Yazdgard III

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Modèle:Souverain- appelé aussi dans la littérature historique Yezdegerd, ou Yezdeguerd (en persan: یزدگرد), est un souverain perse de la dynastie des Sassanides. Il fut le dernier roi sassanide de cette dynastie, de 632 à 651.

Biographie

Petit-fils de Modèle:Souverain2 et Chîrin, fils du prince Shâhriar et d'une concubine noire<ref>selon Nahal Tajadod, Les porteurs de Lumière, « Le dernier roi des rois », Modèle:P.334, qui suit en la matière Tabari.</ref>. Lors du massacre des princes royaux perpétré par Modèle:Souverain2, il est sauvé de la mort par sa grand-mère et caché en province dans le Fars<ref>Tabari, Chronique, Modèle:Nobr rom, Modèle:Nobr rom, Modèle:P.328-329.</ref>.

Avec l'aide du général Rostam, il s'empare de la capitale Ctésiphon à l'âge de 16 ans. Le début de son règne le Modèle:Date est la date initiale de l'ère qui porte son nom (ère de Yazdgard, qui marque le début du calendrier des Pârsî). Il règne en concurrence avec son cousin Modèle:Souverain2 jusqu'à l'assassinat de celui-ci en janvier 633.

Dès 633/634, il doit faire face à l'invasion des arabes musulmans qui ont déjà razzié l'Arabie persane au cours de la période de conflits dynastiques des années 628/632. Ses généraux sont vaincus dans plusieurs batailles, dont Rostam Farrokhzad en novembre 636 à Qâdisiya, non loin de Hira, ce qui entraîne la perte de la capitale Ctésiphon en 637, puis une série de défaites la même année lors des batailles d'Ahvāz, Jalula, Rām Hurmuz et la conquête du Khouzistan par les Arabes. En 641/642, la défaite de Modèle:Lien à la bataille de Nahavand entraîne la perte de la Médie, et le roi Modèle:Souverain- doit se réfugier dans le sud de ses États. Deux nouvelles défaites de ses troupes, commandées par Modèle:Lien à Modèle:Lien en 642 puis en 643 lors de la Modèle:Lien par Farrukhzad et le dynaste arménien Modèle:Souverain3, entraînent la Modèle:Lien, l'obligent à fuir au Khorassan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Parvaneh Pourshariati, Decline and fall of the Sassanian Empire, I. B. Taurus and Co Ltd, Londres, 2008 Modèle:ISBN, Modèle:P.469 .</ref>.

Alors que les Dabwaïhides, les dynastes locaux du Tabarestan, concluent des trêves avec les Arabes, il se réfugie à Merv à la frontière orientale de l'empire, auprès du marzban Modèle:Lien où il est assassiné à l'automne 651 par un meunier qui voulait lui voler ses bijoux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Son corps, jeté dans une rivière et repêché par des paysans, est identifié et inhumé par Élie, l'évêque chrétien nestorien de Merv<ref>Nahal Tajadod, Modèle:Op. cit., Modèle:P.356-357.</ref>.

Postérité

D'après Masudi, historien arabe chiite, Modèle:Souverain- avait trois filles, Adrek ou Adragh, Chahin ou Shahr Banû, qui aurait épousé Al-Hussein ibn Ali, et Mardawend, et aussi deux fils, Bahram et Modèle:Souverain2<ref>Masudi, Les Prairies d'or Modèle:Nobr rom, Modèle:P.241.</ref>.

Après la conquête de l'Iran, le calife Omar ibn al-Khattâb voulait vendre Shahr Banû (persan : šahr bānū, شهر بانو, « dame de la cité »), capturée après la prise de Ctésiphon, comme esclave, mais l'imam Ali refuse qu'une des filles du souverain désormais vaincu soit traitée comme telle, et il en fait l'épouse de son fils Hussein. Shahr Banû serait morte peu de temps après avoir donné naissance à son seul enfant, Ali Zayn al-Abidin.

Les deux autres filles de Modèle:Souverain- sont présentes dans les traditions du zoroastrisme et du judaïsme. L'une se serait réfugiée dans une grotte des environs de Yazd dénommée Chak Chak (ville où vivent encore quelques milliers de zoroastriens), d'où ses larmes suintent toujours. L'autre, surnommée Izdundad (« don des anges »), aurait épousé Boustenaï, l'exilarque des Juifs de Babylone, descendant du roi David, lui donnant trois fils, Modèle:Souverain-, Nehemiah, et Haninai, exilarque de Sura, et serait l'ancêtre d'une descendance prestigieuse, dont Makhir nassi de Narbonne, qui aurait épousé selon une tradition Aude de France, fille naturelle putative de Charles Martel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Arthur Zuckerman's book, A Jewish Princedom in Feudal France, 768-900, New York, 1972.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Articles connexes

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