Longvilliers (Yvelines)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Longvilliers est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Géographie
Situation
C'est une commune appartenant au parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.
Hydrographie
Elle est irriguée par la Rémarde, affluent de l'Orge.
Hameaux de la commune
- Longvilliers ou le Bourg (chef-lieu),
- la Bâte,
- Reculet,
- le Petit Plessis,
- le Plessis Mornay,
- Bouc Étourdi, ancien terrier, déformation de « Bouquet Tordu » qui aurait désigné un groupe d'arbres tortillards.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : Saint-Arnoult-en-Yvelines à l'ouest, Rochefort-en-Yvelines au nord-ouest, Bonnelles au nord et de trois communes de l'Essonne (Dourdan au sud et Angervilliers et Saint-Cyr-sous-Dourdan à l'est).
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est percutée par l'autoroute française A10 (L'Aquitaine) et y possède une péage (sortie 10 Dourdan, Saint-Arnoult). Un peu plus loin de son secteur est situé aussi un des péages le plus important de l'Europe (péage de Saint-Arnoult).
Desserte ferroviaire
Les gares SNCF les plus proches sont celles de Dourdan - La Foret et Rambouillet.
Néanmoins il existe encore un ancien tracé de la ligne Paris-Ablis du début de siècle, qui n'est plus aménagé et qui reste parfois visible. Cette ligne a été, sur la commune de Limours, utilisée par l'aérotrain pendant les phases de tests.
Bus
La commune est desservie par les lignes Express 10, 23 et 29 de l'établissement Transdev de Rambouillet, par les lignes 39.07A, 39.07B et 39.30C de la société de transport SAVAC et par les lignes Express 91.02 et 91.03 de la société de transport Albatrans.
Urbanisme
Typologie
Longvilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 87,75 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,58 % d'espaces ouverts artificialisés et 8,68 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,9 % | 55 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 7,4 % | 104 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,2 % | 1 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 30,9 % | 436 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 15,5 % | 219 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 5,5 % | 78 |
Forêts de feuillus | 36,7 % | 517 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Longus Villaris, Longum Villare en 1136<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
De l'adjectif du bas latin longum « long » et villare « domaine » <ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 372</ref>.
Homonymie avec Longvilliers (Pas-de-Calais).
Histoire
Le village date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et s'est construit autour d'un prieuré des moines de Saint-Maur-des-Fossés.
Vers 1400, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais ravagent la ville et l'église Saint-Pierre de Longvilliers.
Histoire contemporaine
Le Modèle:Date-, à 2 heures, au lieu-dit les Fonds du Grand Plessis, entre Longvilliers et Rochefort, un bombardier anglais Halifax s'écrase dans un champ de betteraves : de retour de bombardement de la gare de Trappes, il a été pris en chasse par les avions allemands et abattu. Trois aviateurs anglais meurent sur le coup. Le quatrième est blessé et soigné à la ferme voisine de la Forge : il sera fait prisonnier par les Allemands, accourus. Le sort des trois derniers, qui avaient eu le temps de sauter en parachute, n'est pas connu<ref>André Garriot "Dourdan et ses environs 1939-1945" Imprimerie Cloître 29800 Saint-Thonan, juillet 2008.</ref>
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,79 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
La commune est principalement orientée vers l'agriculture et l'élevage de chevaux. Les parties boisées, situées principalement dans le nord et dans le sud de la commune, couvrent environ 40 % du territoire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre, classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1950.
- Quatre lavoirs de rivière ont été construits dans la seconde moitié du 19e siècle : le Lavoir du Bourg (1878), le lavoir de Reculet (1874), le lavoir de Saint-Fargeau alimentés par la Rémarde et le lavoir de La Bâte alimenté par la Gloriette. Ces lavoirs ont été construits avec du grès, de la pierre meulière, du bois, de la tuile et du métal. Le plus grand des lavoirs est celui de La Bâte avec 15 mètres de long.
Pèlerinage de Compostelle
Le GR 655 OT, variante moderne de la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, passe par le hameau de la Bâte puis par le chef-lieu.
On vient de Bonnelles ; la prochaine étape est Saint-Arnoult-en-Yvelines.