Yelena Isinbayeva

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Modèle:Infobox Athlète

Yelena Gadzhievna Isinbayeva (en Modèle:En russe) née le Modèle:Date à Volgograd est une athlète russe pratiquant le saut à la perche. Double championne olympique, aux Jeux d'Athènes 2004 et de Pékin 2008, elle est également triple championne du monde et championne d'Europe. Elle est l'actuelle détentrice du record du monde du saut à la perche féminin, avec Modèle:Unité franchis en plein air à Zurich en 2009. Elle met un terme à sa carrière sportive en Modèle:Date-, tout en devenant dans le même temps membre du Comité international olympique en étant élue à sa commission des athlètes.

Biographie

Yelena Isinbayeva est née le Modèle:Date à Volgograd. Son père, Gadji Gadjiyévitch Issinbaïev, est plombier d'ethnie tabassarane, il est originaire de la République du Daghestan. Le prénom du père ainsi que son patronyme sont la version russe de hadji, celui qui a fait le pèlerinage à La Mecque. Yelena Isinbayeva a une sœur nommée Inna.

Carrière junior

Elle débute dans le sport par la gymnastique artistique dans sa ville de Volgograd. Mais, à quinze ans, elle est désormais considérée comme trop grande, Modèle:Unité, pour la discipline. Elle s'essaye au saut à la perche, sport où elle obtient rapidement de bons résultats.

En 1998, elle remporte les jeux de la jeunesse, compétition disputée à Moscou en franchissant la barre de Modèle:Unité. La même saison, elle participe aux Championnats du monde junior disputés à Annecy.

La saison suivante, elle remporte les championnats du monde de la jeunesse de Bydgoszcz en franchissant Modèle:Unité.

Elle continue sa progression en remportant une autre compétition de jeunes avec les Championnats du monde junior de Santiago du Chili. Avec Modèle:Unité, elle établit un nouveau record du monde junior. Elle participe à ses premiers Jeux olympiques d'été à Sydney où, ne franchissant pas la barre de Modèle:Unité, elle échoue lors du concours de qualification.

Elle remporte ensuite les Championnats d'Europe junior 2001. La même saison, elle avait auparavant participé, durant la saison hivernale, aux Championnats du monde en salle 2001 à Lisbonne, compétition qu'elle termine à la septième place.

En 2002, elle remporte sa première médaille chez les séniors en finissant deuxième des Championnats d'Europe de Munich en réalisant Modèle:Unité, soit cinq centimètres de moins que sa compatriote Svetlana Feofanova. La troisième place est prise par l'Allemande Yvonne Buschbaum<ref name="radio-canada">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Premier record du monde, sacre olympique

Fichier:Isinbaeva.JPG
Yelena Isinbayeva en 2003

La lutte avec Feofanova, alors détentrice du record du monde, s'accentue l'année suivante. Feofanova établit trois records du monde en salle et remporte le Championnat du monde en salle 2003 devant Isinbayeva<ref name="Feofanova">Modèle:Lien web</ref>. Mais le Modèle:Date-, à Gateshead, lors du meeting de Crystal Palace, Isinbayeva bat son premier record du monde en réalisant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle se positionne également parmi les favorites du Championnat du monde de Paris. Lors de celui-ci, Isinbayeva réalise Modèle:Unité, hauteur insuffisante pour rivaliser avec sa compatriote qui réussit Modèle:Unité pour remporter le titre mondial devant l'Allemande Annika Becker<ref name="radio-canada"/>.

En 2004, elle établit deux records du monde en salle lors du meeting de Donetsk, passant Modèle:Unité puis une barre supérieure de deux centimètres. Après que Feofanova a fait progresser la marque à Modèle:Unité cinq jours plus tard à Athènes, Isinbayeva reprend la tête des bilans mondiaux en passant la barre de Modèle:Unité lors des championnats du monde en salle de Budapest, compétition où la Russe devance Stacy Dragila et Feofanova<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de la saison estivale, Isinbayeva franchit Modèle:Unité à Crystal Palace, puis Modèle:Unité un mois plus tard avant d'atteindre la hauteur de Modèle:Unité cinq jours plus tard à Londres.

Le concours de saut à la perche féminin des Jeux olympiques d'Athènes voit la première championne olympique de la spécialité, Stacy Dragila, échouer lors du concours de qualification en raison d'une blessure au pied. Malgré cette absence, la compétition présente un grand intérêt avec l'affrontement des deux Russes, en tête des bilans mondiaux. La Polonaise Anna Rogowska et Feofanova franchissent la hauteur de Modèle:Unité au premier essai, ce que ne parvient pas à réussir Isinbayeva. Celle-ci décide donc de reporter ses deux essais restant à la barre suivante, Modèle:Unité. Elle échoue de nouveau, tandis que sa compatriote franchit à sa deuxième tentative, la Polonaise échouant à cette hauteur. Isinbayeva reporte de nouveau son dernier essai à la barre suivante. En réussissant cette hauteur, elle reprend la tête du concours. Feofanova, en échouant une dernière fois à Modèle:Unité, laisse le titre à sa rivale. Celle-ci, déjà championne olympique, demande alors une barre de Modèle:Unité qu'elle franchit, établissant ainsi un nouveau record du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Peu après les jeux, elle se rend au Mémorial Van Damme où elle réussit Modèle:Unité, son huitième record du monde de la saison. Elle remporte ensuite sa première finale mondiale de l'athlétisme, disputée à Monaco.

Ces huit records, et ses deux titres, mondial en salle et olympique, la désigne Athlète IAAF de l'année, le titre chez les hommes étant remporté par l'ethiopien Kenenisa Bekele.

La barrière des 5 mètres (2005)

Lors de la saison 2005, elle continue sa chasse au record. Dès la saison hivernale, elle bat à quatre reprises le record du monde en salle, à Donetsk, Birmingham, Liévin et Madrid, cette dernière ville étant l'hôte des Championnats d'Europe en salle. Cette quête de records continue lors de la saison estivale. Elle passe d'abord Modèle:Unité lors du meeting Athletissima de Lausanne, puis Modèle:Unité à Madrid. Lors du meeting de Crystal Palace, le Modèle:Date-, elle passe Modèle:Unité puis demande une nouvelle barre : elle franchit Modèle:Unité, barre symbolique que l'Américain Brian Sternberg avait été le premier homme à franchir en 1963.

Les Championnats du monde 2005 à Helsinki sont perturbés par les conditions climatiques. Le concours de saut à la perche féminin est retardé. Cependant, ces conditions ne l'empêchent pas de remporter un premier titre mondial, en établissant de surcroît un nouveau record du monde avec Modèle:Unité réussis lors de sa seconde tentative. De plus, elle devance sa dauphine, la Polonaise Monika Pyrek, de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vidéo du record du monde du saut à la perche aux Mondiaux d'Helsinki 2005, site de l'IAAF, consulté le 15 mai 2009</ref>. Comme la saison précédente, elle remporte la finale mondiale de l'athlétisme.

En Modèle:Date-, elle décide de changer d'entraîneur pour travailler avec Vitaliy Petrov, qui avait été celui de Sergueï Bubka. Son but est d'imiter, voire dépasser le palmarès de l'Ukrainien, qui a entre autres battu 35 records du monde<ref name="petrov">Modèle:Lien web</ref>. Petrov considère que les ajustements, principalement liés à sa course d'approche, peuvent la conduire aux alentours de Modèle:Unité, Modèle:Unité<ref name="petrov"/>.

Pour la troisième année consécutive, elle se rend à Donetsk, ancien lieu d'entraînement de Bubka, et y établit un nouveau record du monde en salle. Durant cette saison hivernale, elle remporte un nouveau titre mondial lors des mondiaux en salle de Moscou.

Lors de la saison estivale, elle réalise de bonnes performances, Modèle:Unité à Lausanne, Modèle:Unité à Londres mais ne parvient pas à atteindre les Modèle:Unité. Lors des Championnats d'Europe à Göteborg, elle remporte le dernier titre qui ne figure pas encore à son palmarès, mais en se contentant d'une hauteur de Modèle:Unité. Pour la troisième saison consécutive, elle remporte la finale mondiale. Elle remporte également la coupe du monde sous les couleurs de la Russie.

Nouveau titre mondial (2007) et olympique (2008)

Fichier:Osaka07 D4A Isinbayeva 4m80 jump.jpg
Yelena Isinbayeva franchissant Modèle:Unité à Osaka

Comme désormais chaque saison, Isinbayeva bat le record du monde en salle à Donetsk.

Lors de la saison estivale, Isinbayeva se voit confronter à un nouvel objectif : le saut à la perche féminin figure parmi les épreuves de la Golden League 2007. Les premières étapes de celle-ci sont ponctuées de victoires, avec entre autres des sauts de Modèle:Unité au meeting Gaz de France et Modèle:Unité au Golden Gala de Rome.

Lors des mondiaux 2007 d'Osaka, ses deux principales adversaires, la Tchèque Katerina Badurová et Feofanova s'arrêtent à Modèle:Unité, échouant toutes les deux à Modèle:Unité, hauteur que Isinbayeva franchit à son second essai. Elle demande alors Modèle:Unité, ce qui serait un nouveau record, mais échoue lors de ses trois tentatives<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle termine la saison en remportant les dernières étapes de la Golden League, se partageant le million de dollars octroyé aux vainqueurs avec l'Américaine Sanya Richards<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle remporte également une nouvelle fois la finale mondiale.

Après une nouvelle saison hivernale ponctuée d'un record du monde en salle à Donetsk et une médaille d'or aux mondiaux en salle de Valence, elle renoue avec les sommets en établissant un nouveau record du monde lors du Golden Gala avec Modèle:Unité. Ce record se produit près de trois ans après son dernier record du monde en plein air. Elle explique ce délai par divers changements : changement de technique, d'entraîneur, de vie personnelle. Elle reconnait également que les performances de l'Américaine Jennifer Stuczynski, Modèle:Unité puis Modèle:Unité, ont eu une importance sur son réveil : Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>. 18 jours plus tard, le Modèle:Date-, à Monaco pour le dernier meeting avant les Jeux olympiques, elle bat de nouveau son propre record du monde au troisième essai pour le porter à Modèle:Unité.

Le Modèle:Date-, elle bat le record du monde aux Jeux de Pékin au dernier essai avec Modèle:Unité. Par la même occasion elle établit un nouveau record olympique. Elle obtient ainsi une nouvelle médaille d'or olympique. Cette médaille lui était assurée lorsqu'elle avait réussi Modèle:Unité à son premier essai, sa dernière rivale, l'Américaine Jennifer Stuczynski ne parvenant pas à franchir Modèle:Unité tandis que Feofanova termine troisième<ref>Modèle:Lien web</ref>.

5,00 m en salle (2009) et premières désillusions

Le Modèle:Date-, à Donetsk, elle est la première femme à passer la barre des Modèle:Unité en salle, établissant ainsi un nouveau record du monde. C'est la sixième année consécutive qu'elle bat le record du monde lors de cette réunion. Lors de cette édition, elle le fait deux fois : une première à Modèle:Unité après avoir échoué deux fois un centimètre plus bas, puis cinq mètres lors de son second essai<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Isinbayeva Berlin 2009.jpg
Yelena Isinbayeva lors des mondiaux de Berlin 2009.

En début de la saison estivale, elle est battue aux essais lors du meeting de Crystal Palace par la Polonaise Anna Rogowska<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, lors des championnats du monde de Berlin, elle connaît la première véritable désillusion de sa carrière en ne franchissant aucune barre. Elle commence son concours à Modèle:Unité, alors que sa meilleure performance de l'année est de Modèle:Unité. Après un premier échec à cette hauteur, elle décide de reporter ses deux sauts suivants pour la barre successive de Modèle:Unité, la Polonaise Anna Rogowska ayant franchi cette barre. Mais elle échoue de nouveau à Modèle:Unité et laisse le titre à son adversaire, sans marque mesurée (NM), ce qui la classe dernière du concours<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, durant la Modèle:5e de la Golden League à Zurich, Yelena bat son propre record du monde en passant au premier essai à Modèle:Unité. Elle prend par la même occasion sa revanche sur Rogowska, qui se classe Modèle:2e avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce nouveau record du monde est le Modèle:27e de sa carrière (15 en plein air et 12 en salle). Elle se rapproche encore un peu plus du record de Bubka qui a battu 35 fois le record du monde du saut à la perche chez les hommes (18 fois en extérieur et 17 fois en salle).

Le Modèle:Date-, Yelena emporte le meeting Mémorial Van Damme à Bruxelles en sautant à Modèle:Unité. Elle échoue trois fois dans sa tentative de record du monde à Modèle:Unité. Cette victoire lui permet de gagner le jackpot de la Golden League 2009 aux côtés de Sanya Richards et Kenenisa Bekele. C'est la Modèle:2e de sa carrière qu'elle emporte la Golden League avec sa victoire en 2007. Le Modèle:Date-, elle gagne la Finale mondiale de l'athlétisme avec Modèle:Unité.

Saison 2010, pause et reprise en 2011

Lors de la saison en salle de 2010, elle arrive aux Championnats du monde en salle à Doha avec la meilleure performance mondiale de l'année, Modèle:Unité, réussie par deux reprises à Moscou et à Donestk. Le Modèle:Date-, elle se qualifie de justesse pour la finale du saut à la perche en réussissant à franchir Modèle:Unité à son dernier essai, elle prend tout de même la tête des qualifications grâce à ce saut. Deux jours plus tard, lors de la finale, elle commence son concours à Modèle:Unité qu'elle réussit dès son premier essai. Par la suite, elle tentera de passer Modèle:Unité où elle échouera par trois fois. Yelena échoue au pied du podium, prenant une Modèle:4e inhabituelle. Le titre revient à la brésilienne Fabiana Murer qui a franchi Modèle:Unité, soit Modèle:Unité de plus que Yelena.

Le Modèle:Date-, Yelena Isinbayeva annonce une « pause à durée indéterminée » qualifiée d'« absolument nécessaire » dans sa carrière notamment due aux revers connus lors des mondiaux de Berlin (aucune barre franchie) et des championnats du monde en salle de Doha (Modèle:4e, au pied du podium). La jeune femme alors âgée de 27 ans avoue ne « pas complètement tirer un trait sur l'intégralité du circuit estival ou sur les Championnats d'Europe ». Selon son entraîneur, Vitaliy Petrov, il faut « comprendre la machine et comment elle se sent à l'intérieur »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, Yelena ne participera ni à la Ligue de Diamant ni aux Championnats d'Europe qui, en son absence, sont emportés par une autre russe restée souvent dans l'ombre de Yelena : Svetlana Feofanova.

Yelena Isinbayeva reprend la compétition le Modèle:Date à Moscou après une pause de 11 mois. Elle réalise Modèle:Unité et échoue par trois fois à Modèle:Unité, elle réalise donc les minima pour les championnats d'Europe en salle à Paris et se dit heureuse de reprendre la compétition<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, elle est contrainte de déclarer forfait pour cette compétition en raison d'une infection virale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, elle annonce au site de l'IAAF qu'après cinq ans de collaboration, elle quitte son entraîneur, Vitaly Petrov pour retrouver Evgeniy Trofimov, son premier entraîneur ; elle quitte ainsi la ville de Formia en Italie pour retourner à Volgograd, sa ville natale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le même temps, elle décide de changer de club et de passer du Railway Troops où elle est licenciée depuis 2001 afin de passer dans le Dynamo Volvograd<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:La russe Elena Isinbaeva médaille de bronze olympique du saut à la perche à Londres.jpg
Isinbayeva aux Jeux olympiques 2012.

Yelena Isinbayeva effectue sa rentrée estivale le Modèle:Date- à Heusden-Zolder. Elle emporte le concours en réalisant Modèle:Unité au premier essai après avoir rencontré le même succès à Modèle:Unité. En revanche, elle échoue par trois fois à Modèle:Unité dans un concours marqué par des perturbations climatiques. Cette performance la hisse temporairement au dixième rang mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle ne parvient cependant pas à franchir la moindre barre lors de sa seconde compétition de la saison au meeting de Lignano (trois échecs à Modèle:Unité) le Modèle:Date-. Par la suite, Yelena renonce à sa participation au meeting de Lucerne le Modèle:Date- pour cause de blessure à la main lors de l'échauffement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après ces deux incidents, Yelena participe pour la première fois à la Ligue de diamant qui se tient le Modèle:Date- à Stockholm. Elle emporte facilement le concours en franchissant tout d'abord Modèle:Unité avant de passer Modèle:Unité soit la seconde meilleure performance de la saison<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Record du monde en salle et le bronze à Londres (2012)

Le Modèle:Date, Yelena Isinbayeva commence sa saison en salle par une victoire à Volgograd, sa ville natale, lors de la Modèle:Lang où elle franchit Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> mais dans le même temps, la Britannique Holly Bleasdale s'attaque à son record du monde en salle (qui est de Modèle:Unité alors que Bleasdale tente Modèle:Unité) après avoir franchi Modèle:Unité ; l'Anglaise échoue néanmoins par trois fois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles s'affrontent ensuite à Bydgoszcz le Modèle:Date, et Yelena Isinbayeva s'impose avec une barre à Modèle:Unité (ce qui était par ailleurs sa première barre) tout comme Bleasdale mais en la dépassant aux essais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, Isinbayeva réalise à Liévin pour le Meeting du Pas-de-Calais son premier saut à plus de Modèle:Unité depuis environ un an et reprend la Modèle:3e aux bilans mondiaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date- elle bat son record du monde en salle au meeting de Stockholm en passant une barre à Modèle:Unité, retrouvant son niveau de 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>. Élue athlète européenne du mois de février par l'EAA, Isinbayeva enchaîne sur les championnats du monde en salle qu'elle remporte avec Modèle:Unité devant Vanessa Boslak<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce titre lui permet de terminer Modèle:2e européenne du mois de mars<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, elle remporte le concours du Meeting international d'athlétisme de Sotteville-lès-Rouen avec un saut à Modèle:Unité.

Lors des Jeux olympiques de Londres 2012, Yelena Isinbayeva, qui est en piste pour un troisième sacre olympique consécutif, est battue en finale et termine Modèle:3e de l'épreuve avec une barre à Modèle:Unité juste derrière l'Américaine Jennifer Suhr qui remporte la médaille d'or en franchissant Modèle:Unité au Modèle:2e. La Cubaine Yarisley Silva franchit également Modèle:Unité mais est battue aux essais et remporte l'argent. Par la suite, Isinbayeva déclare à France Télévisions, lors d'une interview avec Nelson Monfort : « Je suis vraiment contente. C'est comme une médaille d'or pour moi. Il n'y a pas eu de choses tellement décevantes dans le passé, ces trois dernières années. Je pense que ce bronze me dit : Yelena, n'arrête pas, alors que j'envisageais d'arrêter après les Jeux de Londres. Je ne sais pas à quoi m'attendre pour Moscou pour les Championnats du monde d'athlétisme 2013, bien sûr j'y serai! »

Troisième titre mondial en 2013

Fichier:Yelena Isinbayeva by Augustas Didzgalvis.jpg
Isinbayeva aux championnats du monde 2013.

Le Modèle:Date-, lors des Championnats du monde de Moscou au Stade Loujniki, elle remporte son troisième titre mondial, en effectuant un saut à Modèle:Unité, qui lui permet de devancer Jennifer Suhr (Modèle:Unité) et Yarisley Silva (Modèle:Unité). C'est son premier titre majeur depuis 2008 et sa victoire aux Jeux olympiques de Pékin<ref>Modèle:Article</ref>. Elle annonce alors une pause dans sa carrière avant un éventuel retour pour les jeux de Rio de Janeiro en 2016<ref name=buet>Modèle:Article</ref>.

Second retour en 2016 et retraite

Dès l'été 2015, elle retourne sur la piste pour s'entrainer en vue des Jeux olympiques de Rio. Elle met comme point de passage les Championnats du monde en salle de Portland en mars 2016 et les Championnats d'Europe d'Amsterdam en juillet suivant mais sa participation à ces deux compétitions est compromise à la suite de la suspension de la Russie de toute compétition internationale après les révélations du scandale sur le dopage organisé, suspension confirmée en Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, alors qu'elle est censée faire son retour sur le circuit, Isinbayeva est contrainte de repousser cette date à cause d'une blessure à la jambe droite<ref>La perchiste Yelena Isinbayeva repousse son retour à la compétition</ref>.

En Modèle:Date-, la Russe menace de saisir la justice si les athlètes russes" «propres » ne peuvent pas participer aux Jeux olympiques de Rio, utilisant le motif Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle officialise son retour sur les pistes le Modèle:Date- en qualification des Championnats de Russie avec un saut à Modèle:Unité, maitrisé avec succès<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lendemain, elle est sacrée championne de Russie avec un saut à Modèle:Unité, confirmant son retour de la plus belle des manières puisqu'il s'agit d'une meilleure performance mondiale de l'année et son meilleur saut en plein air depuis 2009 (Modèle:Unité, record du monde)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle tente par trois fois à 5,07 mais échoue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Privée de Jeux olympiques à la suite de la suspension de la fédération russe, Yelena Isinbayeva met un terme à sa carrière le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est élue par ses pairs à la commission des athlètes du Comité international olympique le même jour.

Fin septembre, elle annonce être candidate pour devenir présidente de la Fédération russe d'athlétisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle intègre l'Agence Russe AntiDopage (RUSADA)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Revenus, contrats et primes

Isinbayeva est l'une des rares athlètes, avec le Jamaïcain Usain Bolt, à signer de très gros contrats publicitaires. Elle est en contrat avec Toyota et a signé un contrat de Modèle:Unité de dollars annuels avec l'équipementier chinois Li Ning, en remplacement de son précédent équipementier Adidas<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La perchiste russe percevrait ainsi 7,5 millions de dollars sur cinq ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} «Usain Bolt sera notre dernier gros contrat cette année», Le Figaro, mis en ligne le 27 août 2010</ref>.

Fichier:Yelena Isinbayeva Doha 2010.jpg
Yelena Isinbayeva lors des Championnats du monde en salle 2010

En 2007, elle se partage le million de dollars octroyé aux vainqueurs de la Golden League 2007 avec l'Américaine Sanya Richards. Deux ans plus tard, Yelena emporte la Golden League 2009 et partage le million de dollars de nouveau avec Sanya Richards mais également avec Kenenisa Bekele.

En 2009, elle remporte la Finale mondiale de l'athlétisme et gagne ainsi la somme de Modèle:Unité, soit environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle est également l'une des athlètes les plus chères sur le circuit : ses apparitions se chiffrent à Modèle:Unité par meeting, la victoire valant Modèle:Unité de primes supplémentaires. Une prime supplémentaire de Modèle:Unité lui est attribuée pour chaque record du monde, ce qui n'est pas négligeable compte tenu de ses 17 records du monde en extérieur et 13 en salle.

Engagement personnel et prises de positions

Yelena Isinbayeva est membre du club des Champions de la Paix, un collectif de nombreux athlètes de haut niveau créé par Peace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport.

En Modèle:Date-, lors de la conférence de presse qui suit son troisième titre mondial à Moscou, elle prend position pour le respect de la loi russe interdisant la « propagande homosexuelle »<ref>Modèle:Article</ref>. Elle déclare ainsi en anglais : « Si vous permettez de militer et de faire toutes ces choses dans la rue, c'est inquiétant pour notre pays, car nous nous considérons comme des gens normaux. Les hommes vivent avec les femmes, et les femmes avec les hommes<ref>L'équipe.fr « ATHLÉ - Divers : Isinbaeva au cœur de la polémique », vidéo visionnée le 17 août 2013</ref>. » Elle provoque aussitôt un tollé médiatique en Occident et de vives réactions chez de nombreux athlètes internationaux (Nick Symmonds, Maryse Éwanjé-Épée…). Par ailleurs, la championne d'heptathlon des Jeux du Commonwealth de New Delhi Louise Hazel propose au Comité international olympique (CIO) de priver la perchiste russe de son statut d'ambassadrice des Jeux olympiques de la Jeunesse<ref>BBC sports {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Yelena Isinbayeva : Youth Olympic role should be reviewed », consulté le 17 août 2013</ref>. Au lendemain de sa déclaration, Yelena Isinbayeva dit s'être mal exprimée en raison de sa mauvaise maîtrise de la langue anglaise. Jacques Rogge, président du CIO, critique ces propos homophobes tenus durant les championnats : Modèle:Citation Malgré les clarifications apportées, le CIO étudie la possibilité de lui retirer ses fonctions d'ambassadrice auprès des Jeux olympiques de la jeunesse et de maire du village olympique de Sotchi en 2014<ref>L'Équipe du lundi 26 août 2013, p. 16, "Rogge tance Isinbaeva".</ref>. Ce n'est finalement pas le cas. Le Modèle:Date, alors qu'elle est enceinte de son premier enfant, elle fait partie des derniers relayeurs de la flamme olympique lors de la Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2014.

Le 18 mars 2018, elle vote pour Vladimir Poutine à l'élection présidentielle russe de 2018.

Vie privée

Le Modèle:Date, elle donne naissance à sa première fille, Eva<ref>Modèle:Article</ref>, d'une union avec le lanceur de javelot Nikita Petinov. Elle se marie avec son compagnon le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, sa seconde grossesse est annoncée sur Twitter, information qu'elle confirme le mois suivant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date- à Monaco, elle donne naissance à son second enfant, un garçon<ref>Modèle:Article</ref>.

Palmarès

Palmarès international
Date Compétition Lieu Résultat Marque
1998 Jeux mondiaux de la jeunesse Moscou Modèle:1re Modèle:Unité
1999 Championnats du monde jeunesse Bydgoszcz Modèle:1re Modèle:Unité
2000 Championnats du monde juniors Santiago du Chili Modèle:1re Modèle:Unité
2001 Championnats du monde en salle Lisbonne Modèle:7e Modèle:Unité
Championnats d'Europe juniors Grosseto Modèle:1re Modèle:Unité
2002 Championnats d'Europe Munich Modèle:2e Modèle:Unité
2003 Championnats du monde en salle Birmingham Modèle:2e Modèle:Unité
Championnats du monde Paris Saint-Denis Modèle:3e Modèle:Unité
Championnats d'Europe espoirs Bydgoszcz Modèle:1re Modèle:Unité
2004 Championnats du monde en salle Budapest Modèle:1re Modèle:Unité
Jeux olympiques Athènes Modèle:1re Modèle:Unité
Finale mondiale Monaco Modèle:1re Modèle:Unité
2005 Championnats d'Europe en salle Madrid Modèle:1re Modèle:Unité
Championnats du monde Helsinki Modèle:1re Modèle:Unité
Finale mondiale Monaco Modèle:1re Modèle:Unité
2006 Championnats du monde en salle Moscou Modèle:1re Modèle:Unité
Championnats d'Europe Göteborg Modèle:1re Modèle:Unité
Finale mondiale Stuttgart Modèle:1re Modèle:Unité
Coupe du monde Athènes Modèle:1re Modèle:Unité
2007 Championnats du monde Osaka Modèle:1re Modèle:Unité
Finale mondiale Stuttgart Modèle:1re Modèle:Unité
2008 Championnats du monde en salle Valence Modèle:1re Modèle:Unité
Jeux olympiques Pékin Modèle:1re Modèle:Unité
2009 Championnats du monde Berlin Modèle:11e
Finale mondiale Thessalonique Modèle:1re Modèle:Unité
2010 Championnats du monde en salle Doha Modèle:4e Modèle:Unité
2011 Championnats du monde Daegu Modèle:6e Modèle:Unité
2012 Championnats du monde en salle Istanbul Modèle:1re Modèle:Unité
Jeux olympiques Londres Modèle:3e Modèle:Unité
2013 Championnats du monde Moscou Modèle:1re Modèle:Unité

Records

Records personnels
Épreuve Performance Lieu Date
Saut à la perche En plein air Modèle:Unité (WR) Modèle:SUI-d Zürich Modèle:Date-
En salle Modèle:Unité (AR) Modèle:SWE-d Stockholm Modèle:Date-

Autres récompenses

Fichier:Dmitry Medvedev and Yelena Isinbayeva.jpg
Yelena Isinbayeva récompensée par Dmitry Medvedev en 2008

Elle a été élue athlète de l'année par l'IAAF en 2004, 2005 (le titre homme étant attribué à l'éthiopien Kenenisa Bekele)<ref>Modèle:Lien web</ref> et 2008 (titre masculin attribué au Jamaïcain Usain Bolt).

Elle a également été élue athlète de l'année par le magazine Track & Field News en 2004 et 2005 et athlète européen de l'année par l'Association européenne d'athlétisme en 2005 et 2008.

Elle a également reçu le Modèle:Lang en 2007 et 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, elle a reçu le prix Princesse des Asturies des sports, distinction espagnole qui récompense des travaux d'envergure internationale dans différents domaine tel que les arts, les sciences, la coopération internationale, la communication ou les sports<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle reçoit fin 2013 un prix pour l'ensemble de sa carrière de la part de l'IAAF à l'occasion du Gala de l'athlétisme à Monaco<ref name="Promotion2013">Modèle:Lien web</ref>.

Résultats en Golden League

Record et statistiques

Records du monde battus

Ces tableaux détaillent les records du monde du saut à la perche battus par Yelena Isinbayeva durant sa carrière.

En plein air
Marque Lieu Date
4,82 m Gateshead Modèle:Date-
4,87 m Gateshead Modèle:Date-
4,89 m Birmingham Modèle:Date-
4,90 m Londres Modèle:Date-
4,91 m Athènes Modèle:Date-
4,92 m Bruxelles Modèle:Date-
4,93 m Lausanne Modèle:Date-
4,95 m Madrid Modèle:Date-
4,96 m Londres Modèle:Date-
5,00 m Londres Modèle:Date-
5,01 m Helsinki Modèle:Date-
5,03 m Rome Modèle:Date-
5,04 m Monaco Modèle:Date-
5,05 m Pékin Modèle:Date-
5,06 m (actuel RM) Zurich Modèle:Date-
En salle
Marque Lieu Date
4,81 m Donetsk Modèle:Date-
4,83 m Donetsk Modèle:Date-
4,86 m Budapest Modèle:Date-
4,87 m Donetsk Modèle:Date-
4,88 m Birmingham Modèle:Date-
4,89 m Liévin Modèle:Date-
4,90 m Madrid Modèle:Date-
4,91 m Donetsk Modèle:Date-
4,93 m Donetsk Modèle:Date-
4,95 m Donetsk Modèle:Date-
4,97 m Donetsk Modèle:Date-
5,00 m Donetsk Modèle:Date-
5,01 m Stockholm Modèle:Date-

Meilleures performances de l'année

Saut à la perche<ref>Modèle:Lien web</ref>
Année Marque Date Lieu Rang<ref>Classement établi par l'IAAF en fonction des meilleures performances de l'année</ref>
2001 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:GER-d Berlin Modèle:15e
2002 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:FRA-d Dreux Modèle:7e
2003 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:GBR-d Gateshead Modèle:1re
2004 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:BEL-d Bruxelles Modèle:1re
2005 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:FIN-d Helsinki Modèle:1re
2006 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:GBR-d Londres Modèle:1re
2007 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:FRA-d Paris Saint-Denis Modèle:1re
2008 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:CHN-d Pékin Modèle:1re
2009 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:SUI-d Zurich Modèle:1re
2010 - - - -
2011 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:SWE-d Stockholm Modèle:4e
2012 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:FRA-d Sotteville-lès-Rouen Modèle:5e
2013 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:RUS-d Moscou Modèle:3e
2014 - - - -
2015 - - - -
2016 Modèle:Unité Modèle:Date Modèle:RUS-d Tcheboksary Modèle:2e

Compétitions avec records du monde

2004

2005

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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