Wilma Rudolph
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Wilma Glodean Rudolph, née le 23 juin 1940 à Clarksville, dans le Tennessee, et morte le 12 novembre 1994 à Brentwood, dans le Tennessee, était une athlète américaine. Elle fut triple médaille d'or des Jeux olympiques d'été de 1960 à Rome, sur 100, 200 mètres et relais 4 × 100 mètres. Elle a également été en possession des records du monde de ces trois disciplines.
Elle est encore considérée comme celle ayant eu « la plus grande influence pour toutes les athlètes noires américaines » en ayant montré aux sceptiques l'intérêt du sport féminin et de l'élan qu'elle a suscité au sein de la jeunesse noire féminine à pratiquer son sport<ref name="dyligences">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Biographie
Wilma Glodean, vingtème d'une famille de vingt-deux enfants, est née prématurée dans le ghetto noir de Bethlehem à Clarksville. Issue d'une famille modeste, son père est porteur de bagages à la gare, sa mère femme de chambre, elle connaît une enfance marquée par les maladies : double pneumonie, scarlatine, et surtout par une poliomyélite qui devait la priver de l'usage normal de sa jambe gauche<ref name="histoires">Les 20 plus belles histoires du sport, Patrick Guillou, CLD éditions Modèle:ISBN</ref>. Vivant dans une ville du Sud à une époque de ségrégation, elle ne peut être soignée dans l'hôpital de la ville, réservé aux Blancs. Munie une prothèse métallique à la jambe gauche pour pouvoir se déplacer, elle est ainsi conduite par sa mère deux fois par semaine à l'hôpital de Nashville pour y recevoir un traitement à base d'eau et de chaleur. Elle est également l'objet de soins complémentaires par sa famille pour lui administrer les quatre massages quotidiens nécessaires à son traitement. Sa mère a appris aux deux ainés de la famille comment masser Wilma<ref name="dyligences"/>.
Grâce aux soins que lui prodigue sa famille, elle parvient à l'âge de 11 ans à retirer ses chaussures orthopédiques et à marcher normalement. Elle se lance alors dans la pratique sportive pour endurcir sa jambe et combler ses années de frustration à regarder ses frères et sœurs. Elle rejoint l'équipe locale de basket et se retrouve sélectionnée dans l'équipe de son collège. Avec 805 points en 25 matchs, elle est vite repérée et réorientée vers la course à pied. Surnommée Modèle:Lang (« Moustique ») par son entraîneur de basket (Modèle:Lang, « Tu es petite, rapide et toujours sur mon chemin »)<ref name="espn">Modèle:Lien web</ref>, elle est invitée par l'entraîneur des Modèle:Lang de l'université d'État du Tennessee, Modèle:Lien, à participer à un camp d'été.
Elle est encore en Modèle:Lang, à Modèle:Lang lorsqu'elle parvient, à l'âge de 16 ans, à intégrer l'équipe du 4 × Modèle:Unité des Jeux de Melbourne et décroche sa première médaille, de bronze, avec le relais.
En 1958, elle rejoint enfin les Modèle:Lang, université qui possède l'un des plus beaux palmarès du sport universitaire américain en athlétisme<ref name="myhero">Modèle:Lien web</ref>. Ed Temple, qui donne beaucoup de sa personne, conduisant ses athlètes sur les lieux de compétition, s'occupant du tracé des pistes, et également exigeant envers ses athlètes : chaque minute de retard à l'entraînement se paye par un tour de piste en plus<ref name="histoires"/>.
Lors des championnats universitaires, le Modèle:Date, à Corpus Christi (Texas), elle bat le record du monde du Modèle:Unité et devient la première femme à descendre sous les Modèle:Unité avec un temps de Modèle:Unité 9.
Aux Jeux olympiques de 1960 à Rome, elle domine comme jamais les épreuves de sprint. Lors des demi-finales du Modèle:Unité, elle bat le record olympique et égale le record du monde avec un temps de Modèle:Unité 3. En finale, son chrono de Modèle:Unité n'est pas homologué à cause du vent favorable (Modèle:Unité), mais elle remporte facilement l'or olympique avec Modèle:Unité d'avance sur ses concurrentes<ref name="JO100m">Modèle:Lien web</ref>. Aux même Jeux, elle décroche également l'or sur Modèle:Unité (Modèle:Unité) et l'or sur 4 × Modèle:Unité (Modèle:Unité 5). Ce dernier relais est composé de quatre filles des Tigerbelles, Martha Hudson, Lucinda Williams, Barbara Jones et Rudolph. Après avoir établi un record du monde, en Modèle:Unité 4 en demi-finale, les Américaines sont proches de perdre la course après un mauvais passage de relais entre la troisième relayeuse, Barbara Jones, et Rudolph. Celle-ci, malgré une cheville bandée, comble un retard de Modèle:Unité puis dépasse l'Allemande Jutta Heine<ref name="histoires"/>,<ref name="championsequipe">100 champions pour un siècle de sport, Benoît Heimermann, Raymond Pointu, l'Équipe Modèle:ISBN</ref>.
Elle remporte également une victoire en dehors des pistes : pour commémorer ses trois titres olympiques, elle oblige le gouverneur du Tennessee Modèle:Lien, ségrégationniste <ref name="johistoire">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et la ville de Clarksville à organiser un événement ouvert à tous, quelles que soient leurs origines<ref name="lkwdpl">Modèle:Lien web</ref>.
Sur la lancée des Jeux, elle bat, le Modèle:Date à Stuttgart, le record du monde du Modèle:Unité en Modèle:Unité 2<ref name="wr100">Modèle:Lien web</ref>.
Au sommet de son art, Wilma Rudolph met un terme à sa carrière sportive en 1962, après une rencontre États-Unis-URSS où elle remporte deux courses<ref name="sportvox">Modèle:Lien web</ref> pour se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle occupe alors un poste d'institutrice.
En 1967, elle est victime d'un grave accident de voiture. Elle s'installe à Chicago où elle est responsable du programme d'éducation sportive pour les jeunes filles noires.
En 2014, elle est intronisée au Temple de la renommée de l'IAAF<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Wilma Rudolph est la mère de quatre enfants, Yolanda née en 1958, Djuanna en 1964, Robert Jr. en 1965 et Xurry en 1971<ref name="lkwdpl"/>.
Elle a été mariée à deux reprises, dont son mariage avec Robert Eldridge, qu'elle a rencontré en Modèle:Lang en 1963. Wilma a également divorcé à deux reprises, élevant seule ses quatre enfants.
Après avoir perdu son père en 1961, sa mère décède en 1994. Peu de temps après, en juin, on lui diagnostique un cancer du cerveau et de la gorge. Elle décède le Modèle:Date à l'âge de 54 ans.
Palmarès
Jeux olympiques
- 1956 : Modèle:Médaille de bronze médaille de bronze du relais 4 × 100 mètres
- 1960 : Modèle:Médaille d'or Modèle:Médaille d'or Modèle:Médaille d'or médailles d'or de 100 mètres, 200 mètres et relais 4 × 100 mètres
Jeux panaméricains
- Athlétisme aux Jeux panaméricains de 1959 à Chicago : Modèle:Médaille d'argent Médaille d'argent du 200 mètres
Records du monde
- 100 mètres :
- Modèle:Unité 3 1960, record de l'Australienne Shirley Strickland égalé
- Modèle:Unité 2 le Modèle:Date à Stuttgart
- 200 mètres :
- Modèle:Unité 9 le Modèle:Date à Corpus Christi<ref name="wr200">Modèle:Lien web</ref>.
- relais 4 × 100 mètres : Modèle:Unité 5 (1960)
Distinctions personnelles
- Désignée sportive de l'année par le magazine Associated Press en 1960 et 1961
- Introduite au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1974<ref name="usatf">Modèle:Lien web</ref>
- Récompensée du James E. Sullivan Award en 1961
- Introduite au National Women's Hall of Fame
- Première à être récompensée du Modèle:Lang en 1993<ref name="myhero"/>.
Notes et références
Sources
- Les 20 plus belles histoires du sport, Patrick Guillou, CLD éditions Modèle:ISBN
- 100 champions pour un siècle de sport, Benoît Heimermann, Raymond Pointu, l'Équipe Modèle:ISBN
- Wilma Unlimited: How Wilma Rudolph Became the World's Fastest Woman, Modèle:Lien, Harcourt Children's Books; Modèle:Lang, Modèle:Date-, Modèle:ISBN
- La fabuleuse histoire de l'Athlétisme, Robert Parienté et Alain Billouin, Paris, Minerva, 2003 Modèle:ISBN
Liens externes
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biography from "Women in History"
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