Viking 2

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Engin spatial

Modèle:Nobr est la seconde mission du programme Viking. Elle consistait à lancer un ensemble composé d'un orbiteur et d'un atterrisseur, très proches de ceux utilisés pour Modèle:Lnobr. L'atterrisseur Modèle:Nobr opéra depuis la surface de Mars pendant Modèle:Unité martiens et fut désactivé le Modèle:Date-, lorsque ses batteries tombèrent en panne. L'orbiteur continua de fonctionner jusqu'au Modèle:Date-, fournissant près de Modèle:Nombre de la planète, prises au cours de Modèle:Nombre.

Mission

Le vaisseau fut lancé le Modèle:Date- par une fusée Modèle:Lnobr à dernier étage Modèle:Lang. Après un voyage de Modèle:Nb vers Mars, la partie orbitale de la sonde commença à transmettre des images de la planète avant même son insertion en orbite. Cette insertion eut lieu le Modèle:Date-. L'apoapside était de Modèle:Unité et le périapside de Modèle:Unité, avec une révolution de Modèle:Unité. Le premier transfert orbital fut rapidement opéré sur un périapside de Modèle:Unité, une période orbitale de Modèle:Unité et une inclinaison de Modèle:Unité pour permettre l'observation du site d'atterrissage du module Modèle:Lang. Les missions Viking étaient en effet conçues pour que le module orbiteur retournât des vues du site martien de destination, préalablement au lâcher de l'atterrisseur. Ce premier transfert sur orbite d'inspection eut lieu le Modèle:Date-. Les prises de vues du site commencèrent et la zone d'atterrissage finale fut validée en utilisant à la fois les images de Modèle:Nobr et celles prises par l'orbiteur de la mission Modèle:Lnobr.

Fichier:Mars vo2 approach 19760806 f219d70 mosaic.jpg
Cliché de lever de soleil sur Mars (croissant de Mars), pris par Modèle:Lang en approche de Mars.

L'essentiel de la mission Modèle:Nobr était identique à celle de Modèle:Lnobr. Les deux vaisseaux bénéficiaient du même équipement. Modèle:Nobr se distingua toutefois de Modèle:Nobr par le fait que son sismographe fonctionna et enregistra des secousses telluriques, alors que le sismographe de Modèle:Nobr ne parvint jamais à fonctionner. De même que Modèle:Nobr, Modèle:Nobr effectua une approche des satellites de Mars, mais se concentra sur Deimos.

Mission de l'orbiteur

Modèle:Article détaillé La durée prévue de la mission initiale de Modèle:Nobr était identique à celle de Modèle:Lnobr, soit deux mois après mise en orbite. À cette échéance, le Modèle:Date-, au début de la conjonction solaire, la sonde fonctionnait toujours et la poursuite de la une mission fut décidée et entamée le Modèle:Date-, après la fin de la conjonction.

Le Modèle:Date-, le périapside de l'orbiteur fut descendu à Modèle:Unité et son inclinaison portée à Modèle:Unité. Les opérations prévues durant la mission étendue prévoyaient le survol du satellite Deimos en Modèle:Date-, ainsi que la prise de vue photographique systématique de la surface de Mars. À cette fin, le périapside fut abaissé à Modèle:Unité et la période de révolution portée à Modèle:Unité le Modèle:Date-.

Finalement, l'orbiteur fut victime d'une fuite dans son système de propulsion qui lui fit dégazer dans l'espace l'azote sous pression utilisé par son système de contrôle d'attitude. Il fut alors placé sur une orbite de Modèle:Dunité (pour retarder au maximum la date de sa chute sur Mars), puis définitivement éteint le Modèle:Date-.

Chronologie de la mission orbitale

Comme son prédécesseur, Modèle:Nobr passa environ un mois après son arrivée à chercher et à valider le site d'atterrissage pour son module martien. La principale différence entre l'orbite de Modèle:Nobr et celle de Modèle:Lnobr réside dans son inclinaison élevée, qui lui permit de mener des observations détaillées des régions polaires depuis une altitude relativement faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Date Révolution Événement
Modèle:Date 0 Insertion dans l'orbite de Mars.
Modèle:Date 2 Ajustement de la période orbitale et de l'orbite. Début de translation vers l'ouest.
Modèle:Date 6 Augmentation de la période orbitale pour augmenter la vitesse de déplacement.
Modèle:Date 16 Baisse de la vitesse de déplacement en vue du largage de l'atterrisseur.
Modèle:Date 18 Orbite synchrone au-dessus du site d'atterrissage.
Modèle:Date 25 Atterrissage de Modèle:Nobr à Modèle:Heure UTC.
Modèle:Date 51 Modification du plan orbital et inclinaison à Modèle:Angle. Début d'une translation vers l'ouest.
Modèle:Date 123 Baisse du périapside à Modèle:Unité et inclinaison portée à Modèle:Angle.
Modèle:Date 189 Orbite synchrone au-dessus de Modèle:Nobr.
Modèle:Date 235 Modification de période : Modèle:Nombre durent Modèle:Unité martiens (désignés « sols »).
Modèle:Date 404 Modification orbitale pour approcher Deimos.
Modèle:Date 418 Synchronisation de l'orbite avec Deimos.
Modèle:Date 432 Modification de la période orbitale à Modèle:Unité et baisse du périapside à Modèle:Unité.
Modèle:Date 706 Mise hors service de l'orbiteur.

Survol de Deimos

Fichier:Deimos2.jpg
Vue de Deimos par Viking 2.

Le rallongement des deux missions Viking fut mis à profit pour explorer les deux principales lunes de Mars, Phobos et Deimos. Les deux orbiteurs, du fait même de la géométrie de leurs orbites, étaient en effet particulièrement bien placés pour survoler ces deux satellites<ref>Voir notamment cette réimpression qui décrit les orbites, extrait du Journal of Spacecraft and Rockets.</ref>. Après la réduction du périapside et la modification de l'orientation de la sonde, la sonde s'approcha de Deimos en Modèle:Date-. Elle prit ses premières images depuis une distance de Modèle:Unité, montrant un satellite avec un relief doux. Ce n'est que lorsque la sonde s'approcha à seulement Modèle:Unité que les cratères apparurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'association des données collectées par Modèle:Lnobr, Modèle:Nobr et Modèle:Lnobr permit d'évaluer précisément la masse des deux satellites de Mars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mission de l'atterrisseur

Modèle:Article détaillé

Fichier:Viking2lander1.jpg
Modèle:Nobr sur son site d'atterrissage.

L'atterrisseur Modèle:Incise et son bouclier thermique se séparèrent de l'orbiteur le Modèle:Date à Modèle:Heure UTC. Au moment de la séparation, l'atterrisseur avait une vitesse orbitale de Modèle:Unité. Peu après la séparation, ses moteurs-fusées furent allumés pour entamer sa désorbitation. Après quelques heures, à approximativement Modèle:Unité d'altitude, l'atterrisseur fut réorienté en vue de son entrée dans l'atmosphère martienne. Le bouclier, avec son revêtement de protection thermique, ralentit le vaisseau par frottement sur les couches atmosphériques. La sonde atterrit sur Mars le Modèle:Date- à Modèle:Heure UTC Modèle:Incise dans une dépression située à Modèle:Unité au-dessous du niveau moyen de la surface martienne et envoya les premières images en couleur du terrain<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, en noir et blanc puis en couleurs. Le bras téléscopique de prélèvement d'échantillon de sol fut dégagé de son enveloppe et le premier relevé de météorologique fut réalisé, pour une température entre -39° et -36°C avec un vent de 17 km/h<ref>Le Monde du 8 septembre 1976.</ref>.

Viking Modèle:Nobr atterrit à environ Modèle:Unité à l'ouest du cratère Mie de Utopia Planitia<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sur le point de coordonnées planétographiques Modèle:Coord, à environ Modèle:Unité de Modèle:Nobr, avec une altitude de référence de Modèle:Unité. Sur les Modèle:Unité de carburant embarqués par l'atterrisseur, il restait Modèle:Unité dans les réservoirs du vaisseau après l'atterrissage. En raison de la mauvaise identification radar d'un des rochers ou d'une surface particulièrement réflective, les propulseurs d'atterrissage restèrent allumés Modèle:Unité de trop. Ceci eut pour effet de fissurer la surface et de soulever un nuage de poussière imprévu. Modèle:Nobr était posé avec une jambe d'atterrissage en appui sur un rocher, et penchait de Modèle:Unité. La caméra put néanmoins réaliser des prises de vues immédiatement après l'atterrissage du vaisseau.

L'atterrisseur Modèle:Nobr fonctionna pendant Modèle:Unité (noms des jours martiens, lire aussi Mesure du temps sur Mars), soit Modèle:Unité terrestres, contre Modèle:Unité (Modèle:Unité terrestres) pour Modèle:Nobr. Il fut mis hors service le Modèle:Date, à la suite de la défaillance de ses batteries.

Position du module d'atterrissage Viking 2 sur Mars

Le site d'atterrissage de Modèle:Nobr se trouve à Modèle:Unité de Modèle:Lnobr, à Modèle:Unité du site Cydonia Mensae (lieu-dit « le visage de Mars »), Modèle:Unité du volcan dit « Olympus Mons », Modèle:Unité du lieu-dit « Cité des Inca »<ref group=note>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité de Modèle:Lnobr, Modèle:Unité de Modèle:Lnobr, Modèle:Unité de Modèle:Lnobr.

Par rapport aux modules martiens des missions récentes, Modèle:Nobr se trouve à Modèle:Unité de Modèle:Lang, à Modèle:Unité de la sonde Modèle:Lang (Modèle:Lnobr est à moins de Modèle:Unité de cette sonde), et Modèle:Unité de Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Carte des atterrissages sur Mars Position de Modèle:Nobr par rapport aux autres sondes spatiales ayant atterri sur Mars.

État actuel des éléments de Viking 2

Fichier:PSP 001501 2280 RED VL-2 lander.png
Photo de Modèle:Nobr prise par Modèle:Lang, en 2006.

Après une série de dysfonctionnements des propulseurs de contrôle d'altitude dus à un manque de carburant, l'orbiteur Modèle:Nobr a été placé sur une orbite de Modèle:Dunité, qui devrait lui permettre de survoler Mars jusqu'en 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le module orbital fut éteint le Modèle:Date<ref>NASA SP-441: VIKING ORBITER VIEWS OF MARS, The viking Mission.</ref>.

Le module d'atterrissage est toujours sur son site d'atterrissage d'Utopia Planitia, où il a été photographié par la sonde Modèle:Lang en 2005. Les deux modules d'atterrissage Viking sont considérés aujourd'hui comme des monuments historiques et ont à ce titre reçu des noms commémoratifs<ref group=note>Le module de Modèle:Lnobr s'intitule désormais la « Modèle:Lang ».</ref>. En 2001, l'administrateur de la NASA, Daniel Goldin, a donné à l'atterrisseur de Modèle:Nobr le nom de « Modèle:Lang », en souvenir du responsable scientifique du projet Viking, Gerald A. Soffen<ref>Communiqué sur space.com.</ref>.

Résultats de la mission Viking 2

Conditions observées sur le site d'atterrissage

Sur les images originales, le ciel martien apparaît d'un bleu plus pâle que celui de la Terre du fait de la faible densité de l'atmosphère. Pensant à une erreur de calibrage semblable à celle de Viking 1, la NASA l'a recoloré (comme pour toutes les photographies qui suivirent dans la mission)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, et le ciel apparaît dorénavant comme légèrement rosé, tout comme la poussière. La surface est inégale et le sol est formé de galets avec des rochers plus importants répartis dans le champ de vision. La plupart des roches sont de taille identique, nombre d'entre elles pourraient présenter de petites cavités ou des bulles en surface causées par des fuites de gaz survenues durant leur entrée atmosphérique. Certains blocs pourraient porter des traces d'érosion causées par le vent. De nombreux rochers semblent « perchés », comme si le vent avait dégagé la poussière de leur base<ref>T. Mutch et al., « The Surface of Mars: The View from the Viking 2 Lander », Science, no 194, 1976, pp. 1277-1283.</ref>,<ref>W. Hartmann, A Traveler's Guide to Mars, Workman Publishing, NY, 2003.</ref>. On observe de nombreuses petites dunes de sable, qui semblent toujours actives. La vitesse moyenne du vent est en effet estimée à Modèle:Unité par seconde (Modèle:Unité par heure). Comme sur le site VL-1, il semblerait que la surface du sol soit formée d'une croûte dure similaire aux dépôts dits « caliche » fréquemment rencontrés dans le Sud-Ouest des États-Unis. Ce type de croûte est formé par des solutions minérales qui migrent dans le sol, et s'évaporent lorsqu'elles parviennent à la surface<ref>R.A. Binder Arvidson et K. Jones, « La surface de Mars », Scientific American, no 238, 1976, pp. 76-89.</ref>.

Analyses du sol

Le sol ressemble à ce qui peut être rencontré sur des surfaces produites à partir d'altérations des laves basaltiques. Le sol analysé contenait de grandes quantités de silicium et de fer, ainsi que des quantités notables de magnésium, d'aluminium, de soufre, de calcium et de titane. Des oligo-éléments, tels que le strontium et l'yttrium, ont été détectés. La quantité de potassium mesurée est cinq fois plus faible que la moyenne observée dans la croûte terrestre. Certains produits chimiques dans le sol contiennent du soufre et du chlore sous une forme semblable à celle que l'on rencontre après l'évaporation de l'eau de mer. Le soufre était plus concentré dans la croûte de surface du sol et également présent dans la couche superficielle immédiatement inférieure. Le soufre était présent sous forme de sulfates de sodium, de magnésium, de calcium et de fer. Il est possible que du sulfure de fer soit également présent<ref>B. Clark et al., « Inorganic Analysis of Martian Samples at the Viking Landing Sites » Science, no 194, 1976, pp. 1283-1288.</ref>. On notera que les missions d'exploration des robots Spirit et Opportunity ont confirmé la présence des deux sulfates identifiés lors des missions Viking<ref>Communiqué de la Nasa.</ref>.

Recherche de vie

Viking devait réaliser des expériences biologiques dont la finalité était de rechercher la vie sur Mars. Les trois systèmes utilisés pour les expérimentations pesaient Modèle:Unité : on trouvait le système d'expérience pyrolytique (PR), le système d'expérience étiquetée et le système d'expérience à base d'échange de gaz (GEX). En plus des instruments d'expérimentation biologique, Viking transportait également un Chromatographe de Gaz et un Spectromètre de Masse (GCMS) qui était capable de mesurer la composition et l'abondance d'éléments organiques dans le sol martien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les résultats furent surprenants et considérés comme intéressants. Le GCMS donna un résultat négatif, tout comme le PR et le GEX, mais le dispositif d'expérimentation par échantillon étiqueté (LR) donna un résultat positif<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La scientifique de la mission Viking Patricia Straat déclara d'ailleurs sur ce sujet en 2009 : « Notre [LR] expérience fut une réponse définitive sur la question de la vie, mais de nombreuses personnes affirmèrent que ses résultats n'étaient que des faux positifs pour diverses raisons<ref>Modèle:Lien web.</ref> ». La plupart des scientifiques considèrent que les données positives étaient en fait le fruit de réactions chimiques et non organiques du sol. Néanmoins, ce point de vue pourrait changer avec la découverte récente de glace près de la surface dans la zone d'atterrissage des Viking.

Aucun composé organique chimique ne fut trouvé dans le sol. Néanmoins, on sait maintenant que l'exploration des zones sèches de l'Antarctique n'a pas permis de détecter des organismes alors que l'on sait qu'il en existe pourtant dans les rochers. Viking aurait donc très bien pu mener ses expériences au mauvais endroit<ref>E. Friedmann, « Endolithic Microorganisms in the Antarctic Cold Desert », Science, no 215, 1982, pp. 1045–1052.</ref>. Ainsi les peroxydes qui peuvent oxyder les composés chimiques organiques<ref>W. Hartmann, A Traveler's Guide to Mars, Workman Publishing, NY, 2003.</ref>. Récemment, le vaisseau Phoenix a découvert des perchlorates dans le sol martien. Le perchlorate est un oxydant puissant et il pourrait être responsable de la destruction de la vie organique sur la surface martienne. Il est très probable que, s'il existe une forme de vie carbonée à la surface de Mars, elle ne se trouvera pas sur la surface du sol.

Études sismiques

Les scientifiques constatent rapidement que les données collectées par le sismomètre embarqué n'ont rien à voir avec des mouvements sismiques. Solidaire du pont de l'atterrisseur, l'instrument enregistre tous les mouvements mécaniques affectant celui-ci : rotation de l'antenne grand gain orientable, déplacement du bras robotique, fonctionnement du magnétophone et surtout action du vent qui fait vibrer la plateforme<ref>Le Monde du 20 octobre 1976.</ref>. Seules les mesures faites de nuit, en conditions de vent plus faible et d'absence d'activité des instruments, sont éventuellement exploitables. Mais la faible sensibilité de l'instrument et les doutes sur l'origine des mouvements enregistrés interdisent de conclure de manière certaine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Viking Lander 2 Galerie d'images

Modèle:Image panoramique Modèle:Image panoramique

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

NASA
Autre

Source

Modèle:Traduction/Référence

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Sondes spatiales martiennes Modèle:Portail