Villey-Saint-Étienne
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Modèle:Infobox Commune de France
Villey-Saint-Étienne Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
La commune de Villey est délimitée à l'est et au sud par la vallée de la Moselle, au nord par la vallée du ruisseau le Terrouin (et son contrefort boisé) et son affluent le Longeau et à l'est et sud-est par le ruisseau du mauvais lieu dans un bois communal. Le ruisseau de la Naue (Naux)<ref>Modèle:Lien web.</ref> arrose également ce territoire.
Le ban communal d'une surface de Modèle:Unité est à une altitude moyenne de Modèle:Unité environ. Selon les données Corine Land Cover, il est composé à part quasi égales de forêts et de prairies ou terres arables pour 80 %, le solde se répartissant entre zones humides, (4 %) et zones anthropisées (y compris les carrières). Les exploitations agricoles (fermes) sont plutôt situées le long de l'axe Toul-Dieulouard.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Villey-Saint-Étienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,3 %), terres arables (25,6 %), prairies (14 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,2 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Villa Vidiliaca cum ecclesia, Vedeliacum cum basilica, in comitatu Tullensi, Villa quæ Videliacus dicitur, Villeyum, Villeyum Sancti-Stephani (1402), Viliez-Saint-Estienne (1594) et Villers-Saint-Étienne (1719), sont les graphies rencontrées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref name=":0">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Villey est très ancien : il formait déjà une commune assez importante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et l’évêque de Toul, Ludelme, en fit don à sa cathédrale à la même époque : on le nommait alors Videliacus, ou Villae-Sancti-Stephani<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Ce nom est formé d'un anthroponyme VIDEL(us) accolé au mot -iacum, suffixe désignant un village postérieurement dédié à saint Étienne.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Villey-sur-Moselle.
Histoire
Le territoire de la commune de Villey-Saint-Étienne a livré de nombreux indices de l'occupation humaine depuis l'âge de pierre. Sa situation au sud d'une liaison naturelle entre les monts Saint-Michel (mont Bar) et côtes Barine et la Moselle au nord-est et en surplomb de la rivière l'ont surement favorisé.
-
Molaire de mammouth musée d'art et d'histoire de Toul,
-
Hache polie.
-
Objet celte de Villey,
-
Pointe de lance,
Période préhistorique
Jules Beaupré signale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
«Nombreux silex taillés, pointes de flèches, de dards, haches polies en silex, etc., recueillis par M. Gruyer, instituteur. (Musée lorrain.)»
«Dans la forêt communale dite Bois Laroppe entre le chemin de fer et le chemin de Toul, on a trouvé des ossements humains dans des tumuli. En déblayant les terres, au-dessus de l'emplacement de la carrière Solway, on découvrit en 1886 à des profondeurs variant entre 0 m,60 et 0 m,80 des sépultures de l'âge dit du bronze. Les objets qu'elles contenaient, torques et bracelets, ont été déposés au Musée lorrain. (Dr Bleicher et Wiener. — Notice sur la découverte d'une station de l'âge du bronze à Villey-Saint-Étienne.. — (Mémoires de la Société d'Archéologie lorraine, 1886.) Nous avons exploré en 1897 des tumuli situés dans la coupe n° 13 de la forêt communale dite Bois de Toul. Ils recouvraient des sépultures par inhumation et par incinération. Le mobilier funéraire, bien que très pauvre, permet de les dater, comme les sépultures découvertes en 1886, de la fin de la période de Hallstatt. Il existait dans les vignes au lieu-dit Haut de Chazot, vis-à-vis Fontenoy, une enceinte dont les remblais sont aujourd'hui nivelés par la culture.»
La carte archéologique de Gaule, département 54<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, indique que le mobilier de ces découvertes, déposé dans les deux musées lorrain et de Toul, appartiendrait à la période de la Tène ancienne (460 av. J.-C. - 400 av. J.-C : Phases A et B) bien que des publications successives ont proposé des datations plus anciennes.
Ces inhumations pourraient donc être en rapport avec un site d'occupation proche comme le lieu-dit les hauts de Chazot ou le village lui-même, à cette époque.
Période gallo-romaine
Cette période est moins bien connue sur le territoire de la commune, mais les répertoires archéologiques mentionnent des découvertes indices de l'occupation pendant la Pax Romana :
«Au lieu-dit Saint-Martin, tuiles à rebord : selon Olry, des monnaies romaines et des vases cinéraires ont été trouvés à plusieurs endroits.»
«Au lieu-dit Aux odieux, A. Lieger signale en 1999 un établissement gallo-romain trahi par la présence de pierres de construction et de tessons de céramique (sigillée). Au lieu-dit En Mornangle, sont signalés des éléments identiques, ces deux occupations dateraient du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: II|-| – | II }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} de notre ère. (CAG, HAMM, Gilles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>)»
Période Mérovingienne
Au lieu-dit En haut des tombeaux (Tomboux) , particulièrement évocateur, a été mise à jour en 1936, le long de la voie Toul-Dieulouard, une nécropole mérovingienne (période de 500 à 700) de 120 sépultures<ref>Modèle:Article.</ref> dont le mobilier est conservé dans les musées de Metz et Jarville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les archéologues ont pour hypothèse que les sépultures mérovingiennes étaient rarement isolées, qu'elles étaient groupées le plus souvent en cimetières plus ou moins importants, en général près d'une voie de circulation (mais cela vient sans doute du fait que les voies se trouvaient justement près des lieux sacrés), que les morts étaient alignés et les femmes séparées des hommes. Ces sépultures révèlent toutefois clairement une occupation soit de villages, soit de places royales (royaume des Francs orientaux, constitué à partir de l'ancien territoire des Francs Ripuaires) et, en tout cas, ces sépultures sont à raccrocher à une église proche. Selon E Salins, le mobilier des tombes indiquerait que les hommes étaient de culture alémanique et les femmes plutôt gallo-romaines.
Moyen Âge jusqu'à la révolution
Les historiens perdent la trace écrite de la communauté de Villey-Saint-Étienne et son église du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
}}. Toutefois comme l'illustre un article paru aux études touloises<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l"entretien et parfois l’agrandissement de l’église Saint-Martin de Villey feront l'objet de maints échanges entre les représentants du clergé et les habitants par des écrits entre 1712 et 1785<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une maison forte fut édifié en surplomb de la Moselle, offrant ainsi une vue imprenable sur toute la vallée.
Le constructeur de cette maison forte ainsi que l’utilisation de celle-ci restent inconnus jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle son premier propriétaire connu est Louis 1er de la Mothe, Conseiller d’État, Maître des requêtes du duc Charles III depuis 1560, seigneur de Froidos, Marchéville et Lanfroicourt, qui ne demeurait pas dans la Grosse Maison, mais à Lanfroicourt.
En juillet 1609, les chanoines du chapitre de la cathédrale de Toul acquièrent cette demeure. Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle conservent la trace de la mise en vente des biens du clergé devant le directoire (de Toul) et notamment la division de cette maison en lots<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>.
Époque contemporaine
La commune a vu la construction du canal de la Marne au Rhin, en contrebas du plateau, dans le lit majeur de la Moselle (rivière), puis son déclassement et son remblaiement partiel au moment de la canalisation de la Moselle à grand gabarit en 1976.
Entre 1906 et 1909 deux ouvrages défensifs du système Séré de Rivière, dit du Vieux canton et du Mordant ont pris place sur le ban communal.
Construit en 1991, le site de production Kimberly-Clark de Villey-Saint-Étienne, (Zonage ZL), a diversifié son activité. D’abord vouée à la production de papier-toilette, l’usine se consacre depuis 2016 exclusivement à la fabrication d’essuie-mains à destination des professionnels : hôpitaux, collectivités, industries, bureaux, hôtels, restaurants.
Le 5 août 2011, une tornade classée F-1 sur l'échelle de Fujita frappe Villey-Saint-Étienne, et provoque quelques dégâts<ref>Source : http://meteolorraine.wifeo.com/tornade-de-villers-st-etienne-54.php</ref>,<ref>Source : http://www.keraunos.org/dossier-tornade-villey-saint-etienne-5-aout-2011-tornade-france.htm</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Claude BRUAN(T) 1641-1698, maire en 1679 - Vigneron et laboureur. Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
H. Lepage indique dans son dictionnaire des communes de Meurthe au sujet de l'activité économique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
«Surf. territ. : 1 729 hect.; 885 en terres lab., 167 en prés, 85 en vignes, 495 en bois. Moulin à grains, carrières de pierres de taille»<ref name=":0" />
confirmant le caractère agricole et viticole de l'économie.
Secteur primaire ou agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Villey-Saint-Étienne était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 622 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 473 à 280 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 8 (10 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 10 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (jusqu'à 10 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi celles dont l'activité agricole s'était maintenue mais resserrée.
Secteur secondaire ou Industrie
Une usine de l'entreprise américaine Kimberly-Clark est implantée sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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L'église.
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Maison forte.
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Fort du vieux Canton
Édifices civils et militaires
- Fort du Vieux-Canton : Ouvrage du Vieux-Canton-est, ouvrage du bas du chêne, ouvrage Ouest du Vieux-Canton, ouvrage du Mordant
- Nécropole alémanique et mérovingienne fouillée en 1936 et abritant environ 115 sépultures des Modèle:S mini-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles.
- La maison-forte ou Grosse-Maison objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1988<ref name="PA00106436">Modèle:Base Mérimée.</ref>: reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle dépendait à l'époque du chapitre de Toul, : tourelle d'escalier, fenêtres à meneaux, caves avec fenêtres de tir fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Pigeonnier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle construit en 1658 dans les combles de la Maison forte
- Petite halte de plaisance<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Édifices religieux
- Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une tour fortifiée avec archères du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Presbytère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Louise Pons, agricultrice ayant fait l'objet d'un reportage dans Le Petit Rapporteur.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- 1906- Beaupré, Jules (18..-1921) Observations concernant les tumulus de Villey-Saint-Étienne (fouilles de 1906) par le Cte J. Beaupré,...Impr. de A. Crépin-Leblond
- Manet, Léon (abbé) Abbé Léon Manet. Le Château de Villey-Saint-Etienne (1450-1831). Lettre-préface de Mgr Jérôme
- Abbé Léon Marnet. Villey-Saint-Etienne pendant la Révolution. Les biens nationaux vendus de 1791 à 1798
- Bleicher, Gustave (Dr) Sur les Ossements fossiles d'une fissure de la carrière de Villey-Saint-Étienne, par M. le Dr Bleicher impr. de Berger-Levrault
- 1930 Manet, Léon (abbé) Villey-Saint-Étienne. Le Livre d'or de la Grande Guerre, par l'abbé Léon Manet. Avec préface de Mgr Buch, évêque de Strasbourg et Lettre du maréchal Lyautey
- La boucle de la Moselle : villes et villages du Toulois / Daniel Jacques et Gérard Howald ; préf. de Michel Hachet - 1999
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.