Winslow Homer

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Winslow Homer (Modèle:Date - Modèle:Date) est un dessinateur, peintre, graveur et illustrateur américain, réputé pour ses marines et comme témoin objectif de son temps. En grande partie autodidacte, il est considéré comme étant l'un des principaux peintres du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle américain et l'une des figures prééminentes du réalisme américain<ref>Gerry Souter, Le Réalisme américain, Parkstone, 2009, Modèle:P. (lire en ligne).</ref>.

Biographie

Origines et jeunesse

Né à Boston, Winslow Homer est le deuxième des trois fils de Charles Savage Homer et de Henrietta Benson, qui appartiennent à une ancienne famille du Massachusetts issue de la classe moyenne, arrivée dans la région depuis l'Angleterre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Henrietta est aquarelliste, et fut le premier professeur de Winslow<ref name="Arts3">« Winslow Homer », sur aquarelliste.org [Art3 Network].</ref>. Il grandit non loin de Cambridge, alors un village entouré de forêts. Jeune homme, on le décrit comme mince et de taille moyenne, plutôt réservé, non dénué d'humour et farouchement indépendant. Sans être passé par un cursus artistique académique, il fait ses débuts en tant qu'apprenti chez un imprimeur bostonien de lithographie, Modèle:Lien ; âgé de 19 ans, il a été recruté pour ses dons en dessin. Allergique aux produits chimiques, il quitte cet emploi deux ans plus tard pour se lancer en tant qu'illustrateur indépendant. Magazine américain le plus populaire du moment, Modèle:Lang est le premier périodique à publier ses dessins, suivi par le Bolton's Pictorial de Boston<ref name="Arts3"/>. En 1859, il emménage à Manhattan, trouve un atelier, et devient l'un des principaux artistes illustrateurs de ces magazines.

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« The War for the Union, 1862 - A Bayonet Charge », Harper's Weekly.

En Modèle:Date-, au début de la guerre de Sécession, le Modèle:Lang l'envoie sur le front en Virginie comme reporter-illustrateur. Il effectue ses missions au sein de l'Armée du Potomac dont il ramène de nombreuses esquisses croquées sur le vif à partir desquelles il produit des compositions de batailles et des scènes de guerre. Les photographies de Mathew Brady et les dessins et peintures de Homer constituent un précieux témoignage de terrain, ce dernier étudiant le quotidien des militaires de manière directe et franche. 1861 est aussi l'année où l'artiste confie à quelques amis son envie de peindre. À la suite d'une exposition de tableaux de Pierre-Édouard Frère chez Knoedler qui semble l'émouvoir, Homer se montre ambitieux : il veut faire beaucoup mieux que ça. Il décide, durant un mois, de prendre des leçons de peinture auprès de Frédéric Rondel (1826-1892), originaire de Paris, qui possède un atelier à New York et produit essentiellement des paysages ; il est possible qu'il se soit rendu à des cours à l'Académie américaine des beaux-arts où Rondel enseigne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Rondel, Frederick, the Elder », dans Benezit Dictionary of Artists, sur oxforindex.oup.com.</ref>. Durant l'été, il part s'exercer à saisir la nature sur le vif, en plein air. Surtout, il fait l'expérience de la couleur, puisque ses dessins n'étaient qu'en noir et blanc. Ce n'est que l'année suivante qu'il se met à peindre avec assiduité, ses premiers tableaux ayant pour sujet la guerre civile, comme en témoigne Modèle:Lang (1866, The Met)<ref name="Goodrich">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} LLoyd Goodrich, Winslow Homer, 1973, Modèle:Pp..</ref>.

Première période : portraits de groupe

Fichier:Winslow Homer - Croquet Scene - Google Art Project.jpg
Croquet Scene (1866), Art Institute of Chicago.
Fichier:Winslow Homer - Eagle Head, Manchester, Massachusetts (High Tide).jpg
Eagle Head — High Tide (1870), MET : l'une des trois toiles composées après Paris.
Fichier:Old Mill The Morning Bell by Winslow Homer 1871.jpeg
The Morning Bell [The Mill] (1871), Yale University Art Gallery.
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The Butterfly Girl (1878), New Britain Museum of American Art.

Du milieu des années 1860 à la fin des années 1870, Homer peint principalement des toiles représentant des femmes à la ville et des scènes de vie rurale. Les femmes sont celles de la côte Est, en voie d'émancipation, contemporaines, à la mode, s'amusant, et il est l'un des premiers à percevoir ce changement social, qui s'affirme au moment du Modèle:Lang avec la Modèle:Lang. Ses scènes de vie rurale peuvent quant à elles se rattacher à une tradition, celle initiée par William Sidney Mount : elles ne présentent aucune forme d'idéalisation, baignant dans un naturalisme exacerbé, qui prouve que Homer est profondément attaché à la campagne, la vie à la ferme, à la rusticité. Certains de ces tableaux sont contemporaines du Tom Sawyer de Mark Twain, et comme cet écrivain, l'artiste n'y montre aucune nostalgie, se contentant des faits et ne cherchant pas à raconter une histoire ou à faire de l'humour : les enfants qu'il peint sont tout simplement présents. La toile Modèle:Lang (1874, Philadelphia Museum of Art), dans une lumière qui annonce Thomas Eakins, on voit une femme qui donne simplement de l'eau à un garçon. Tous ses tableaux à cette époque puisent leurs sujets en plein air, Homer peint ce qu'il voit et ne cherche pas à « peindre comme »<ref name="Goodrich"/>.

Automne 1866, il entreprend un premier voyage européen. Il arrive à Paris et y reste dix mois. Durant ce séjour, assez mystérieux, nous savons qu'il visite le Louvre et l'Exposition universelle. Pour Modèle:Lang, il produit deux dessins montrant la Grande Galerie. Du côté de l'Exposition, il y montre deux de ses toiles. Il est possible qu'il ait été marqué par le pavillon Courbet et les toiles d'Édouard Manet, deux artistes en marge de l'exposition, mais rien n'est certain ; curieusement, Modèle:Lang, qui n'est pas sans faire écho à Femmes dans un jardin de Claude Monet, deux toiles exécutées en 1866, a été achevée avant le voyage à Paris. Son meilleur ami de l'époque, John La Farge, témoigne Modèle:Citation et leurs correspondances laissent entendre que Théodore Rousseau, Constant Troyon mais surtout Camille Corot, dans leurs phases les plus naturalistes, exercèrent une influence sur le peintre trentenaire. Son atelier de New York, situé sur la Modèle:10e Rue dans le Modèle:Lang<ref>L'adresse de ce complexe dédié aux artistes et fondé en 1858 était 51 West 10th Street — {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Evoking the World of Winslow Homer », The New York Times, 17 août 1997.</ref>, il le partage avec Eastman Johnson et Modèle:Lien, deux artistes plus âgés que lui, dont Homer va peu à peu se détacher. Avec La Farge qui réside aussi dans cet immeuble, Homer fait partie en 1877 des fondateurs de la Modèle:Lien Modèle:Incise : rebelle, quelque peu activiste, mais farouchement indépendant, Homer cultive son art en solitaire. Ces premières expositions solos heurtent la critique<ref name="Goodrich"/>. En 1875, Henry James se plaint de ce que le peintre ne donne à voir que de grandes et lourdes masses de couleurs. Une toile comme Modèle:Lang (1871) démontre une grande maîtrise de la construction des lignes de force, une maîtrise quasi intuitive<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nicolai Cikovsky, Jr., « Winslow Homer's (So-Called) Morning Bell » , The American Art Journal, Vol. 29, No. 1/2 (1998), Modèle:Pp..</ref>.

Deuxième époque : la gravure, l'Angleterre et la mer

Fichier:Winslow Homer - Dressing for the Carnival.jpg
Dressing for The Carnival (1877), MET.

Âgé de 40 ans, Homer décide de s'intéresser à la technique de la gravure sur bois. Il est raisonnable de penser qu'il subit l'influence de son ami La Farge, grand collectionneur d'estampes japonaises. Il dessine son motif issu de l'observation directement sur le bloc de bois, lequel est transmis à un graveur chargé de l'exécution finale. Certaines de ces compositions paraissent dans Modèle:Lang mais aussi dans Modèle:Lang et Modèle:Lang. Après 1875, il cesse totalement de travailler comme illustrateur. La raison est d'ordre pratique : Homer gagne mieux sa vie, entre autres grâce au succès que rencontrent ses aquarelles, un médium plus abordable<ref name="Goodrich"/>.

Au tournant des années 1880, de nouveaux sujets surgissent sous le pinceau de l'artiste : l'un d'eux est la vie quotidienne des Noirs. Le peintre avait été au contact des soldats afro-américains durant la Guerre civile, puis de nouveau en 1875, quand il visite la Virginie, au moment de la Reconstruction. Homer est l'un des rares artistes de cette époque, avec Mount et Eastman Johnson, à traiter le sujet avec sérieux, sans moquerie, ce que révèlent bien trois compositions, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang (1876-1877). Durant l'été 1881, il décide de partir en Angleterre, pour un voyage qui va durer plus d'une année. L'effet de ce séjour a un grand impact sur la palette du peintre, ainsi que sur ses choix de sujets. Il demeure dans le petit port de Tynemouth, dans le Tyne and Wear, où il s'adonne à l'aquarelle. Sa production est assez importante et intéressante, suffisamment pour qu'il obtienne une exposition à la Royal Academy en 1882<ref name="Goodrich"/>. Il rapporte de ce voyage une chambre photographique Mawson & Swan, qui va influencer sa manière de peindre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The British camera that helped Winslow Homer capture the US », sur phaidon.com.</ref>.

Quelque temps après son retour, en 1883, il décide de quitter New York pour s'installer à Modèle:Lien, petit village côtier dans le Maine, près de Scarborough, habité de quelques pêcheurs et entouré de fermes. Il y fait construire un atelier à une centaine de mètres de la plage. C'est là qu'il a fini ses jours, seul, loin des mondanités ; longtemps, il ne quitte Prouts Neck que pour de brefs voyages à Boston ou New York<ref name="Goodrich"/>.

La maturité : l'ermite de Prouts Neck

Fichier:Winslow Homer at Prouts Neck 1908.png
Winslow Homer en 1908<ref>Date du frontispice, dans William Howe Downes (1911), The life and works of Winslow Homer.</ref>.
Fichier:Winslow Homer - Summer Night (1890).jpg
Summer Night (1890), musée d'Orsay, l'une des rares toiles du peintre présentes en France.
Fichier:Winslow Homer - The Gulf Stream - Metropolitan Museum of Art.jpg
The Gulf Stream (1899), MET : une toile composée durant l'hiver aux Bahamas.
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The Driftwood (1909), musée des beaux-arts de Boston : l'une de ses dernières toiles.

Homer Dodge Martin, un autre ami proche de Winslow Homer, témoigne que ce dernier a fini par trouver, à cinquante ans passés, l'endroit et son sujet idéal. Le peintre se met à produire de nombreuses marines d'une grand force : les cadrages, le traitement des sujets, les couleurs, rien ne ressemble à ce qu'il produit. Le peintre s'est totalement renouvelé. Modèle:Citation, commente une critique en 2006 à propos des tableaux de cette période<ref>Françoise Dargent, « Les mers vigoureuses de Winslow Homer », dans Le Figaro du 29 juillet 2006, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Il dit adieu aux femmes en crinolines, aux enfants et à la vie rustique ; il ne s'intéresse plus qu'à l'élément marin et aux familles qui tentent d'en vivre. Il commence par une série de six toiles inspirées par le sauvetage en mer dont le sommet reste Modèle:Lang (La Corde de sauvetage, 1884), vigoureuse composition en gris transpercée par le rouge de la robe de la femme en détresse. Vers la même époque, il décide de pratiquer l'eau-forte, et va traduire jusqu'en 1889, près d'une dizaine d'aquarelles inspirées de l'Angleterre et de ses premières grandes marines, provoquant un retour au noir et blanc d'une grande netteté<ref name="Goodrich"/>.

Durant les hivers, il est rejoint par son frère Charles, et tous deux vont chasser et pêcher dans les Adirondacks. Avec l'âge, Homer trouve les hivers de plus en plus durs, aussi il décide, à la fin des années 1880, de les passer aux Bahamas, non sans faire un crochet par la Floride ou Cuba. Neuf aquarelles de ces voyages en mer sont reproduites par Modèle:Lang (1885-1886)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nicolai Cikovsky (dir.), Winslow Homer, Boston, Yale University Press, 1995, Modèle:P..</ref>. Dans Modèle:Lang (1903), par exemple, le sujet est l'appareillage d'une goélette aurique à Key West. Le rendu des couleurs somptueuses (ciel et mer) et l'exactitude des détails techniques, dont le petit Modèle:Lang et ses cocotiers à l'horizon, sont des traits distinctifs de l'art du peintre à sa maturité<ref name="Goodrich"/>.

Il meurt dans son atelier, âgé de 74 ans, et est enterré dans le cimetière de Mount Auburn, à Cambridge au Massachusetts<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Œuvre

Son œuvre est empreinte de vigueur et de réalisme. Il utilise principalement deux techniques : l'huile et l'aquarelle.

Winslow Homer a toute sa vie recherché l'indépendance et à vivre de son art. Il possédait une énergie, une force, qui l'ont vu comparé à Gustave Courbet par son principal marchand dans les années 1880, le Bostonien J. Eastman Chase qui témoigna de l'avoir vu exécuter une toile en cinq heures, puis la modifier, et ce, afin d'honorer parfaitement une commande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Kevin M. Murphy, Painting for Money. Winslow Homer as Entrepreneur, Winterthur Portfolio. A Journal of American Material Culture, Volume 37, numéro 2/3, été/automne 2002.</ref>.

À partir des années 1890, son principal marchand est Knoedler, qui met Homer à l'abri du besoin : l'artiste vend bien son travail de son vivant, et il reçoit de nombreuses récompenses. Avec John Singer Sargent, il est le peintre américain des années 1900 le plus reconnu. Son plus gros collectionneur est pendant longtemps Modèle:Lien (1848-1931). Les premières institutions américaines à acquérir et conserver son travail sont le Modèle:Lien, le Metropolitan Museum of Art, et le musée des beaux-arts de Boston<ref name="Downes">William Howe Downes (1911), The life and works of Winslow Homer, annexe, Modèle:Pp..</ref>.

Son premier biographe est William Howe Downes (1911) ; dix ans avant la mort de l'artiste, Downes lui rend visite et lui parle de son projet de biographie. L'artiste refuse poliment de répondre aux questions du critique, craignant de convoquer la mort à son chevet. À partir des années 1960, le travail de Winslow Homer est régulièrement montré dans le monde. En 1962, l'US Mail émet un timbre en son honneur, reproduisant la toile Modèle:Lang (1873-1876) exposée à la National Gallery of Art (Washington D. C.).

Homer n'a jamais eu d'élève et n'a jamais cherché à faire école<ref name="Arts3"/>. Il a eu une influence sensible sur l'évolution de la peinture et de l'illustration américaines. Howard Pyle recommandait à ses élèves l'analyse de son travail et Robert Henri louait son expressivité toute dédiée au spectacle de la nature<ref>James H. Duff (direction), An American Vision: Three Generations of Wyeth Art, New York Graphic Society, 1987, Modèle:P..</ref>.

Ses principales œuvres

Fichier:Eight Bells.jpg
Eau forte d'après la toile Eight Bells (1887), Boston Public Library.
Fichier:WinslowHomer-Eight Bells 1886.jpg
... et la toile originelle, composée en 1886, Modèle:Lien.
  • Home, Sweet Home (1863)
  • Sailing The Catboat (1875)
  • Autumn (1877)
  • The Sick Chicken (1874)
  • Girl with a Hay Rake (1878)
  • Incoming Tide, Scarboro, Maine (1883)
  • La Corde de sauvetage (1884), Philadelphia Museum of Art, Philadelphie
  • Summer Night, 1890, Musée d'Orsay, Paris
  • A Good Shot, Adirondacks (1892)
  • Hound and Hunter (1892)
  • Salt Kettle, Bermuda (1899)
  • West Point, Prout's Neck (1900), Clark Art Institute, Williamstown
  • The Coming Storm (1901)
  • Hauling Anchor (1903)
  • Fishing Boats, Key West (1903)
  • Right and Left (1909)

Évolution de son style et des sujets

Expositions

Modèle:... À partir de 1863 et jusqu'à sa mort, il expose à l'Académie américaine des beaux-arts de New York. Il rejoint en 1867 la toute jeune American Watercolor Society (l'association américaine des aquarellistes) et y expose régulièrement. En 1877, il est membre du gentlemen's club Modèle:Lien, installé sur la Modèle:15e Rue à Manhattan, où il expose régulièrement. À compter de 1888, il expose à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, et entre 1897 et 1903, il est membre exposant de la Modèle:Lien<ref name="Downes"/>. Homer fait partie des peintres sélectionnés pour représenter au sein du pavillon américain la peinture de son pays lors des grandes expositions internationales ; lors de l'exposition universelle de 1900, à Paris, sa toile Modèle:Lang (1890) est achetée par l'État français<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William Howe Downes, The life and works of Winslow Homer, tome I-III, New York, Houghton Mifflin, 1911 ; réédition chez Dover Publications, 1989, Modèle:ISBNlire sur archive.org.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lloyd Goodrich, Winslow Homer, The Great American Artists series, New York, George Braziller, 1959.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L. Goodrich, Winslow Homer, New York, Whitney Museum of American Art, 1973.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard J. Powell, Winslow Home's images of Blacks. The Civil War and Reconstruction Years, préface de Walter Hopps, exposition The Menil Collection (Houston), Austin, University of Texas Press, 1988.
  • Sophie Lévy (direction) avec Eric Shanes, Marc Simpson et Judith Walsh, Winslow Homer. Poète des flots, Paris, Le Passage & Musée d'Art Américain de Giverny, 2006, Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Randall C. Griffin, Winslow Homer: An American Vision, Londres, Phaidon Press, 2017, Modèle:ISBN.

Liens externes

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