Allondrelle-la-Malmaison
Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Commune de France
Allondrelle-la-Malmaison (en gaumais : Londrie-la-Molmâjon) est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Localisation
La commune d'Allondrelle-La-Malmaison est située à l'extrémité nord de l'arrondissement de Briey. Elle fait partie du canton de Longuyon et depuis 2014 appartient à la communauté de communes « Terre Lorraine du Longuyonnais ». Son territoire a pour limites au nord et à l'est le royaume de Belgique (province du Luxembourg), au sud la ville de Longuyon et à l'ouest la commune de Charency-Vezin.
Lieux-dits et écarts
La Malmaison est un village rattaché à Allondrelle. Les deux villages forment la Commune d'Allondrelle La-Malmaison. Plusieurs écarts se trouvent sur le territoire communal : les fermes de Bellevue, du Varteiller et des Cerisiers. S'ajoutent également les lieux-dits de Sainte-Reine et de Buré d'Orval.
Urbanisme
Typologie
Allondrelle-la-Malmaison est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), forêts (32,5 %), prairies (9,9 %), zones urbanisées (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Officialisé en 1956<ref name="Cassini"/>, le nom de la localité concrétise le long destin commun du village d'Allondrelle et de son hameau de la Malmaison.
Histoire
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Sidérurgie
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Allondrelle connaît une activité métallurgique avec l'installation des forges de Buré (ou Buré d'Orval) et du Dorlon, propriétés des moines de l'abbaye d'Orval. À la fin de ce même siècle, un haut fourneau est érigé à côté de la forge de Buré. L'exploitation du haut-fourneau, détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est reprise vers 1470 ; il est alimenté par le minerai de fer sortant des minières de Saint-Pancré... En 1692, le haut-fourneau du Dorlon commence à fonctionner ; sa fonte est affinée aux forges de Buré. Après un arrêt consécutif à la Révolution, ce haut-fourneau est réactivé au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (vers 1846) pour s'arrêter définitivement en 1860. La forge de Buré, qui a connu deux hauts-fourneaux, s'arrête définitivement en 1885.
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Maison du maître de forge, à Buré-la-Forge.
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Vestiges de la forge de Buré.
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Vestiges de la forge de Buré.
En 2016, la commune compte plusieurs petites entreprises (services à la population, mécanique générale, divers services...). Elle a développé un projet éolien qui comporte 5 aérogénérateurs reliés au réseau ERDF d'une puissance de 10 mégawatts.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Nécropole mérovingienne.
- Ancien haut fourneau de Dorlon (1838).
- Château fort, château de Domey à la Malmaison, mentionné dans une bulle de 1184 parmi les biens de la collégiale de Longuyon, propriété de la famille de Failly au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de la famille de Custine de 1499 aux années 1730, puis vendu aux religieux de l'abbaye de Chatillon (Meuse). Vendu comme bien national à deux fermiers de la Malmaison et détruit en 1818 puis en 1824. La tour, détruite en 1824, avait été reconstruite en 1573 (date portée) pour Martin de Custine, reconstructeur du château de Cons-la-Grandville. À l'emplacement du château subsiste seulement un terre-plein.
- Maison forte la Malmaison, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour la famille Arquin dont il ne subsiste que la partie droite à base talutée. Parties agricoles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Transformée et repercée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Éléments défensifs.
- Grande maison dite château de la Providence, construite vers 1830 pour la famille Bidoyen, cédée par héritage aux pères de La Salette en 1934-1935 qui le transformèrent en petit séminaire et l'occupèrent jusqu'en 1939-1940, puis revendu après la guerre aux usines de la Providence (société Cockerill), actuellement maison.
- Domaine de l'ancienne forge de Buré, y compris la digue empruntée par le chemin vicinal dit de Buré, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Cinq éoliennes, installées en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre à Allondrelle. L'église apparaît déjà dans les écrits dès 1235. Elle dépendait de l'abbaye d'Orval en Belgique. Elle fut agrandie agrandie de 1859 à 1861. Ces travaux ont eu pour conséquence d'allonger la nef de 16, 70 mètres et l'établissement d'un transept comportant les confessionnaux. Un avant-chœur donne accès à deux sacristies. Le nouveau chœur est à pans coupés, éclairé par cinq croisées. En 1940, la guerre n'a pas épargné l'édifice. La voûte et la quasi-totalité des décors furent détruites. la reconstruction de la nef a été opérée entre 1948 et 1950.
- Église paroissiale Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite en 1867, 1868, en remplacement de la chapelle Saint-Nicolas.
- Chapelle Saint-Nicolas à La-Malmaison, construite à partir de 1733 et bénite en 1738 par l'évêque auxiliaire de Trèves, Lothar Frédéric von Nalbach, détruite à l'époque de la construction de l'église paroissiale.
- Chapelle de L'Ange-Gardien à La-Malmaison, construite en 1729 (date portée par le linteau de la porte d'entrée et par une pierre de fondation située sur le mur ouest), aux frais de Désiré Arquin, seigneur en partie d'Allondrelle et de La-Malmaison.
- Chapelle-ermitage de Sainte-Reine au Lary, érigée en 1677, date portée par la clef du linteau de la porte de la chapelle comprenant le logement de l'ermite dans son prolongement. En 1836, date portée par le linteau de la porte piétonne de la ferme, sont ajoutés plusieurs bâtiments agricoles. Ensemble de plan rectangulaire, coiffé d'un campanile à flèche polygonale. Encadrement suivant l'ordre toscan. À l'intérieur, autel avec retable de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, typique de cette région (en chêne peint avec chutes végétales et têtes d'angelots ailées). L'ermitage comporte une grande pièce, avec cheminée et four à pain. Cet édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
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Chapelle de L'Ange-Gardien à la Malmaison.
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Intérieur de la Chapelle de L'Ange-Gardien à la Malmaison.
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Chapelle-ermitage de Sainte-Reine au Lary.