Vénus callipyge
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Art
La Vénus callipyge (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) est un type particulier de statue grecque représentant la déesse Vénus, ou plus exactement Aphrodite, soulevant son péplos pour se mirer dans l'eau et regarder ses fesses, nécessairement superbes (κάλος-kàlos = « bon, beau », Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang = « fesse »), par-dessus l'épaule. D'après Clément d'Alexandrie, elle était honorée dans un temple de Syracuse. Une légende sur l'origine de ce culte est rapportée par Athénée, dont le texte inspira à La Fontaine un de ses contes en vers. Une des statues les plus connues de ce type est celle du musée archéologique national de Naples.
Littérature
Aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles<ref>« Le nu victorien », Tate, 13 janvier 2002. Vérifié le 27 mai 2008.</ref>, on pensait que la statue illustrait une histoire de l'Antiquité classique, celle des deux jeunes filles de Syracuse qui essayaient de savoir laquelle des deux avait les fesses les mieux faites. L'histoire est rapportée par Athénée<ref>Modèle:AthDei, XII, 554c-e.</ref> :
Le fait est qu'il existait à Syracuse un culte à Aphrodite callipyge, culte mentionné également par un auteur chrétien, Clément d'Alexandrie, dans une liste de célébrations érotiques dans la religion païenne. Clément cite le poète Nicandre de Colophon, et cite généreusement le terme alternatif utilisé par lui Modèle:Citation étrangère (aux jolies fesses).
Peut-être popularisée par Georges Brassens dans ses chansons, dont sa Vénus callipyge, qui explicitent la définition de Modèle:Citation (qui a de belles fesses en grec), l'expression n'en est pas moins impropre puisque l'on devrait plutôt parler d'Aphrodite callipyge pour être helléniquement rigoureux. Néanmoins, on appelle Vénus callipyge une statue de la déesse de la beauté que l'on vénérait pour la perfection de ses fesses, et non point leur opulence, comme en témoignent les statues.
<poem>Modèle:Début citationDu temps des Grecs, deux sœurs disaient avoir Aussi beau cul que fille de leur sorte ; La question ne fut que de savoir Quelle des deux dessus l'autre l'emporte : Pour en juger un expert étant pris, À la moins jeune il accorde le prix, Puis l'épousant, lui fait don de son âme ; À son exemple, un sien frère est épris De la cadette, et la prend pour sa femme ; Tant fut entre eux, à la fin, procédé, Que par les sœurs un temple fut fondé, Dessous le nom de Vénus belle-fesse ; Je ne sais pas à quelle intention ; Mais c'eût été le temple de la Grèce Pour qui j'eusse eu plus de dévotion.Modèle:Fin citation</poem>