Saint-Julien-Vocance
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Julien-Vocance est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Saint-Julien-Vocance s'étend sur un territoire assez vaste de Modèle:Unité qui en font une des communes les plus étendues d'Annonay Rhône Agglo. Elle est aussi pentue : depuis Vocance, on y entre à une altitude de Modèle:Unité. Mais ses autres limites dépassent les Modèle:Unité près du Chirat Blanc, près du col du Rouvey ou au col des Baraques et rejoignent les Modèle:Unité du Grand Felletin. En venant du Puy, Saint-Julien constitue une porte d'entrée dans Annonay Rhône Agglo. C'est aussi sur son territoire que la Cance prend sa source et s'en va arroser les autres communes sur Modèle:Unité jusqu'au Rhône.
Géologie et relief
Communes limitrophes
Saint-Julien-Vocance est limitrophe de six communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, quatre situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de la Haute-Loire. Elles sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrologie
Le territoire communal est traversé par la Cance, un affluent direct du Rhône en rive droite.
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-Vocance est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
On trouve comme noms à la paroisse : en 1152, saint Julien de Lent. En 1275, saint Julianus. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, saint Julianus in Valcancia. En 1464, saint Jullien empres Valcance. En 1505 : santi juliani vallis cantia. En 1793 : Vocansel<ref name="archives paroisse">Archives locales de la paroisse.</ref>.
Histoire
Pendant longtemps, Saint-Julien est restée une commune bien peuplée avec Modèle:Unité. Mais les fermiers qui vivaient d'agriculture et d'exploitation forestière ont peu à peu abandonné leur activité. Cela se traduit dans le paysage par la disparition des prairies au profit de la forêt. Il ne reste plus qu'une seule ferme active sur la commune, au col des Baraques, qui conserve le paysage ouvert<ref name="DL-2013">Page du Dauphiné libéré du 8 août 2013 sur Saint-Julien-Vocance.</ref>.
Deux scieries maintiennent l'activité forestière, qui peut profiter de Modèle:Unité de sapinières. Mais la forêt produit aussi myrtilles et champignons. Ses sapinières et ses hêtraies de moyenne montagne sont considérées comme des caractéristiques à protéger en tant qu'« espace naturel sensible ». Les plus imaginatifs en font le domaine des Afars, lutins farceurs d'Ardèche du Nord<ref name="DL-2013" />.
Les anciennes fermes sont souvent devenues des résidences secondaires. L'habitat permanent est resté cantonné dans la vallée et semble maintenant se stabiliser autour de Modèle:Nobr. Le prix bon marché des terrains facilite de nouvelles installations<ref>Page du Dauphiné libéré du 8 août 2013 sur Saint-Julien-Vocance et sources municipales.</ref>.
Le village a perdu cinq des six cafés qu'il possédait avant. Mais il a maintenant une auberge restaurant, réalisée avec l'aide de la municipalité. Il a aussi conservé un bureau de poste, installé à la mairie<ref>Sources municipales.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
La commune est située dans l'aire de distribution de deux organes de presse régionaux :
- L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay.
Cultes
L'église Saint-Julien et la communauté catholique de la commune dépendent de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville.</ref>.
Économie
La forêt
La forêt entourant la commune est majoritairement résineuse, le sapin et le douglas étant majoritaires, en exposition nord notamment. L'adret, plus pauvre, portait autrefois la vigne<ref name="DL-2013-sm-pl">Page du Dauphiné libéré du 8 août 2013 sur Saint-Julien-Vocance, d'après des sources municipales et d'après les professionnels locaux.</ref>.
La forêt de sapins fournit du travail à un exploitant forestier, à un transporteur et à deux scieries, pour fabrication de charpente et de palettes. Le bois bénéficie d'un regain d'intérêt, mais son prix n'augmente pas. Le nombre d'entreprises a baissé, mais l'amélioration des matériels a permis de continuer à travailler un volume identique. La forêt gagne du terrain sur les terrains abandonnés, et tous les secteurs ne sont pas forcément exploitables. Des pistes restent cependant entretenues sur toute la commune. Elles permettent au moins la promenade ou la cueillette<ref name="DL-2013-sm-pl" />.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Julien de Saint-Julien-Vocance
Ses façades en bon état et son clocher carré dominent le village. Son style est globalement roman, mais l'ensemble du bâtiment ne semble pas excessivement ancien<ref name="DL-2013" />.
La première mention attestée d'une église date de 1152. Elle dépendait alors de l'abbaye Saint-Barnard de Romans. Elle était déjà dédiée à saint Julien<ref name="arch-loc">Archives locales.</ref>. Elle est aujourd'hui rattachée à la paroisse catholique « Bienheureux Gabriel Longueville » <ref name="paroisse Sainte-Claire d’Annonay-Vocance">site de la paroisse Sainte Claire d’Annonay-Vocance</ref>,<ref name="diocèse de Viviers">Décret d’érection de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville</ref>,<ref name="clo">Site 40000clochers.com.</ref>.
Sa nef offre, à l'intérieur, une surface importante. Des murs d'un mètre d'épaisseur la séparent de ses bas-côtés. Une pierre de voûte porte la date de 1776.
Pour le chœur, on sait au moins qu'il a été rajouté vers 1888<ref name="arch-loc" />. Le clocher a été surélevé en 1956-58. Le sol de l'église a été refait en 1961. L'intérieur a été restauré en 1973-74<ref name="archives paroisse" />.
À l'extérieur de l'église, sur le côté, une stèle installée en 1937 rappelle l'exécution, en 1794, du jeune curé de l'époque : « À la pieuse et glorieuse mémoire/ de Pierre François d'Allemand/ curé de Saint-Julien Vocance/ mai 1790 à août 1794/ décapité pour la Foi/ victime de son zèle héroïque/ à Privas le 18 Thermidor 1794/ à l'âge de 30 ans. »
Face à la porte d'entrée, le monument aux morts rappelle le nom des 42 morts de la guerre de 14-18.
La grotte de Notre-Dame de Lourdes
À la sortie du village, une réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes se situe sur une hauteur. Elle a été construite entre 1914 et 1916 à l'initiative de l'abbé Archier, curé du village et elle a été restaurée après le passage de la tempête Martin en 2000. Elle accueille chaque année une messe en plein air le soir du 15 août<ref>Notice historique locale.</ref>. Modèle:Article détaillé
Les sources de la Cance
Depuis 2012, des trajets balisés permettent aux promeneurs de remonter en pente douce le cours de la Cance, rives droite et gauche, sur des chemins larges, goudronnés ou en terre. Quatre boucles sont proposées, de 5, 8, 10 et Modèle:Unité au départ de Saint-Julien. La plus longue rejoint la source la plus éloignée, sous le col des Baraques. Sur le trajet, des panneaux thématiques présentent le milieu naturel et notamment la vie aquatique et la place de l'eau<ref>Page du Dauphiné libéré du 8 août 2013 sur Saint-Julien-Vocance, site de la commune et panneaux explicatifs en place.</ref>.
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Un intérieur d'église solide en style roman.
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En souvenir du jeune curé guillotiné.
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Réplique de la grotte de Lourdes.
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La Cance à sa source.
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La Cance au hameau du Lentier.
Héraldique
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Bernard Vial, André Coront-Ducluzeau, 1789-1799 : la Révolution française en vallée de la Vocance, 1989.
- Bernard Vial, Vocance en Vivarais : des origines au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1983.
- Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
- Guide officiel de l'Union Touristique Ardèche Verte, 1991.
- Archives municipales.
- Reportages du Dauphiné libéré et notamment articles du 8 août 2013 de François Bassaget.