Vandières (Meurthe-et-Moselle)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Vandières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. La localité se situe sur l'axe Nancy - Metz, en bordure de la Moselle et au nord de l'aire urbaine de Pont-à-Mousson.
Vandières, à l'horizon 2020, doit accueillir la future gare d'interconnexion du sillon mosellan entre la LGV Est européenne reliant Paris à Strasbourg et la ligne existante de Nancy à Metz, ce qui placerait la municipalité à soixante-dix minutes de la gare de l'Est. Ce projet rencontre une certaine opposition<ref>http://www.moselle.cci.fr/vandieres/img/document_vandieres.pdf</ref>.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte La municipalité se situe à 21 kilomètres de Metz, au nord ; et à 31 kilomètres de Nancy, au sud. Administrativement, la localité est comprise dans le département de Meurthe-et-Moselle, mais se place à trois kilomètres du département de la Moselle. La commune est située à six kilomètres au nord de Pont-à-Mousson, ville dont l'aire urbaine englobe Vandières.
Communes limitrophes
Vandières est limitrophes de six communes, toutes situées en Meurthe-et-Moselle et réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
Modèle:Article connexe La localité fait partie des côtes de Moselle, son territoire communal comprend des coteaux et des vallées assez marquées, l'amplitude d'altitude de la commune dépassant 200 mètres.
Hydrographie
Modèle:Article connexe Vandières se situe à proximité immédiate de la vallée de la Moselle, bien que le village en soit séparé par le canal latéral à la Moselle. La commune est traversée par le ruisseau du Trey.
Climat
Vandières connaît un climat de type océanique dégradé à influence continentale assez marquée. Les températures sont contrastées, à la fois en journée et entre les saisons. Les hivers sont froids et secs par temps de gels. Les étés ne sont pas toujours ensoleillés mais chauds. Les brouillards sont fréquents à l'automne et les vents rares et peu violents. Les précipitations tendent à être moins abondantes que sur l'ouest de la France, mais sont régulièrement réparties tout au long de l'année.
Le tableau suivant recense les données climatiques de Nancy, distante de 31 kilomètres à vol d'oiseau<ref>Prévisions locales - Météo-France</ref>.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures minimales moyennes (°C) | -0,9 | -0,8 | 1,8 | 3,6 | 7,8 | 11,1 | 13,0 | 12,7 | 9,7 | 6,1 | 2,2 | -0,4 | 5,6 |
Températures moyennes (°C) | 1,8 | 2,8 | 6,2 | 8,8 | 13,2 | 16,4 | 18,7 | 18,5 | 14,9 | 10,3 | 5,2 | 3,0 | 10,0 |
Températures maximales moyennes (°C) | 4,4 | 6,3 | 10,5 | 14,0 | 18,6 | 21,6 | 24,3 | 24,2 | 20,1 | 14,5 | 8,2 | 5,5 | 14,3 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 61 | 56 | 55 | 48 | 70 | 75 | 64 | 58 | 63 | 67 | 68 | 78 | 763 |
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Vandières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (26,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,6 %), forêts (15,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (9,5 %), terres arables (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (3 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Sur le territoire de Vandières, à proximité de celui de Prény, nous pouvons découvrir sur une carte plusieurs noms de lieux-dits qui laisseraient penser qu'il a existé à une époque indéterminée, disons avant le milieu du Moyen Âge, un village disparu qui se serait dénommé « Vigneule », dont le nom dérivé de vinea, vigne, rappelle la culture du raisin. Ce bourg ou hameau aurait été dominé par une construction fortifiée, certainement une tour en bois dont le souvenir a perduré avec le nom de lieu-dit le Châtillon. Enfin, à proximité de ce lieu fortifié, il se serait trouvé un édifice religieux dont le souvenir s'est perpétué au moyen du nom de lieu-dit En Bazailles, bas latin Basilia<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Modèle:Opcit, p. 55.</ref>, issu du latin basilica, du grec « basiliké », utilisé afin de désigner la présence d'une telle construction.
Bien sûr, ces réflexions sont des hypothèses mais la présence d'une tour et d'un temple puis d'une chapelle à cet endroit élevé dominant la route qui menait depuis l'époque romaine de Scarpone à Prény et qui périclita pour devenir la Sente du Pont (chemin de Pont-à-Mousson) aurait représenté un certain intérêt pour l'installation d'individus du genre marchands puis d'un village, proche d'un axe de communication et de plus protégé par une construction militaire.
Toponymie
Attesté sous la forme Vindera en 960<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 699.</ref>.
Nom de lieu dérivé du gaulois uindos, blanc<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Modèle:Opcit</ref>, fréquemment rencontré seul ou en composé dans la toponymie de la Gaule et dans le nom propre vandoise, poisson blanc<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 319. Cf. Vandeuil (Vendolium 1158 < Vindoialum), Vendôme (Vindocino Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Vendeuvre (Vendevre 1195 < Vindobriga), Vindey (Vinzi 1198 < Vindacum)</ref>. Le suffixe pourrait être -aria.
Ernest Nègre<ref>Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1991. p. 875.</ref> penche pour un nom de personne germanique pris absolument Winedharius, ce qui correspond à la localisation des noms de type Vandières et Vendières uniquement au nord de la France.
Histoire
Antiquité
L'occupation humaine du territoire municipal apparaît ancienne. En effet, à partir de [[-1300|1300 Modèle:Av JC]], des groupes humains, certainement d'origine celtique, s'installèrent à proximité des rivières et fondèrent des villages formés de grandes maisons aux toits de chaume et aux parois de clayonnage. Des vestiges de ce genre de construction ont été retrouvés à Vandières.
Le nom le plus anciennement connu de Vandières, villa vinderadicta<ref>Manuel Bazaille, De l'âge du bronze à Vandières, Nos villages lorrains n°98. Juin 2005.</ref>, indique la fondation et la présence d'une villa, c'est-à-dire d'un domaine agricole constitué de terres confisquées aux Médiomatriques après la capitulation et la reddition de Vercingétorix face aux Romains en 52 Modèle:Av JC
Si le terme villa peut facilement se traduire, il en va tout autrement de celui de vinderadicta. En effet, en cherchant ce mot dans un dictionnaire de latin, nous nous rendons compte qu'il n'existe pas. Par contre, en le coupant en deux, des découvertes intéressantes s'offrent à nous. Ainsi, « vinde » peut se rapprocher du terme féminin vindemia qui signifiait vendange mais aussi raisin dans certains cas ; quant à radicta, il serait à rapprocher du participe passé du verbe radicor qui veut dire prendre racine et qui se transcrit radicata<ref>Manuel Bazaille, Modèle:Opcit</ref>. La forme villa vinderadicta datant du début du Moyen Âge, il est très plausible que des lettres aient disparu depuis l'époque romaine, le latin médiéval s'étant fortement dégradé par rapport au latin classique.
De plus, le nom d'origine de ce domaine était certainement une petite phrase, cas courant à l'époque pour désigner des lieux, notamment des colonies ou des cités. Par conséquent, le nom d'origine de Vandières a très bien pu se présenter sous la forme villa vindemia radicata est avant d'évoluer quelques siècles plus tard et se retrouver sous la forme villa vinderadicta. Le nom ancien de Vandières voudrait donc dire « Le domaine où la vendange (ou le raisin) a pris racine » ce qui laisserait supposer que le vignoble de Vandières serait le plus ancien dans le secteur de Pagny-sur-Moselle. Cette explication reste une hypothèse<ref>Modèle:Article</ref>.
Moyen Âge
En 1048, Gérard d'Alsace, par son accession au trône du duché de Lorraine, devenait avoué, c'est-à-dire protecteur, des terres que possédait l'abbaye messine de Saint-Pierre-aux-Nonnains à Vandières<ref>Modèle:Article</ref>. Au Moyen Âge, le lieu de Vandières s'était suffisamment développé pour avoir droit au titre de ville, qualification qui sera perdue après la terrible guerre de Trente Ans. En 1439, Antoine de Vaudémont, en révolte contre le duc de Lorraine René d'Anjou, agressait ce village dont les habitations furent pillées et brûlées<ref>Modèle:Article</ref>.
Renaissance
Vandières faisait partie de la prévôté de Prény ; pour cette raison deux femmes de ce village, l'une en 1595, l'autre en 1613<ref>Modèle:Article</ref>, furent brûlées à Prény pour crime de sortilège au nom du duc de Lorraine, seigneur souverain et haut-justicier de Vandières à l'exception des droits consentis au seigneur du lieu en 1573<ref>Modèle:Article</ref>. Le 14 août 1617, Louis de Guise, comte de Boulay, était devenu le nouveau seigneur de Prény. Désirant étendre son pouvoir dans cette prévôté, il négocia avec Louis de Failly, seigneur de Vandières et en partie de Villers-sous-Prény, qui le 10 février 1626, lui abandonna son privilège de haut justicier à Vandières. Cependant le seigneur de Vandières conservait la seigneurie foncière ainsi que la justice foncière ou basse justice<ref>Modèle:Article</ref>.
Époque contemporaine
Le 8 février 1790, les citoyens de Vandières étaient convoqués à l'église du lieu afin d'élire leurs représentants communaux permettant ainsi d'instaurer la municipalité qui succédait à la communauté villageoise d'Ancien régime<ref>Modèle:Article</ref>.
Le 15 septembre 1918, après quatre années d'occupation par les Allemands, des troupes américaines investissaient Vandières à une heure du matin et occupaient les hauteurs situées au nord du village<ref>Modèle:Article</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Château {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} vendu comme bien national sous la Révolution. Subsistent deux tours rondes avec bretèches et canonnières.
- Viaduc de la Moselle sur la LGV Est européenne, situé sur les communes de Vandières et Champey-sur-Moselle et d'une longueur de 1 510 mètres ;
- Gare de Vandières ;
- Projet de gare de Lorraine TGV.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et comprenant en son sein une tour romane {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: /|-| – | / }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII
}} ;
- Près de la mairie, calvaire avec saint Sébastien et saint Géréon d'un côté, la Vierge et saint Jean de l'autre.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Vandières, né vers 900, abbé du monastère de Gorze et ambassadeur de l'empereur Othon Ier auprès du calife de Cordoue ;
- François Nicolas Fririon (1766-1821), général et baron du Premier Empire.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
Veltin, Laurent :
- Oublié au monument aux morts, Nos Villages Lorrains, n° 166.
- Sur le monument aux morts, Nos Villages Lorrains, n° 167.
- James Norman Hall, Nos Villages Lorrains, n° 167.
- Généalogie Fririon, Nos Villages Lorrains, n°168.
- Histoire de famille Fririon, Nos Villages Lorrains, n°169.
- Avion abattu, Nos Villages Lorrains, n°170.
- Histoire de famille Doffin, Nos Villages Lorrains, n°171.
- Histoire de famille Herbiet, Nos Villages Lorrains, n°172.