdon depuis 2007<ref name=":2" />.

Toponymie

Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, se compose de deux éléments : le premier dérive soit du latin Modèle:Latin (trois), soit de la préposition latine Modèle:Latin (qui a donné l'ancien francoprovençal trey, tres : au-delà, derrière) ; le second, du francoprovençal covagne (vieux sapin, vieille souche). Treycovagnes signifie donc au-delà des sapins ou trois sapins<ref name=":1">Modèle:Toponymes.ch</ref>.

Sa première occurrence écrite date de 1228, sous la forme de Trescovanes<ref name=":1" />.

Histoire

Une borne milliaire de Septime Sévère retrouvée à Treycovagnes devait s'élever à l'origine entre Mathod et Boscéaz<ref name=":2" />.

Au Moyen Age, Treycovagnes dépend de la seigneurerie de Grandson. La localité est rattachée au bailliage d'Yverdon en 1526, puis au district d'Yverdon de 1798 à 2006<ref name=":2" />.

Paroisse jusqu'en 1516, Treycovagnes devient ensuite une filiale d'Yverdon<ref name=":2" />.

En 1978, Shell effectue des forages d'avril à septembre sur le territoire de la commune, mais ne trouve ni pétrole ni gaz à exploiter. En 2001, le site est réaménagé en un terrain de verdure nommé Place du pétrole et doté d'une salle communale, qui accueille les séances du législatif<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique

La commune est administrée par un conseil communal (législatif) apolitique de 25 membres<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui se réunit deux à quatre fois l'an<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>, et une municipalité (exécutif) de cinq membres, présidée par un syndic<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Les deux organes sont élus pour une législature de cinq ans<ref name=":3" /><ref name=":4" />.

Jusqu'en 2011, la commune était dotée d'une assemblée communale, le conseil général<ref>Modèle:Article</ref>.

Syndic

• Depuis 2021 : Pascal Wüthrich<ref>Modèle:Lien web</ref>

• 2011Modèle:Passage à vérifier - 2021 : Stéphane Baudat<ref>Modèle:Article</ref>

• 2002 - 2011 : Martine Rauber<ref>Modèle:Lien web</ref>
• ...
• 1993 - : Claude Bruni<ref>Modèle:Article</ref>
• ...
• 1982 - : Édouard Champod<ref name=":5" />
• 1970 - 1981 : Jean-Jacques Henny<ref name=":5" />

Population et société

Gentilé et surnom

Les habitants de la commune se nomment les Covagnards<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ils sont surnommés lè z'Aragne (les araignées en patois vaudois<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Des tourbières et une carrière de calcaire rougeâtre sont exploitées jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Châtelard<ref name=":2" />.

La Société de laiterie est en activité de 1922 à 2009. Des travaux de drainage et d'assainissementModèle:Quand ont permis une extension des cultures maraîchères<ref name=":2" />.

Treycovagnes connaît un développement résidentiel depuis les années 1980 (84 % de pendulaires en 2000)<ref name=":2" />.

Culture et patrimoine

Bâtiments religieux

L'église Saint-Jean-Baptiste est démolie à la Réforme pour être remplacée par une école<ref name=":2" />.

Notes et références

<references/>

Liens externes

• Alphabet des communes vaudoises (Feuille des avis officiels du canton de Vaud)