Villemaur-sur-Vanne
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France Villemaur-sur-Vanne est une commune déléguée d'Aix-Villemaur-Pâlis et une ancienne commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Elle fusionne le Modèle:Date- avec les communes d'Aix-en-Othe et de Palis pour former la commune nouvelle d'Aix-Villemaur-Pâlis<ref name=creation>Recueil des actes administratifs de l'Aube Modèle:N° du Modèle:Date-, page 37/40, Modèle:Lire en ligne</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Toponymie
Son précédent nom datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle s'écrivait VilleMort.
Ville : de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.
Des auteurs se piquant de toponymie pensent que la terminaison en "-maur" signifie fonds marécageux (Du vieux norrois maurr). De fait, les villages de Vaumort (Yonne) et l'habitant de Fossemor (à Theil - Yonne) donnent du crédit à l'hypothèse<ref name=":0">Archives communales de Villemaur-sur-Vanne</ref>.
La Vanne est une rivière traversant la commune qui donne son nom à l'aqueduc de la Vanne desservant Paris.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Villemaur-sur-Vanne est une petite commune bâtie sur un ancien cimetière. Au Moyen Âge, une fosse commune était située à l'entrée du village afin de dissuader les fourbes d'y pénétrer<ref name=":0" />. (Source : Archives communales de Villemaur-sur-Vanne)
Moyen Âge : la seigneurie indépendante
Villemaur-sur-Vanne est situé sur la voie romaine de Sens à Troyes sur la Table de Peutinger.
Durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village est le siège d'une seigneurie qui dispose d'un certain relief. Un chemin conduit directement à Joigny, comté qui intègre la vassalité du comté de Troyes dès l'année 1100. Ce chemin passe par Coulours où les Templiers (un ordre champenois) installent leur première commanderie, et par Rigny-le-Ferron, où les vicomtes de Joigny installent le siège de leur vaste seigneurie.
La famille de Villemaur possède la seigneurie durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son autorité est néanmoins cantonnée par d'autres seigneurs des environs : les Trainel à Pouy et Villeneuve-l'Archevêque; les de Mauny à Bagneaux, vassaux des Trainel; les vicomtes de Joigny à Rigny-le-Ferron ; l'évêque de Troyes à Aix-en-Othe; le sire de Marigny (cadet de la famille de Trainel) au Nord. La seigneurie sous la suzeraineté du comté de Troyes qui se fond dans le comté de Champagne à partir des années 1160.
Le premier titulaire connu est Manasses. En épousant Ermensent, veuve d'un vicomte de Sens, il portera courtement le titre vicomtal (de Sens) en 1103<ref>Étienne Meunier. La succession de la vicomté de Sens. Le partage entre les seigneur de Vallery et ceux de Chaumont, CSGY, XIX, 2013</ref>. Il vit en 1125 et est peut-être décédé avant 1127. Il semble être le frère d'un Hilduin de Marolles (sur-Seine ?). Son fils puîné Manasses sera chanoine de Sens (1164) et archidiacre de Troyes (1131), mettant à profit la paix retrouvée après 1152 entre le domaine royal et la Champagne pour faire une carrière à cheval sur la frontière. Son fils aîné Eudes de Villemaur décède avant 1154. Sa veuve Hélie se remarie à Guillaume Le Roi maréchal de Champagne (1158).
Les seigneurs disposent d'un château à Villemaur. Deux familles de chevaliers sont vouées à sa garde : les le Louche et les le Chasseur. Une collégiale dotée de chanoines démontre la volonté de prestige de la famille.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le lignage disparaît à la quatrième génération.
Moyen Âge : le domaine comtal
La seigneurie entre dans le domaine comtal champenois vers 1195. Le comte choisit d'ériger Villemaur au rang de châtellenie. On lui rattache ainsi des fiefs dont les titulaires n'ont plus à se rendre à Troyes pour accomplir leur devoir féodal. De cette petite châtellenie dépendra la seigneurie de Marigny (propriété d'une branche de la famille de Trainel) ; le fief de la Mothe, à la sortie Nord de Rigny-le-Ferron<ref>À ne pas confondre avec le château de Rigny-le-Ferron situé pour sa part à l'Ouest du bourg, en bordure du rû. Ce fief s'étend sur une rue Nord-Sud du village.</ref>. Un prévôt comtal succède au prévôt seigneurial.
Moyen Âge : une héritière désintéressée
À la fin du XIIIe siècle le comté de Champagne passe à la Couronne de France par le mariage de la comtesse Jeanne avec Philippe IV le Bel. En 1316, leur fils aîné le Roi Louis X le Hutin décède, rapidement suivi dans la tombe par son fils posthume Jean Ier.
Sa fille, Jeanne de France, est dépossédée de la couronne de France et de ses droits en Champagne-Brie par son oncle Philippe de Poitiers (Philippe V) : son tuteur et oncle, le duc de Bourgogne, puis son mari Philippe d'Evreux, lui font ménager par plusieurs traités passés avec Philippe V, Charles IV et Philippe VI, un dédommagement financier sous forme de rentes et assignations<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette occasion, on découvre l'existence de forges, sans doute alimentées en combustible et en minerai par la forêt d'Othe voisine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'assiette de ce dédommagement successoral est arrêtée en 1328. Jeanne de France reçoit la châtellenie de Villemaure, et celles de Chaource, d'Isle (-Aumont) et de Payns. Elle résulte du travail conjoint du bailli de Troyes et du doyen de la cathédrale de Troyes missionnés par Philippe VI. Devant l'insuffisance de l'assiette de la seule châtellenie de Villemaure, les autorités parisiennes ont donné l'autorisation de ponctionner les trois autres châtellenies. L'assiette de la seule châtellenie de Villemaure est vaste. Elle s'étend alors de Vauluisant, Les Sièges et Coulours jusqu'à Fontvannes, Messon, Sormery, Vauchassis. Il est de ce fait assuré que la châtellenie de 1328 dépasse largement la seigneurie indépendante dans ses éléments relevés au XIIe siècle. Par ailleurs, les experts chargés localement d'estimer le revenu des différents éléments constitutifs insistent pesamment sur le fait que la valeur du fermage de la prévôté est montée excessivement et que les derniers prévôts-fermiers "en ont été de leur poche". Cette difficulté économique un peu antérieure à 1328 est aussi relevée dans les autres châtellenies incluses dans l'assiette. Les estimateurs ont refusé d'assigner une valeur au revenu tiré des châteaux comtaux de la quasi-totalité de l'assiette (sauf Payns). Ils ont donc été cédés à Jeanne de France pour une valeur nulle. La charte originale de l'assiette se trouvait à la Chambre des Comptes de Paris et brûla avec elle en 1737. Par chance une copie avait été opérée un demi-siècle auparavant.
Aux XVe-XVIe siècles, Villemaur forme avec Isle, Chaource, Maraye, Payns, un groupe de châtellenies constituant un groupe féodal aux mains des ducs de Bourgogne, notamment la duchesse Marguerite, puis leurs descendants comtes ou ducs de Nevers (voir l'origine de ce fief aux articles Chaource et Isles).
Villemaure accueillait plusieurs administrations royales, dont un grenier à sel et un siège particulier d'élection.
Aux {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, Villemaur forme avec Saint-Liébault le duché de Villemaur pour le chancelier Séguier, puis le duché d'Estissac pour les descendants du chancelier membres de la famille de La Rochefoucauld-d'Estissac. Cette dernière famille a conservé des documents sur Villemaure depuis le XVIe siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Villemaur-sur-Vanne compte trois édifices protégés comme monuments historiques :
- La collégiale de l'Assomption (ou Notre-Dame)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> : église remarquable avec jubé en bois sculpté exceptionnel daté de 1521 et attribué aux frères Thomas et Jacques Guyon<ref>http://www.lest-eclair.fr/article/culture-et-loisirs/le-pays-dothe-se-decouvre-deglises-en-villages Modèle:Lien archive </ref>.
- La Pierre aux dix doigts (classée au titre des monuments historiques)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et la Pierre des Ecomines sont deux polissoirs datés du Néolithique. Un troisième polissoir signalé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est disparu.
- Un pont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la Vanne<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Villemor. Cette famille de la bourgeoisie troyenne, connue depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'élève socialement pour s'agréger à la noblesse sous Louis XIII.
- Paul-Eugène-Victor Bacquet (1848-1901)
Héraldique
Blason |
Blasonnement : |