Villers-Pol
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villers-Pol est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
Description
Villers-Pol fait partie de l'Avesnois, région naturelle composant elle-même la partie sud du Hainaut. L'urbanisation de la Commune s'est initialement développée le long de la Rhonelle puis, plus récemment, vers la route départementale 934. Villers-Pol se situe sur une des sept anciennes voies romaines autour de Bavay à Modèle:Unité au nord du Quesnoy. Hameau : En son extrémité nord-ouest, elle comprend un hameau dénommé "Le Wult" situé également sur le territoire des communes voisines de Préseau et Maresches.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par la Rhonelle, affluent du fleuve l'Escaut.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villers-Pol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Quesnoy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,8 %), prairies (17,6 %), zones urbanisées (7,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie-Etymologie
Noms anciens : 1057 : Vilarium, 1121 : Vilare episcopi, 1142 : Vileirs , 1186 : Villers-Sirpol, Etymologie : La terminaison "Pol" du nom de la Commune correspond probablement au nom d'un des seigneurs de la localité, à savoir Polius de Vileir.
Histoire
De traces d'habitations romaines ont été trouvées à Villers-Pol. Un texte de 885 mentionne Villare, quae est sita in pago hagnoense (Villare dans le pays d'Hainaut) Il fallait bien specifier, avec tant de villages nommé Villers. Le clergé utilisait (1142) le latin Villare episcopi <ref>Charles Mériaux, Gallia irradiata: saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule du haut Moyen Âge, 2006, pg 337</ref>. Il n'en était pas pareil pour le peuple: Vulgo dictus Villare Polii, Gallicè Villers Pol (Appelé par le peuple Villare Polii, en français Villers Pol)<ref>Baldericus Noviomensis (évêque de Noyon et Tournai), environ 940, édition imprimé par Georgius Colvenerius, 1651: Chronicon Cameracense et Atrebatense, sive historia utriusque ecclesiae, III</ref>
Le seigneur de Villare episcopi était donc un évêque: c'était celui de Cambrai, qui possédait dès 885 la terre et la cure. Dans la période féodale l'évêque offre des parties de la terre en don, il les reprend, mais toujours les liens de dépendance envers l'évêché de Cambrai restent enracinés.
Toujours au Moyen Âge, sous les ducs de Bourgogne comtes palatins de Hainaut, le bourg est signalé dans les actes des échevins, Villers Monseigneur Polle. Des notables de Valenciennes et de Le Quesnoy possédaient également des bois (futaies), prés, terres ahanables (labourables), et courtils sur l’entité. En effet, dans les archives du Chapitre métropolitain de Cambrai<ref>A.D.N. à Lille, Archives du Chapitre métropolitain de Cambrai. Donations et acquisitions à Villers-Pol (lez Le Quesnoy) entre les années 1451 et 1457, par l’évêché de Cambrai. Série « 4G133 », parchemins n°s 1994, 1995 (4 et 7 juin 1456), et 4726 (31 décembre 1453).</ref>, des parchemins mentionnent entre les années 1451 et 1457, les héritages que ces familles possédaient sur Villers-Pol et, dont certaines firent des donations partielles à l’évêché : telles, Marguerite des Ghaukiers veuve de Jehan de Mons, châtelain, gouverneur du Quesnoy et, Marguerite de Maroilles veuve de Jehan de Surie (ou, de Sury(e)), échevin de Le Quesnoy, qui détenaient ensemble des prés au lieu-dit « au chemin Tommesiau », attenant aux terres de la Maison (cense) de le Follie, aux terres de la cense du Linsoit et aux terres de l’abbaye d’Orsinval <ref>Abbaye d’Orsinval : il s’agissait en réalité, du prieuré d’Orsinval près de la ville de Le Quesnoy, occupé par des moniales se rattachant à l’abbaye Notre-Dame d’Avesnes, de l’Ordre de Saint-Benoît. In « Nobiliaire universel de France ou recueil général de généalogies.. », vol 21, par Nicolas Viton de Saint-Allais, Chez l’auteur, Paris, 1843, Modèle:P..</ref>; héritages de bois (futaies), au lieu-dit « au chemin de le Haie » détenus par les hoirs Jacquemart de Bohaing et de Piérart de Ruesnes ; les terres de Hauwain de Kievraing (ou, Hauwiel de Quiévrain, chevalier) et de Jacquemart dou Melz (ou, du Melz), près de « l’arbre de la Croisette » ; les terres de Jehan d’Oisy, de Jehan de Segry, et de Martin de Frasnes, attenant au lieu-dit « aux buissons à Welt », etc. Ces parchemins, riches d’enseignement pour la connaissance des anciens lieux-dits de la commune, nous relatent aussi les mouvances de fiefs et les passations d’héritages familiaux, dont une partie, comme signalé plus haut, tombait dans l’escarcelle de l’évêché. La paroisse de Villers-Pol, qui comprenait aussi Orsinval, dépendait du décanat de Valenciennes, et cela du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution.
En 1790, un incendie détruit les archives et ravage l'église ainsi qu'une trentaine de maisons.
Villers-Pol, occupé pendant la Première Guerre mondiale presque jusqu'à la fin du conflit, voit couler beaucoup de sang pour sa libération, début Modèle:Date-. Modèle:Article connexe
Politique et administration
Maire en 1802-1803 : Al. Dubuissez<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de 1772, ravagée par un incendie en 1790, reconstruite.
- Plusieurs chapelles, dont celle de Sainte-Geneviève datant de 1632, la plus ancienne du canton.
- Calvaire de 1852 et 1909.
- Monument de l'abbé Lehu, curé de Villers-Pol et Orsinval tué en Modèle:Date-.
- L'extension du cimetière communal de Villers-Pol héberge 119 tombes de guerre de soldats tombés en Modèle:Date- à la Libération. Au cimetière, il y a aussi 74 Allemands enterrés.
- Ferme, brasserie dite brasserie Monier. Modèle:Article détaillé
-
L'église Saint-Martin
-
L'église, statue St.Saulve
-
Le monument aux morts
-
Chapelle de la Vierge Marie
-
Calvaire
Personnalités liées à la commune
- Jules Carlier-Caffieri, (1878-1964) né et mort est à Villers-Pol, est un homme politique français, député et maire.
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- La fête de la moisson en images
- Villers-Pol sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.