Vigdís Finnbogadóttir
Vigdís Finnbogadóttir<ref>Selon l'usage islandais, son nom patronymique est constitué du prénom de son père et du suffixe dóttir signifiant fille de. Les personnes sont alors désignées par leur prénom, ici Vigdís.</ref>, née le Modèle:Date de naissance à Reykjavik, est une femme d'État islandaise, présidente de l'Islande entre 1980 et 1996, au cours de quatre mandats successifs. Elle est la première femme au monde élue au suffrage universel direct à la tête d'un État<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>,<ref>Sirimavo Bandaranaike a été nommée en 1960 Première ministre du Sri Lanka, non pas élue mais en tant que dirigeant du Sri Lanka Freedom Party, parti qu'elle avait mené à la victoire aux élections législatives de Modèle:Date. Quant à Isabel Martínez de Perón, elle est devenue présidente d’Argentine en 1974 après avoir été vice-présidente.</ref>. Elle est membre du Club de Madrid<ref>World Leadership Alliance - Club de Madrid (Consulté le 23 Mars 2019)</ref> et membre d'honneur du Club de Budapest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vigdis Finnbogadottir, sur le site du Club de Budapest.</ref>.
Biographie
Jeunesse
Le père de Vigdís Finnbogadóttir, Finnbogi Rútur Þorvaldsson, est ingénieur civil, et en même temps professeur à l'université d'Islande. Sa mère, Sigríður Eiríksdóttir, est infirmière et présidente de l'Association des infirmières islandaises.
Après avoir passé son matriculation exam en 1949, Vigdís Finnbogadóttir étudie le français et la littérature française à l'université de Grenoble et à la Sorbonne à Paris de 1949 à 1953, l'histoire du théâtre à l'université de Copenhague et obtint un BA (Bachelor of Arts) en français et en anglais en même temps qu'un Professional Graduate Certificate in Education à l'université d'Islande. Ce titre permet d'être qualified teacher dans les pays anglo-saxons.
Elle parle couramment le français pour l'avoir étudié à Grenoble et enseigné à la télévision islandaise.
Carrière
Elle commence sa carrière en mettant en place une école de formation des guides touristiques et aussi la première troupe de théâtre nationale. Entre 1954 et 1957 puis entre 1961 et 1964, elle dirige le théâtre de Reykjavik<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Le Modèle:Date-, déjà impliquée politiquement, elle participe à la grève générale des femmes qui paralyse tout le pays<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
De 1976 à 1980, elle est membre du comité consultatif des affaires culturelles des pays nordiques<ref name=":0" />.
Présidente
En 1980, elle est la première femme démocratiquement élue d'un pays européen à accéder aux fonctions de chef de l'État. Elle est réélue sans opposition en 1984 et le 27 juin 1992. Sa réélection en 1988 est une autre première, puisqu'elle se trouve opposée à une seule candidate, Sigrún Þorsteinsdóttir, mais elle obtient un troisième mandat consécutif en totalisant plus de 94 % des voix.
Depuis 1996
En 1996, elle s'installe à Copenhague pour trois ans<ref name=":0" />.
Elle préside le Conseil des gouvernantes du monde à la John F. Kennedy School of Government de l'université Harvard depuis 1996.
Depuis 1996, elle est ambassadrice de bonne volonté pour l'UNESCO.
En 2008, elle représente, pour la première fois, l'Islande à la candidature au siège du Conseil de Sécurité de l'ONU pour le « Bloc » Europe occidentale pour un mandat de 2 années (entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-).
Elle reçoit de nombreux prix honorifiques pour l'ensemble de ses actions, et a fondé récemment le Young International Women's Council, qui s'est donné pour but de protéger les droits individuels des femmes.
Vigdís Finnbogadóttir est également membre du comité d'honneur de la Fondation Chirac<ref>Comité d'honneur de la Fondation Chirac</ref>, lancée en 2008 par l'ancien chef de l'État français Jacques Chirac pour œuvrer en faveur de la paix dans le monde.
Le Modèle:Date-, elle est nommée docteur honoris causa à l'université Paris IV<ref name=":1" />. Lors de la cérémonie, elle a rappelé l'impact de la grève des femmes en 1975 en Islande qui a contribué à la prise de conscience dans le pays sur la place des femmes au travail<ref>Modèle:Lien web</ref>.